Texte intégral
Monsieur le Président de la République,
Madame,
Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Madame et Monsieur les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire le plaisir et l'honneur que j'éprouve à vous retrouver, Monsieur le Président de la République, Madame, dans ces mêmes salons où nous avons déjeuné ensemble en janvier dernier.
Nous avions alors été très sensibles à votre souhait d'accomplir en France votre premier déplacement officiel à l'étranger. Nous sommes d'autant plus touchés de vous retrouver si rapidement.
Soyez sûr que nous voyons dans ce geste un symbole, assurément riche de promesses pour nos deux pays.
Monsieur le Président de la République,
Je ne vous apprendrai pas que la France est toujours attentive aux préoccupations de l'Azerbaïdjan. Son engagement permanent pour la recherche d'un règlement négocié et durable du conflit interminable du Haut-Karabagh en est une première et éclatante illustration.
Autre signe de notre intérêt pour votre pays, les entreprises françaises sont de plus en plus présentes en Azerbaïdjan. Airbus et Eurocopter viennent de signer des contrats substantiels tandis que des projets importants pourraient se préciser dans les secteurs de l'eau et de la couverture aérienne.
Enfin, sans s'immiscer dans votre politique intérieure, nous suivons de près les évolutions de votre scène politique et nous réjouissons de vos engagements en faveur de la consolidation de l'Etat de droit.
La grâce présidentielle accordée à 264 détenus le week-end dernier est notamment une marque évidente de votre détermination à respecter les engagements que vous avez souscrits en adhérant au Conseil de l'Europe.
Monsieur le Président de la République,
Si la France est attentive à tout ce qui concerne l'Azerbaïdjan, qui a su adopter des réformes courageuses qui donnent d'ores et déjà des résultats économiques probants, le Sénat de la République française, permettez-moi de le rappeler une nouvelle fois, y est sans doute plus attentif encore.
L'exposition " Bakou-Paris ", que nous avons inaugurée aujourd'hui, en est une vivante et plaisante illustration. La qualité des oeuvres exposées augure bien du potentiel que recèle notre coopération culturelle.
L'Azerbaïdjan figure ainsi parmi les pays au monde les plus aidés par le Sénat.
Outre une coopération interparlementaire active et régulière - qui doit beaucoup au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent - notre Haute assemblée s'est également fortement investie dans le projet d'ouverture d'un centre culturel français à Bakou (nous y avons consacré 150 000 euros sur 2003 et 2004). Je me félicite qu'il ouvre ses portes prochainement.
Enfin, depuis que je suis Président du Sénat, je me suis personnellement engagé en faveur de la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Après la première réunion, que j'avais organisée à Versailles en décembre 1999, une deuxième réunion s'est tenue à Tbilissi en 2001 et je présiderai -si mes électeurs le veulent bien- une troisième réunion de ce type le 4 novembre, à Versailles. M. ALESKEROV a été le premier à accepter mon invitation.
Monsieur le Président de la République, avant de conclure, j'aimerais, avec votre permission, m'adresser maintenant personnellement à votre épouse pour la féliciter chaleureusement de sa nomination, demain, comme ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO.
Tous mes voeux, Madame, pour un plein succès dans ces nouvelles et hautes fonctions.
Il est temps maintenant de vous laisser la parole, Monsieur le Président de la République.
Laissez-moi simplement lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !
(Source http://www.senat.fr, le 21 septembre 2004)
Madame,
Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les Sénateurs,
Madame et Monsieur les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire le plaisir et l'honneur que j'éprouve à vous retrouver, Monsieur le Président de la République, Madame, dans ces mêmes salons où nous avons déjeuné ensemble en janvier dernier.
Nous avions alors été très sensibles à votre souhait d'accomplir en France votre premier déplacement officiel à l'étranger. Nous sommes d'autant plus touchés de vous retrouver si rapidement.
Soyez sûr que nous voyons dans ce geste un symbole, assurément riche de promesses pour nos deux pays.
Monsieur le Président de la République,
Je ne vous apprendrai pas que la France est toujours attentive aux préoccupations de l'Azerbaïdjan. Son engagement permanent pour la recherche d'un règlement négocié et durable du conflit interminable du Haut-Karabagh en est une première et éclatante illustration.
Autre signe de notre intérêt pour votre pays, les entreprises françaises sont de plus en plus présentes en Azerbaïdjan. Airbus et Eurocopter viennent de signer des contrats substantiels tandis que des projets importants pourraient se préciser dans les secteurs de l'eau et de la couverture aérienne.
Enfin, sans s'immiscer dans votre politique intérieure, nous suivons de près les évolutions de votre scène politique et nous réjouissons de vos engagements en faveur de la consolidation de l'Etat de droit.
La grâce présidentielle accordée à 264 détenus le week-end dernier est notamment une marque évidente de votre détermination à respecter les engagements que vous avez souscrits en adhérant au Conseil de l'Europe.
Monsieur le Président de la République,
Si la France est attentive à tout ce qui concerne l'Azerbaïdjan, qui a su adopter des réformes courageuses qui donnent d'ores et déjà des résultats économiques probants, le Sénat de la République française, permettez-moi de le rappeler une nouvelle fois, y est sans doute plus attentif encore.
L'exposition " Bakou-Paris ", que nous avons inaugurée aujourd'hui, en est une vivante et plaisante illustration. La qualité des oeuvres exposées augure bien du potentiel que recèle notre coopération culturelle.
L'Azerbaïdjan figure ainsi parmi les pays au monde les plus aidés par le Sénat.
Outre une coopération interparlementaire active et régulière - qui doit beaucoup au dynamisme de notre collègue et ami Ambroise DUPONT, Président du Groupe interparlementaire France-Caucase, ici présent - notre Haute assemblée s'est également fortement investie dans le projet d'ouverture d'un centre culturel français à Bakou (nous y avons consacré 150 000 euros sur 2003 et 2004). Je me félicite qu'il ouvre ses portes prochainement.
Enfin, depuis que je suis Président du Sénat, je me suis personnellement engagé en faveur de la concertation entre les trois Parlements du Caucase du Sud. Après la première réunion, que j'avais organisée à Versailles en décembre 1999, une deuxième réunion s'est tenue à Tbilissi en 2001 et je présiderai -si mes électeurs le veulent bien- une troisième réunion de ce type le 4 novembre, à Versailles. M. ALESKEROV a été le premier à accepter mon invitation.
Monsieur le Président de la République, avant de conclure, j'aimerais, avec votre permission, m'adresser maintenant personnellement à votre épouse pour la féliciter chaleureusement de sa nomination, demain, comme ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO.
Tous mes voeux, Madame, pour un plein succès dans ces nouvelles et hautes fonctions.
Il est temps maintenant de vous laisser la parole, Monsieur le Président de la République.
Laissez-moi simplement lever mon verre à l'amitié entre nos deux peuples.
Vive l'Azerbaïdjan !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-azerbaïdjanaise !
(Source http://www.senat.fr, le 21 septembre 2004)