Texte intégral
Le Conseil de sécurité des Nations unies du 10 janvier 2000, sous présidence américaine, était consacré au problème de l'épidémie de VIH/SIDA en Afrique et à son impact sur la sécurité.
La France y a défendu trois propositions particulières : la mise en place, sous l'égide d'ONUSIDA, d'un fichier de l'ensemble des actions bilatérales ou multilatérales de lutte contre l'épidémie, afin d'accroître leur cohérence et leur complémentarité géographique et médicale ; l'examen par les Etats membres, de l'ensemble de leurs actions de coopération et d'aide au développement, quelle que soit leur nature, au regard de leur impact sur l'épidémie, afin de renforcer la prévention et le traitement ; l'organisation d'une conférence réunissant les pays donateurs, les pays bénéficiaires et l'industrie pharmaceutique afin que les médicaments de traitement du SIDA puissent être vendus à des prix plus abordables par les pays africains.
Depuis deux ans en effet, sous l'impulsion de Bernard Kouchner et du président de la République, puis sous celle de Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, la France défend des positions originales en matière d'accès aux traitements, notamment aux antirétroviraux, dans les pays du Sud. C'est ainsi qu'a été créé le Fonds de Solidarité thérapeutique international (FSTI). Son objectif est de favoriser un meilleur accès des populations des pays en voie de développement aux traitements contre le SIDA, y compris aux antirétroviraux, à l'aide d'un fonds visant à recueillir des contributions publiques et privées. Le FSTI intervient déjà en Côte d'Ivoire et au Maroc.
Le Conseil de sécurité a demandé à ONUSIDA de faire des propositions pour la constitution du fichier et a saisi le Conseil économique et social des Nations unies pour mettre en uvre la conférence tripartite.
Le ministre délégué, Charles Josselin a confirmé que la France mettrait en place une procédure spécifique pour doter l'ensemble des actions de coopération d'un volet " impact, prévention et traitement de l'épidémie VIH-SIDA./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 janvier 2000)
La France y a défendu trois propositions particulières : la mise en place, sous l'égide d'ONUSIDA, d'un fichier de l'ensemble des actions bilatérales ou multilatérales de lutte contre l'épidémie, afin d'accroître leur cohérence et leur complémentarité géographique et médicale ; l'examen par les Etats membres, de l'ensemble de leurs actions de coopération et d'aide au développement, quelle que soit leur nature, au regard de leur impact sur l'épidémie, afin de renforcer la prévention et le traitement ; l'organisation d'une conférence réunissant les pays donateurs, les pays bénéficiaires et l'industrie pharmaceutique afin que les médicaments de traitement du SIDA puissent être vendus à des prix plus abordables par les pays africains.
Depuis deux ans en effet, sous l'impulsion de Bernard Kouchner et du président de la République, puis sous celle de Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, la France défend des positions originales en matière d'accès aux traitements, notamment aux antirétroviraux, dans les pays du Sud. C'est ainsi qu'a été créé le Fonds de Solidarité thérapeutique international (FSTI). Son objectif est de favoriser un meilleur accès des populations des pays en voie de développement aux traitements contre le SIDA, y compris aux antirétroviraux, à l'aide d'un fonds visant à recueillir des contributions publiques et privées. Le FSTI intervient déjà en Côte d'Ivoire et au Maroc.
Le Conseil de sécurité a demandé à ONUSIDA de faire des propositions pour la constitution du fichier et a saisi le Conseil économique et social des Nations unies pour mettre en uvre la conférence tripartite.
Le ministre délégué, Charles Josselin a confirmé que la France mettrait en place une procédure spécifique pour doter l'ensemble des actions de coopération d'un volet " impact, prévention et traitement de l'épidémie VIH-SIDA./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 janvier 2000)