Message de M. Charles Pasqua, président du RPF, adressé aux responsables du parti après les élections des instance départementales, Paris le 23 mars 2000.

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Texte intégral

Les élections de nos instances départementales s'achèvent. La construction de notre Rassemblement les rendaient nécessaires. Elles donnent aux responsables qui ont été désignés une légitimité qui dépasse les sensibilités anciennes. Ils seront désormais pleinement des cadres du RPF. A tous j'exprime mes sentiments de confiance.
Le caractère démocratique de ces élections a engendré des compétitions qui, si elles étaient normales, ont pris à certains moments un tour excessif.
Or l'enthousiasme, l'énergie qui s'étaient manifestés lors des élections européennes ne s'est pas démenti.
L'immense majorité de nos adhérents, et en particulier ceux qui n'avaient jamais rejoint un parti politique, veulent trouver au RPF un esprit de rassemblement, d'ouverture, de tolérance qui doit tous nous animer.
Notre objectif commun est clair : rétablir notre souveraineté nationale, rendre à notre peuple son pouvoir de décision, permettre la mise en oeuvre d'une politique qui corresponde réellement à ses voeux et non qui soit confisquée par des partis, des comités d'experts, ou des organismes supranationaux.
C'est lors de l'élection présidentielle, où j'incarnerai cet espoir, et des élections législatives qui l'accompagneront, que nous pourrons soutenir ce message, le seul qui puisse donner aux Français une raison d'espérer.
Il nous faut donc rassembler, rassembler, rassembler... et nous ouvrir à tous ceux qui sont prêts à nous rejoindre.
De même je vous demande d'associer sans tarder aux équipes départementales tous ceux qui auraient pu s'en trouver écartés et qui sont indispensables au développement de notre mouvement. L'intérêt général le commande.
Il faut maintenant regarder vers l'avenir. Président du RPF, désormais son candidat à la Présidence de la République, je suis le garant de notre unité. Je m'appuierai dans mon action sur toutes et tous, sans tenir compte d'anciennes appartenances aujourd'hui dépassées. Ce qui est en cause, c'est-à-dire l'existence même de notre Patrie, implique que toutes les énergies s'unissent.
L'espérance que nous avons fait naître nous impose un certain nombre de devoirs.
L'enjeu dépasse nos personnes. C'est de la pérennité de la France comme Nation maîtresse de son destin qu'il s'agit.
Ensemble, soyons à la hauteur de cette exigence.
(Source http://www.rpfi.org, le 19 août 2005)