Texte intégral
Q - Noëlle Lenoir, merci de participer à ce dernier journal de la saison. Depuis un an, vous avez "bûché" le dossier européen, vous avez fait le tour des capitales, le tour des régions aussiOn va en parler. C'était une année européenne extrêmement lourde, vraiment chargée avec au moins quatre événements d'importance que, je crois, on peut rappeler : d'abord, rappeler que, pour la première fois dans l'histoire, les Européens ont manifesté massivement au moment de la crise irakienne pour le rappel de la Règle internationale ; ensuite, dire que la Convention a réussi à produire quelque chose qui a à voir avec une Constitution européenne ; rappeler aussi que le moteur franco-allemand semble avoir redémarré, ce qui est une bonne nouvelle pour l'Union européenne ; et puis, je crois qu'il est très important de dire que, depuis quelques jours, quelques semaines, l'Europe a l'air, enfin, de se mettre aux grands travaux. L'Europe semble vouloir initier de grands travaux en matière de transports européens et en matière de recherche et développement. Ce qui était quand même attendu depuis quelques années, enfin semble voir le jour.
Et ces initiatives italiennes, donc. On va y revenir. Justement, l'Italie : quand vous voyez ce festival, cette comédie, qu'est-ce que vous faites, vous la ministre déléguée aux Affaires européennes ? Vous regardez ailleurs ? Vous attendez que le temps passe ?
R - Ecoutez, j'essaie de considérer qu'au-delà de ces incidents - dont on ne peut masquer qu'ils sont quand même assez regrettables -, l'Europe, est une famille. Et il vaut mieux se dire des choses agréables que des choses qui ne le sont pas. Il faut regarder devant nous. Vous l'avez indiqué vous-même, la Présidence italienne est une présidence dont nous souhaitons la réussite parce que les échéances sont majeures pour nous !
Q - Mais elle est mal partie !?
R - Elle n'est pas mal partieLes gouvernements sont responsables. Il y a déjà eu des crises, des brouilles, des disputes. C'est cela la famille européenne
Q - M. Berlusconi a assez de crédit aujourd'hui pour mener à bien, justement, ses travaux... avec la préparation de la Constitution ?
R - M. Berlusconi préside le Conseil européen pour six mois jusqu'à la fin de décembre 2003 et tout sera fait pour qu'il puisse assumer cette haute fonction dans les meilleures conditions possibles.
Q - Vous êtes le seul ministre du gouvernement Raffarin qui ait pris du galon au cours de l'année : vous avez été nommée secrétaire d'Etat à la Coopération franco-allemande auprès de Jean-Pierre Raffarin, en plus d'être ministre déléguée auprès de Dominique de Villepin. Vous êtes un "super ambassadeur d'Allemagne" auprès de vos collègues désormais ?
R - En réalité, mon homologue le ministre allemand des Affaires européennes a été chargé de la même fonction : secrétaire général de Coopération franco-allemande. C'est une fonction de coordination et qui marque un pas supplémentaire dans l'institutionnalisation de la relation franco-allemande. Les Français et les Allemands, depuis cette fameuse réconciliation de l'après-guerre, ont accompli un très gros travail. Mais maintenant, parce qu'il y a des enjeux nouveaux avec l'élargissement, il faut passer à un stade supérieur. Il y a un Conseil des ministres - qui réunit le gouvernement français et le gouvernement allemand et qui se réunira tous les six mois a minima, pour prendre des décisions.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juillet 2003)
Et ces initiatives italiennes, donc. On va y revenir. Justement, l'Italie : quand vous voyez ce festival, cette comédie, qu'est-ce que vous faites, vous la ministre déléguée aux Affaires européennes ? Vous regardez ailleurs ? Vous attendez que le temps passe ?
R - Ecoutez, j'essaie de considérer qu'au-delà de ces incidents - dont on ne peut masquer qu'ils sont quand même assez regrettables -, l'Europe, est une famille. Et il vaut mieux se dire des choses agréables que des choses qui ne le sont pas. Il faut regarder devant nous. Vous l'avez indiqué vous-même, la Présidence italienne est une présidence dont nous souhaitons la réussite parce que les échéances sont majeures pour nous !
Q - Mais elle est mal partie !?
R - Elle n'est pas mal partieLes gouvernements sont responsables. Il y a déjà eu des crises, des brouilles, des disputes. C'est cela la famille européenne
Q - M. Berlusconi a assez de crédit aujourd'hui pour mener à bien, justement, ses travaux... avec la préparation de la Constitution ?
R - M. Berlusconi préside le Conseil européen pour six mois jusqu'à la fin de décembre 2003 et tout sera fait pour qu'il puisse assumer cette haute fonction dans les meilleures conditions possibles.
Q - Vous êtes le seul ministre du gouvernement Raffarin qui ait pris du galon au cours de l'année : vous avez été nommée secrétaire d'Etat à la Coopération franco-allemande auprès de Jean-Pierre Raffarin, en plus d'être ministre déléguée auprès de Dominique de Villepin. Vous êtes un "super ambassadeur d'Allemagne" auprès de vos collègues désormais ?
R - En réalité, mon homologue le ministre allemand des Affaires européennes a été chargé de la même fonction : secrétaire général de Coopération franco-allemande. C'est une fonction de coordination et qui marque un pas supplémentaire dans l'institutionnalisation de la relation franco-allemande. Les Français et les Allemands, depuis cette fameuse réconciliation de l'après-guerre, ont accompli un très gros travail. Mais maintenant, parce qu'il y a des enjeux nouveaux avec l'élargissement, il faut passer à un stade supérieur. Il y a un Conseil des ministres - qui réunit le gouvernement français et le gouvernement allemand et qui se réunira tous les six mois a minima, pour prendre des décisions.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 juillet 2003)