Texte intégral
Bonjour, ce matin, nous allons revenir sur un certain nombre de thèmes d'actualité. Evidemment, nous évoquerons la santé, si je puis dire du gouvernement et de l'équipe Raffarin. Mais d'abord, si vous le voulez bien, la laïcité. La Commission Stasi siège depuis maintenant un certain temps, elle entend, elle écoute. Et puis, subitement, l'idée d'une loi sur la laïcité commence à prendre corps et vous, vous êtes favorable à cette loi. Vous l'aviez dit très tôt d'ailleurs.
"Oui, aucun professeur, aucun instituteur en France ne doit savoir dans son école, dans sa classe, s'il a devant lui un catholique, un protestant ou un musulman. C'est la République, c'est la laïcité, c'est la définition même de la République. L'école, ce n'est pas une voie publique, ce n'est pas un simple espace public. L'école, ça doit être lieu qui est autonome, un lieu qui est protégé, protégé du prosélytisme agressif, protégé de l'intolérance, protégé de la polémique. Donc je crois qu'il faut véritablement mettre toutes les religions à la même enseigne. C'est, je dirai l'intransigeante condition de neutralité, c'est ça la laïcité et il faut quand même aujourd'hui le dire bien fort."
Mais alors donc, la foi est effectivement de l'ordre du privé, de la conviction personnelle et ne doit en aucune façon s'exprimer sous une forme ou une autre, mais il y a un certain nombre de gens, y compris d'ailleurs dans la majorité qui disent, " oui, mais le principe même de la laïcité, c'est après tout un héritage de la religion catholique, parce qu'on a accepté très tôt qu'il fallait faire la division entre l'église et l'Etat. "
"Il ne faut pas revenir sur la loi de 1905 qui fait une différence totale entre l'Etat et l'église, bien évidemment, et les religions. Mais comment voulez vous apprendre à un enfant l'histoire ? Prenez l'histoire du 20ème siècle. Si vous savez qui vous avez devant vous, vous n'avez pas à le savoir, vous devez être libre quand vous êtes un professeur et un enseignant. C'est une affaire absolument fondamentale de la République. Qu'est ce que l'école ? L'école, c'est un lieu où l'on transmet la connaissance, et où on va de manière très républicaine récompenser le mérite, point. Ce n'est rien d'autre que ça."
Qu'est ce que vous répondez alors à Philippe de Villiers qui dit, " c'est absurde de vouloir interdire tout signe extérieur de religion, seuls les régimes totalitaires l'ont fait. "
"Je pense qu'aujourd'hui, on ne se rend pas compte - peut être parce qu'on n'habite pas dans les très grandes agglomérations - qu'il faut aider aujourd'hui toutes ces millions de personnes qui sont musulmans, parce qu'aujourd'hui, il faut quand même le savoir l'Islam est la deuxième religion en France. Ce sont des personnes parfaitement modérées, qui sont républicaines, qui croient à un Islam de France, ces personnes là, il faut les aider. Il faut aujourd'hui combattre les intégrismes. Si vous ne combattez pas les intégrismes, alors évidemment vous aurez les problèmes républicains, après. Ce n'est pas encore aujourd'hui, c'est pour dans 10 ans ou pour dans 20 ans, mais faire de la politique, s'engager publiquement, c'est ça. Moi je suis aujourd'hui maire de Toulouse, je peux vous assurer que dans l'agglomération de Toulouse, les choses sont totalement apaisées, mais si jamais un Imam venait à avoir des discours non républicains et intégristes, je serais là pour le combattre. A l'inverse, pratiquement la quasi totalité des personnes qui sont musulmanes ne posent pas problème. S'il y en a un qui est intégriste, alors il faut le combattre, c'est notre devoir de républicains."
Donc cette nouvelle législation sur la laïcité doit aussi aider les Français de confession musulman qui veulent avoir une vie républicaine laïque de pouvoir continuer à le faire, c'est ça l'idée ?
"Mais c'est vrai, et il faut également bien comprendre : cette loi, c'est une loi pour les religions dans leur ensemble, il ne s'agit pas de fustiger une religion ou l'autre, il s'agit de revenir dans un cadre républicain et laïque. C'est vraiment fondamental."
Est ce que vous attendez, par exemple, que les représentants religieux de l'Islam de France fassent effectivement la différence et disent qu'il faut séparer le temporel du spirituel, parce qu'il y a un certain nombre de religieux islamiques qui disent, dans l'Islam, il n'y a pas de différence entre justement le temporel et le spirituel.
"Vous avez raison. Il est important aujourd'hui qu'il y ait une différence entre le temporel et le spirituel. Nous sommes tous - on peut être athée, on peut avoir une religion - moi, je suis personnellement chrétien. Je pense en effet qu'il faut mettre sa vie en réalité avec ce que l'on pense de sa religion, mais ça ne doit absolument pas influer à un moment donné sur la République, ce que vous faites comme républicain, ce que vous faites comme professeur. C'est un lieu qui est un lieu sacré, je dirais, et j'ai envie de dire si je peux m'exprimer ainsi, là sur le plan républicain l'école. L'école est laïque et républicaine, point."
Une toute dernière question, donc pas de signes religieux, d'accord, et aussi pas de signes politiques, c'est prévu. Mais est ce qu'il faut aussi interdire, entre guillemets, les " signes commerciaux ", parce qu'on se rend compte que bien souvent, là aussi ça crée des différences entre enfants ? Est ce qu'il faut revenir à la blouse ou au tablier d'autrefois que l'on portait par dessus ses vêtements pour dissimuler les marques à la mode ou les pulls plus ou moins chics que l'on peut amener à l'école ?
"Ca ne vous a pas échappé qu'il y avait 200 000 personnes sur le Larzac le 11 août, qu'il y a aujourd'hui un énorme Forum social européen"
Oui avec les altermondialistes...
"Avec les altermondialistes. Il ne vous a pas échappé qu'il y a aujourd'hui un problème avec cette sorte de culture, de monoculture qui inonde le monde entier avec des marques, où tout le monde a envie de ressembler aux grands champions de foot ou de tennis etc. Là, il y a un problème qui se pose dans l'école : il y a ceux qui peuvent se payer les marques à la mode, les chaussures à la mode, et puis... Là, je crois qu'il faut quand même faire très attention. Il y a un moment où il ne faut pas que l'enfant d'origine modeste se sente aussi totalement, je dirais, dévalorisé. Il y a un débat sur l'école aujourd'hui. Moi, je ne peux pas le trancher comme cela. Mais j'avoue que si on m'interrogeait durant ce débat - et je vais le faire comme secrétaire général de l'UMP - je dirais quand qu'il faut faire très attention, il y a une dérive aujourd'hui sur le matérialisme purement fric, j'ai envie de dire, il faut faire attention à l'école."
Les altermondialistes justement qui sont réunis à Paris, vous trouvez que c'est bien, ce n'est pas bien, quel regard vous portez sur ce mouvement c'est juste un mouvement de contestation qui débouche sur rien. On a vu qu'il y avait un sondage où justement les Français trouvaient les idées intéressantes, mais au fond pas très réalistes.
"Ce sont de bonnes questions, mais il n'y a pas de réponses, pour l'instant. Mais écoutez, quand le mur de Berlin est tombé, tout le monde a dit... c'est réglé, c'est formidable, il n'y a plus qu'une société libérale, il n'y a plus que l'argent qui compte, et on va régler tout ça. Il y a ceux qui le regrettaient et ceux qui étaient très contents. On voit depuis l'Erika, la vache folle, le 11 septembre, la guerre d'Irak, ENRON, Metaleurop, on voit que les choses sont plus compliquées et que l'Etat qui était ringardisé eh bien reçoit de plus en plus de demandes sociales. Que toutes les politiques qui disent, " on ne veut plus d'acquis sociaux ", sont toutes battues dans les opinions publiques. Donc, je crois qu'on ne peut pas laisser aux opinions publiques uniquement l'argent comme seul paramètre qui se respecte.. Il faut plus de régulation, il faut mettre la question sociale au cur de la mondialisation. Il n'y a pas que les rentiers, les parachutes en or et la Bourse. Il y a aussi cet aspect pour lequel moi, je suis rentré aussi en politique, c'est à dire qu'il y a la réforme, il faut réformer, parfois c'est des réformes d'essence libérale, mais surtout il faut la justice sociale."
"Et la solidarité"
"Et la solidarité"
Un mot quand même sur la santé du gouvernement Raffarin. Le Premier ministre avouait hier qu'il traversait une période extrêmement difficile, A . Juppé qui tenait meeting dit, " on est derrière toi, Jean Pierre on te soutient ", mais on a en même le sentiment, parfois, d'un gouvernement où ça tire à hue et à dia. Raffarin il est à Matignon pour combien de temps, pour vous ? Je sais que la question n'est pas très politiquement correcte.
"Non, on n'est pas à Star Academy, on ne regarde pas qui sort et qui rentre."
Oh ! il y a parfois un peu de ça quand même en politique, non ?
"Non je ne suis là... Non ce que je crois, c'est n'est pas le rôle de la forme ou de la méforme, le problème, c'est de savoir si la situation est difficile ou pas. Aujourd'hui, on l'a bien vu qu'aux Etats Unis la croissance repart, mais en Europe depuis deux ans on n'est dans le trou, tous les pays européens. Et là, il faut regarder, pas la popularité mais le courage. Quel est le courage de J. P. Raffarin ? Il est grand, parce qu'enfin il s'attaque aux grandes réformes structurelles que ce pays a besoin."
Il tient le cap ?
"Il tient le cap, parce que quand il fait la réforme des retraites, on diminue les déficits pour demain. Lorsqu'il prépare l'assurance maladie, on sauve le problème de la santé publique pour les Français."
Donc il faut sauver le Soldat Raffarin ?
"Non, nous sommes avec J. P. Raffarin, on est derrière lui, on est derrière son courage, on est admiratif de son courage. Voilà ce que je peux vous dire, parce que la question est de savoir comment on prépare ce pays à la croissance qui revient. J. P. Raffarin, aujourd'hui prépare ce pays à la croissance qui revient et je crois que le courage doit être salué."
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 novembre 2003)
"Oui, aucun professeur, aucun instituteur en France ne doit savoir dans son école, dans sa classe, s'il a devant lui un catholique, un protestant ou un musulman. C'est la République, c'est la laïcité, c'est la définition même de la République. L'école, ce n'est pas une voie publique, ce n'est pas un simple espace public. L'école, ça doit être lieu qui est autonome, un lieu qui est protégé, protégé du prosélytisme agressif, protégé de l'intolérance, protégé de la polémique. Donc je crois qu'il faut véritablement mettre toutes les religions à la même enseigne. C'est, je dirai l'intransigeante condition de neutralité, c'est ça la laïcité et il faut quand même aujourd'hui le dire bien fort."
Mais alors donc, la foi est effectivement de l'ordre du privé, de la conviction personnelle et ne doit en aucune façon s'exprimer sous une forme ou une autre, mais il y a un certain nombre de gens, y compris d'ailleurs dans la majorité qui disent, " oui, mais le principe même de la laïcité, c'est après tout un héritage de la religion catholique, parce qu'on a accepté très tôt qu'il fallait faire la division entre l'église et l'Etat. "
"Il ne faut pas revenir sur la loi de 1905 qui fait une différence totale entre l'Etat et l'église, bien évidemment, et les religions. Mais comment voulez vous apprendre à un enfant l'histoire ? Prenez l'histoire du 20ème siècle. Si vous savez qui vous avez devant vous, vous n'avez pas à le savoir, vous devez être libre quand vous êtes un professeur et un enseignant. C'est une affaire absolument fondamentale de la République. Qu'est ce que l'école ? L'école, c'est un lieu où l'on transmet la connaissance, et où on va de manière très républicaine récompenser le mérite, point. Ce n'est rien d'autre que ça."
Qu'est ce que vous répondez alors à Philippe de Villiers qui dit, " c'est absurde de vouloir interdire tout signe extérieur de religion, seuls les régimes totalitaires l'ont fait. "
"Je pense qu'aujourd'hui, on ne se rend pas compte - peut être parce qu'on n'habite pas dans les très grandes agglomérations - qu'il faut aider aujourd'hui toutes ces millions de personnes qui sont musulmans, parce qu'aujourd'hui, il faut quand même le savoir l'Islam est la deuxième religion en France. Ce sont des personnes parfaitement modérées, qui sont républicaines, qui croient à un Islam de France, ces personnes là, il faut les aider. Il faut aujourd'hui combattre les intégrismes. Si vous ne combattez pas les intégrismes, alors évidemment vous aurez les problèmes républicains, après. Ce n'est pas encore aujourd'hui, c'est pour dans 10 ans ou pour dans 20 ans, mais faire de la politique, s'engager publiquement, c'est ça. Moi je suis aujourd'hui maire de Toulouse, je peux vous assurer que dans l'agglomération de Toulouse, les choses sont totalement apaisées, mais si jamais un Imam venait à avoir des discours non républicains et intégristes, je serais là pour le combattre. A l'inverse, pratiquement la quasi totalité des personnes qui sont musulmanes ne posent pas problème. S'il y en a un qui est intégriste, alors il faut le combattre, c'est notre devoir de républicains."
Donc cette nouvelle législation sur la laïcité doit aussi aider les Français de confession musulman qui veulent avoir une vie républicaine laïque de pouvoir continuer à le faire, c'est ça l'idée ?
"Mais c'est vrai, et il faut également bien comprendre : cette loi, c'est une loi pour les religions dans leur ensemble, il ne s'agit pas de fustiger une religion ou l'autre, il s'agit de revenir dans un cadre républicain et laïque. C'est vraiment fondamental."
Est ce que vous attendez, par exemple, que les représentants religieux de l'Islam de France fassent effectivement la différence et disent qu'il faut séparer le temporel du spirituel, parce qu'il y a un certain nombre de religieux islamiques qui disent, dans l'Islam, il n'y a pas de différence entre justement le temporel et le spirituel.
"Vous avez raison. Il est important aujourd'hui qu'il y ait une différence entre le temporel et le spirituel. Nous sommes tous - on peut être athée, on peut avoir une religion - moi, je suis personnellement chrétien. Je pense en effet qu'il faut mettre sa vie en réalité avec ce que l'on pense de sa religion, mais ça ne doit absolument pas influer à un moment donné sur la République, ce que vous faites comme républicain, ce que vous faites comme professeur. C'est un lieu qui est un lieu sacré, je dirais, et j'ai envie de dire si je peux m'exprimer ainsi, là sur le plan républicain l'école. L'école est laïque et républicaine, point."
Une toute dernière question, donc pas de signes religieux, d'accord, et aussi pas de signes politiques, c'est prévu. Mais est ce qu'il faut aussi interdire, entre guillemets, les " signes commerciaux ", parce qu'on se rend compte que bien souvent, là aussi ça crée des différences entre enfants ? Est ce qu'il faut revenir à la blouse ou au tablier d'autrefois que l'on portait par dessus ses vêtements pour dissimuler les marques à la mode ou les pulls plus ou moins chics que l'on peut amener à l'école ?
"Ca ne vous a pas échappé qu'il y avait 200 000 personnes sur le Larzac le 11 août, qu'il y a aujourd'hui un énorme Forum social européen"
Oui avec les altermondialistes...
"Avec les altermondialistes. Il ne vous a pas échappé qu'il y a aujourd'hui un problème avec cette sorte de culture, de monoculture qui inonde le monde entier avec des marques, où tout le monde a envie de ressembler aux grands champions de foot ou de tennis etc. Là, il y a un problème qui se pose dans l'école : il y a ceux qui peuvent se payer les marques à la mode, les chaussures à la mode, et puis... Là, je crois qu'il faut quand même faire très attention. Il y a un moment où il ne faut pas que l'enfant d'origine modeste se sente aussi totalement, je dirais, dévalorisé. Il y a un débat sur l'école aujourd'hui. Moi, je ne peux pas le trancher comme cela. Mais j'avoue que si on m'interrogeait durant ce débat - et je vais le faire comme secrétaire général de l'UMP - je dirais quand qu'il faut faire très attention, il y a une dérive aujourd'hui sur le matérialisme purement fric, j'ai envie de dire, il faut faire attention à l'école."
Les altermondialistes justement qui sont réunis à Paris, vous trouvez que c'est bien, ce n'est pas bien, quel regard vous portez sur ce mouvement c'est juste un mouvement de contestation qui débouche sur rien. On a vu qu'il y avait un sondage où justement les Français trouvaient les idées intéressantes, mais au fond pas très réalistes.
"Ce sont de bonnes questions, mais il n'y a pas de réponses, pour l'instant. Mais écoutez, quand le mur de Berlin est tombé, tout le monde a dit... c'est réglé, c'est formidable, il n'y a plus qu'une société libérale, il n'y a plus que l'argent qui compte, et on va régler tout ça. Il y a ceux qui le regrettaient et ceux qui étaient très contents. On voit depuis l'Erika, la vache folle, le 11 septembre, la guerre d'Irak, ENRON, Metaleurop, on voit que les choses sont plus compliquées et que l'Etat qui était ringardisé eh bien reçoit de plus en plus de demandes sociales. Que toutes les politiques qui disent, " on ne veut plus d'acquis sociaux ", sont toutes battues dans les opinions publiques. Donc, je crois qu'on ne peut pas laisser aux opinions publiques uniquement l'argent comme seul paramètre qui se respecte.. Il faut plus de régulation, il faut mettre la question sociale au cur de la mondialisation. Il n'y a pas que les rentiers, les parachutes en or et la Bourse. Il y a aussi cet aspect pour lequel moi, je suis rentré aussi en politique, c'est à dire qu'il y a la réforme, il faut réformer, parfois c'est des réformes d'essence libérale, mais surtout il faut la justice sociale."
"Et la solidarité"
"Et la solidarité"
Un mot quand même sur la santé du gouvernement Raffarin. Le Premier ministre avouait hier qu'il traversait une période extrêmement difficile, A . Juppé qui tenait meeting dit, " on est derrière toi, Jean Pierre on te soutient ", mais on a en même le sentiment, parfois, d'un gouvernement où ça tire à hue et à dia. Raffarin il est à Matignon pour combien de temps, pour vous ? Je sais que la question n'est pas très politiquement correcte.
"Non, on n'est pas à Star Academy, on ne regarde pas qui sort et qui rentre."
Oh ! il y a parfois un peu de ça quand même en politique, non ?
"Non je ne suis là... Non ce que je crois, c'est n'est pas le rôle de la forme ou de la méforme, le problème, c'est de savoir si la situation est difficile ou pas. Aujourd'hui, on l'a bien vu qu'aux Etats Unis la croissance repart, mais en Europe depuis deux ans on n'est dans le trou, tous les pays européens. Et là, il faut regarder, pas la popularité mais le courage. Quel est le courage de J. P. Raffarin ? Il est grand, parce qu'enfin il s'attaque aux grandes réformes structurelles que ce pays a besoin."
Il tient le cap ?
"Il tient le cap, parce que quand il fait la réforme des retraites, on diminue les déficits pour demain. Lorsqu'il prépare l'assurance maladie, on sauve le problème de la santé publique pour les Français."
Donc il faut sauver le Soldat Raffarin ?
"Non, nous sommes avec J. P. Raffarin, on est derrière lui, on est derrière son courage, on est admiratif de son courage. Voilà ce que je peux vous dire, parce que la question est de savoir comment on prépare ce pays à la croissance qui revient. J. P. Raffarin, aujourd'hui prépare ce pays à la croissance qui revient et je crois que le courage doit être salué."
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 novembre 2003)