Texte intégral
DISCOURS D'OUVERTURE :
Je souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue dans l'hémicycle du Sénat de la République française.
Les " Rencontres sénatoriales de l'apprentissage " se tiennent au Sénat pour la cinquième année consécutive, mais c'est la première fois dans l'histoire de la République que des apprentis siègent dans l'hémicycle d'une assemblée parlementaire. J'adresse mes remerciements les plus sincères à mes collègues sénateurs d'avoir bien voulu ouvrir, pour un moment solennel, ce haut lieu de la démocratie consacré au vote de la loi et au contrôle du Gouvernement.
Vous représentez, Mesdames, Messieurs, les métiers d'aujourd'hui et de demain. Venus de toute la France, vous avez été choisis par l'Assemblée permanente des chambres des métiers, sous la houlette de MM. Alain Griset et François Moutot, dont je salue la grande efficacité.
C'est avec émotion que nous accueillons 300 apprentis avec, à leurs côtés, leurs maîtres d'apprentissage, leurs accompagnateurs, leurs invités et les journalistes spécialistes de ces questions.
Vous voir en ces lieux témoigne de l'importance que la Nation vous accorde. Le Sénat, "Maison des entrepreneurs", sait depuis fort longtemps que l'apprentissage constitue une filière d'excellence, l'expression de talents au quotidien. Ici, au coeur même de la démocratie parlementaire, dans l'hémicycle, là où la loi, expression de la volonté générale, naît, l'apprentissage a désormais droit de cité.
Je voudrais dire ma profonde gratitude à M. Jean-Louis Borloo, ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale, à M. Christian Jacob, ministre délégué aux PME, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation et à M. Laurent Hénart, secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes.
Merci, Messieurs les ministres, d'avoir accepté d'être les acteurs de cet exercice de démocratie participative. MM. Borloo et Jacob répondront aux questions de dix apprentis et le débat pourra ainsi s'engager entre nous. Messieurs les ministres, votre présence confirme l'attachement que porte le Gouvernement à l'apprentissage. Après le livre blanc publié à l'automne dernier et les propositions de réforme annoncées en début d'année, soyez assurés que la représentation nationale, et plus particulièrement le Sénat, soutient ardemment toute initiative visant à encourager et à promouvoir l'apprentissage.
J'avais émis le voeu, l'année dernière, que ces rencontres " prennent un tour plus démonstratif ", qu'elles deviennent " une manifestation plus interactive, qui mette davantage en valeur les destinataires ultimes de ces rencontres, les apprentis eux-mêmes ".
C'est désormais chose faite grâce à l'engagement et à la volonté de tous.
Comme l'ensemble des sénateurs qui, depuis bientôt six ans, se battent, jour après jour, pour l'entreprise et la formation, dans leur travail de bâtisseurs de la loi et par des actions concrètes et utiles -je pense notamment aux rencontres sénatoriales de l'apprentissage ou aux rencontres sénatoriales de l'entreprise-, le monde politique et économique porte aujourd'hui " un autre regard sur l'apprentissage ". C'est d'ailleurs le thème que nous avons décidé de traiter cet après-midi autour de deux tables rondes dont je ne doute pas que les débats seront très fructueux.
Je ne veux pas anticiper sur leurs conclusions et leurs propositions, mais trois mots illustrent mon regard sur l'apprentissage : le courage, le respect et la détermination.
Le courage : celui de s'engager dans des métiers qui nécessitent du coeur, de l'esprit et de la dextérité... sans parler de l'amplitude horaire qui en découragerait plus d'un.
Le respect : celui de l'apprenti pour son maître d'apprentissage, celui du maître d'apprentissage pour son élève, celui de l'ouvrage bien fait, enfin.
La détermination : celle de donner sens, chaque jour, même et surtout dans les moments les plus difficiles, au mot travail, alors que cette valeur est si souvent mise à mal.
Je partage, avec tous mes collègues, la conviction, que l'apprentissage est l'un des principaux moteurs de la croissance et de l'emploi ; la foi en l'apprenti, en vous qui êtes là, vous qui chaque jour persévérez. Malgré les difficultés, en dépit des échecs, vous savez relever la tête et poursuivre votre quête. Aujourd'hui, en France et en Europe, nous pouvons être fiers de nos apprentis. L'apprentissage, parce qu'il constitue une formation et une expérience professionnelle uniques représente un véritable trait d'union entre l'homme et l'entreprise : ce n'est pas nouveau, il suffisait de se le rappeler et surtout de vous en remercier.
(source http://www.senat.fr, le 10 mai 2004)
DISCOURS DE CLÔTURE :
Monsieur le Secrétaire d'Etat,
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Les rencontres sénatoriales de l'apprentissage viennent de s'achever.
C'est la cinquième année consécutive que nous co-organisons cette manifestation avec l'Assemblée Permanente des Chambres de Métiers. Je vois dans cette durée la marque d'une coproduction qui marche bien.
J'y vois surtout le symbole de l'importance que la Nation accorde aux apprentis.
Je suis du reste très satisfait de constater le nombre croissant de mes collègues sénateurs qui, année après année, de tous les groupes politiques, s'intéressent plus nombreux à ces rencontres. L'apprentissage est en train de redevenir une filière d'excellence. Il est juste que les représentants de la Nation s'y intéressent.
Les débats de cet après-midi ont été riches, denses et passionnants. Il appartient à chacun d'entre vous d'en tirer la substantifique moelle.
Je voudrais, simplement et rapidement, vous faire part de deux réflexions.
La première concerne la réforme de l'apprentissage. Après une très large consultation avec l'ensemble des professionnels, le Gouvernement a publié, à l'automne dernier, un livre blanc qui a dressé le diagnostic de l'apprentissage puis en a expliqué les enjeux.
C'est le propre de la démarche analytique et le gage de débats utiles. Aucune politique ne peut être efficace si elle ne part d'un constat étayé et ne procède d'un diagnostic correct.
C'est sur cette base que plusieurs propositions ont été avancées au début de l'année par le Gouvernement. Ces premières pistes ont un objectif légitime : celui de proposer un avenir aux 415.000 de jeunes de moins de vingt ans au chômage. C'est un signal politique fort qui tend à revaloriser l'apprentissage chez tous les jeunes, quel que soit leur niveau de diplôme.
Le dispositif de l'apprentissage est d'ailleurs aujourd'hui trop complexe, simplification et transparence s'imposent. Mais j'insiste pour que cette réforme de l'apprentissage réponde à trois exigences : tout d'abord, la volonté permanente d'améliorer la situation des apprentis, notamment en matière de statut comme l'ont souligné certains d'entre eux ce matin dans l'hémicycle ; ensuite, l'ambition de clarifier les circuits de financement et la rémunération des apprentis ; enfin la prise en compte des impératifs de tous les acteurs concernés, et notamment des collectivités locales fortement contributrices en matière d'apprentissage.
Ma seconde réflexion concerne l'engagement du Sénat dans ces rencontres de l'apprentissage.
Lorsque j'ai initié, voici cinq ans, la première opération du Sénat en direction du monde de l'entreprise et de l'artisanat, que n'ai-je entendu ?
Non pas de mes collègues sénateurs qui ont toujours considéré, dans leur grande sagesse, les entrepreneurs et les artisans comme le ciment de la prospérité de notre Nation, mais d'une multitude d'acteurs politiques et économiques.
Pourquoi le Sénat devait-il ne pas s'intéresser à l'économie, à l'apprentissage et à la formation de la France en dehors de tout projet de loi ?
En 2004, cinq ans plus tard, la réalité a donné raison au Sénat : les deux cents stages d'immersion en entreprise auxquels ont participé mes collègues sénateurs, Tremplin-Entreprises devenu le premier événement du capital risque en France, club.senat.fr, seul lieu de réflexion de l'économie numérique en connexion directe avec le législateur, les rencontres bimensuelles avec les grands capitaines d'industrie, les rencontres sénatoriales de l'entreprise et enfin les rencontres sénatoriales de l'apprentissage.
J'appelle d'ailleurs votre attention sur le fait que nous associons, à l'occasion de chacune de nos opérations, des écoles, dont par exemple l'ESSEC qui a été l'une des toutes premières grandes écoles à développer l'apprentissage.
Ainsi ce qui paraissait un pari insensé est devenu une réalité incontestée.
J'adresse mes remerciements les plus chaleureux à M. Laurent Hénart, Secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes qui nous a accompagné quasiment tout au long de cette journée, ainsi qu'aux deux présidents de commissions sénatoriales, MM. Nicolas About et Jean Arthuis pour la qualité de leur intervention. Je remercie enfin chacun des participants aux deux tables rondes qui les ont fait vivre.
Vous l'avez bien compris, les apprentis sont des personnages importants de notre société. Si le Sénat contribue, certes modestement, à changer l'esprit du temps, il le doit, non pas seulement à son Président, mais en premier lieu à l'ensemble des sénateurs. J'adresse mes vifs remerciements à l'ensemble de mes collègues, et notamment ceux présents ici.
Je n'oublie pas que nous avons été aidés dans notre quête par l'Assemblée permanente des chambres des métiers puisque ces rencontres sont une oeuvre commune.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de connaître une grande réussite tant professionnelle que personnelle.
(source http://www.senat.fr, le 10 mai 2004)
Je souhaite à toutes et à tous la plus cordiale bienvenue dans l'hémicycle du Sénat de la République française.
Les " Rencontres sénatoriales de l'apprentissage " se tiennent au Sénat pour la cinquième année consécutive, mais c'est la première fois dans l'histoire de la République que des apprentis siègent dans l'hémicycle d'une assemblée parlementaire. J'adresse mes remerciements les plus sincères à mes collègues sénateurs d'avoir bien voulu ouvrir, pour un moment solennel, ce haut lieu de la démocratie consacré au vote de la loi et au contrôle du Gouvernement.
Vous représentez, Mesdames, Messieurs, les métiers d'aujourd'hui et de demain. Venus de toute la France, vous avez été choisis par l'Assemblée permanente des chambres des métiers, sous la houlette de MM. Alain Griset et François Moutot, dont je salue la grande efficacité.
C'est avec émotion que nous accueillons 300 apprentis avec, à leurs côtés, leurs maîtres d'apprentissage, leurs accompagnateurs, leurs invités et les journalistes spécialistes de ces questions.
Vous voir en ces lieux témoigne de l'importance que la Nation vous accorde. Le Sénat, "Maison des entrepreneurs", sait depuis fort longtemps que l'apprentissage constitue une filière d'excellence, l'expression de talents au quotidien. Ici, au coeur même de la démocratie parlementaire, dans l'hémicycle, là où la loi, expression de la volonté générale, naît, l'apprentissage a désormais droit de cité.
Je voudrais dire ma profonde gratitude à M. Jean-Louis Borloo, ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale, à M. Christian Jacob, ministre délégué aux PME, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation et à M. Laurent Hénart, secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes.
Merci, Messieurs les ministres, d'avoir accepté d'être les acteurs de cet exercice de démocratie participative. MM. Borloo et Jacob répondront aux questions de dix apprentis et le débat pourra ainsi s'engager entre nous. Messieurs les ministres, votre présence confirme l'attachement que porte le Gouvernement à l'apprentissage. Après le livre blanc publié à l'automne dernier et les propositions de réforme annoncées en début d'année, soyez assurés que la représentation nationale, et plus particulièrement le Sénat, soutient ardemment toute initiative visant à encourager et à promouvoir l'apprentissage.
J'avais émis le voeu, l'année dernière, que ces rencontres " prennent un tour plus démonstratif ", qu'elles deviennent " une manifestation plus interactive, qui mette davantage en valeur les destinataires ultimes de ces rencontres, les apprentis eux-mêmes ".
C'est désormais chose faite grâce à l'engagement et à la volonté de tous.
Comme l'ensemble des sénateurs qui, depuis bientôt six ans, se battent, jour après jour, pour l'entreprise et la formation, dans leur travail de bâtisseurs de la loi et par des actions concrètes et utiles -je pense notamment aux rencontres sénatoriales de l'apprentissage ou aux rencontres sénatoriales de l'entreprise-, le monde politique et économique porte aujourd'hui " un autre regard sur l'apprentissage ". C'est d'ailleurs le thème que nous avons décidé de traiter cet après-midi autour de deux tables rondes dont je ne doute pas que les débats seront très fructueux.
Je ne veux pas anticiper sur leurs conclusions et leurs propositions, mais trois mots illustrent mon regard sur l'apprentissage : le courage, le respect et la détermination.
Le courage : celui de s'engager dans des métiers qui nécessitent du coeur, de l'esprit et de la dextérité... sans parler de l'amplitude horaire qui en découragerait plus d'un.
Le respect : celui de l'apprenti pour son maître d'apprentissage, celui du maître d'apprentissage pour son élève, celui de l'ouvrage bien fait, enfin.
La détermination : celle de donner sens, chaque jour, même et surtout dans les moments les plus difficiles, au mot travail, alors que cette valeur est si souvent mise à mal.
Je partage, avec tous mes collègues, la conviction, que l'apprentissage est l'un des principaux moteurs de la croissance et de l'emploi ; la foi en l'apprenti, en vous qui êtes là, vous qui chaque jour persévérez. Malgré les difficultés, en dépit des échecs, vous savez relever la tête et poursuivre votre quête. Aujourd'hui, en France et en Europe, nous pouvons être fiers de nos apprentis. L'apprentissage, parce qu'il constitue une formation et une expérience professionnelle uniques représente un véritable trait d'union entre l'homme et l'entreprise : ce n'est pas nouveau, il suffisait de se le rappeler et surtout de vous en remercier.
(source http://www.senat.fr, le 10 mai 2004)
DISCOURS DE CLÔTURE :
Monsieur le Secrétaire d'Etat,
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Les rencontres sénatoriales de l'apprentissage viennent de s'achever.
C'est la cinquième année consécutive que nous co-organisons cette manifestation avec l'Assemblée Permanente des Chambres de Métiers. Je vois dans cette durée la marque d'une coproduction qui marche bien.
J'y vois surtout le symbole de l'importance que la Nation accorde aux apprentis.
Je suis du reste très satisfait de constater le nombre croissant de mes collègues sénateurs qui, année après année, de tous les groupes politiques, s'intéressent plus nombreux à ces rencontres. L'apprentissage est en train de redevenir une filière d'excellence. Il est juste que les représentants de la Nation s'y intéressent.
Les débats de cet après-midi ont été riches, denses et passionnants. Il appartient à chacun d'entre vous d'en tirer la substantifique moelle.
Je voudrais, simplement et rapidement, vous faire part de deux réflexions.
La première concerne la réforme de l'apprentissage. Après une très large consultation avec l'ensemble des professionnels, le Gouvernement a publié, à l'automne dernier, un livre blanc qui a dressé le diagnostic de l'apprentissage puis en a expliqué les enjeux.
C'est le propre de la démarche analytique et le gage de débats utiles. Aucune politique ne peut être efficace si elle ne part d'un constat étayé et ne procède d'un diagnostic correct.
C'est sur cette base que plusieurs propositions ont été avancées au début de l'année par le Gouvernement. Ces premières pistes ont un objectif légitime : celui de proposer un avenir aux 415.000 de jeunes de moins de vingt ans au chômage. C'est un signal politique fort qui tend à revaloriser l'apprentissage chez tous les jeunes, quel que soit leur niveau de diplôme.
Le dispositif de l'apprentissage est d'ailleurs aujourd'hui trop complexe, simplification et transparence s'imposent. Mais j'insiste pour que cette réforme de l'apprentissage réponde à trois exigences : tout d'abord, la volonté permanente d'améliorer la situation des apprentis, notamment en matière de statut comme l'ont souligné certains d'entre eux ce matin dans l'hémicycle ; ensuite, l'ambition de clarifier les circuits de financement et la rémunération des apprentis ; enfin la prise en compte des impératifs de tous les acteurs concernés, et notamment des collectivités locales fortement contributrices en matière d'apprentissage.
Ma seconde réflexion concerne l'engagement du Sénat dans ces rencontres de l'apprentissage.
Lorsque j'ai initié, voici cinq ans, la première opération du Sénat en direction du monde de l'entreprise et de l'artisanat, que n'ai-je entendu ?
Non pas de mes collègues sénateurs qui ont toujours considéré, dans leur grande sagesse, les entrepreneurs et les artisans comme le ciment de la prospérité de notre Nation, mais d'une multitude d'acteurs politiques et économiques.
Pourquoi le Sénat devait-il ne pas s'intéresser à l'économie, à l'apprentissage et à la formation de la France en dehors de tout projet de loi ?
En 2004, cinq ans plus tard, la réalité a donné raison au Sénat : les deux cents stages d'immersion en entreprise auxquels ont participé mes collègues sénateurs, Tremplin-Entreprises devenu le premier événement du capital risque en France, club.senat.fr, seul lieu de réflexion de l'économie numérique en connexion directe avec le législateur, les rencontres bimensuelles avec les grands capitaines d'industrie, les rencontres sénatoriales de l'entreprise et enfin les rencontres sénatoriales de l'apprentissage.
J'appelle d'ailleurs votre attention sur le fait que nous associons, à l'occasion de chacune de nos opérations, des écoles, dont par exemple l'ESSEC qui a été l'une des toutes premières grandes écoles à développer l'apprentissage.
Ainsi ce qui paraissait un pari insensé est devenu une réalité incontestée.
J'adresse mes remerciements les plus chaleureux à M. Laurent Hénart, Secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle des jeunes qui nous a accompagné quasiment tout au long de cette journée, ainsi qu'aux deux présidents de commissions sénatoriales, MM. Nicolas About et Jean Arthuis pour la qualité de leur intervention. Je remercie enfin chacun des participants aux deux tables rondes qui les ont fait vivre.
Vous l'avez bien compris, les apprentis sont des personnages importants de notre société. Si le Sénat contribue, certes modestement, à changer l'esprit du temps, il le doit, non pas seulement à son Président, mais en premier lieu à l'ensemble des sénateurs. J'adresse mes vifs remerciements à l'ensemble de mes collègues, et notamment ceux présents ici.
Je n'oublie pas que nous avons été aidés dans notre quête par l'Assemblée permanente des chambres des métiers puisque ces rencontres sont une oeuvre commune.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite de connaître une grande réussite tant professionnelle que personnelle.
(source http://www.senat.fr, le 10 mai 2004)