Texte intégral
Je réponds à cette question à la demande de Michel Barnier qui est actuellement en visite en Afrique.
Comme vous le soulignez, la situation dans le Darfour est pour nous une grave préoccupation, et ce pour deux raisons : le conflit provoque une terrible crise humanitaire ; il menace la stabilité de la région (Tchad et République centrafricaine) et du Soudan lui-même, compte tenu de la situation dans le sud du pays.
C'est pourquoi le ministre des Affaires étrangères s'était rendu au Tchad et au Soudan en février dernier.
La France s'est fortement impliquée avec ses partenaires européens, en soutien à la médiation du président Déby, dans les pourparlers de paix qui ont abouti à Ndjamena le 8 avril à la conclusion d'un accord de cessez-le-feu humanitaire entre le gouvernement soudanais et les rebelles.
Mais nous restons particulièrement vigilants. Cet accord doit être confirmé sur le terrain afin d'offrir un accès immédiat aux populations. Plusieurs missions humanitaires internationales se trouvent actuellement au Darfour.
La question a été évoquée dans le cadre de la Commission des Droits de l'Homme des Nations unies, qui vient de s'achever à Genève. Elle a donné lieu à une longue concertation entre l'Union européenne et le groupe africain qui a abouti à un accord sur un mécanisme concret de surveillance de la situation des Droits de l'Homme au Soudan. C'est un progrès, qui répond aux préoccupations exprimées par le Secrétaire général des Nations unies.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 avril 2004)
Comme vous le soulignez, la situation dans le Darfour est pour nous une grave préoccupation, et ce pour deux raisons : le conflit provoque une terrible crise humanitaire ; il menace la stabilité de la région (Tchad et République centrafricaine) et du Soudan lui-même, compte tenu de la situation dans le sud du pays.
C'est pourquoi le ministre des Affaires étrangères s'était rendu au Tchad et au Soudan en février dernier.
La France s'est fortement impliquée avec ses partenaires européens, en soutien à la médiation du président Déby, dans les pourparlers de paix qui ont abouti à Ndjamena le 8 avril à la conclusion d'un accord de cessez-le-feu humanitaire entre le gouvernement soudanais et les rebelles.
Mais nous restons particulièrement vigilants. Cet accord doit être confirmé sur le terrain afin d'offrir un accès immédiat aux populations. Plusieurs missions humanitaires internationales se trouvent actuellement au Darfour.
La question a été évoquée dans le cadre de la Commission des Droits de l'Homme des Nations unies, qui vient de s'achever à Genève. Elle a donné lieu à une longue concertation entre l'Union européenne et le groupe africain qui a abouti à un accord sur un mécanisme concret de surveillance de la situation des Droits de l'Homme au Soudan. C'est un progrès, qui répond aux préoccupations exprimées par le Secrétaire général des Nations unies.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 avril 2004)