Texte intégral
Je voudrais simplement dire à Miguel Moratinos ainsi qu'à toute l'équipe du ministre qui l'entoure combien nous sommes touchés par les mots qu'il vient de prononcer et la chaleur de son accueil. Toute l'équipe des ministres français au nom desquels je vous dis ces quelques mots, tous nos collaborateurs sont très touchés de l'accueil qu'il ont reçu et en même temps, très heureux de participer à ce nouvel élan dans l'intensité et l'amitié de nos relations franco-espagnoles.
Je suis donc heureux de saluer également l'ensemble de votre équipe, de vos collaborateurs dans la diversité de leurs responsabilités politique, diplomatique et militaire.
Ma conviction, et Miguel la connaît, c'est que nous sommes à un moment très important et très grave du projet européen. Il faut faire attention, à la fois à ce qui se passe à l'intérieur de nos pays, parmi les citoyens et aux risques, que l'on voit tous les jours à la télévision, dans le monde qui nous entoure. Nous ne ferons pas face à ce défi démocratique à l'intérieur de l'Union et à ce défi politique de sécurité, de stabilité du monde si chacune de nos nations sont juxtaposées, indépendantes ou indifférentes les unes aux autres mais nous lui ferons face ensemble. Nous devons être ensemble en mutualisant nos efforts, et c'est en particulier vrai de l'Espagne et de la France. Je vais dire très franchement devant vous que, suivant ces questions européennes depuis maintenant quelques années, comme commissaire européen et aujourd'hui comme ministre, l'un des événements les plus importants pour relever ces défis me paraît être que l'Espagne aujourd'hui, comme nous l'avons vu il y a 48 heures avec l'Allemagne et la France et peut-être d'autres avec nos trois pays devienne le moteur de ce nouvel élan et de ce nouveau projet politique pour l'Europe.
Nous allons travailler dans cet esprit tout au long de cet après-midi et je voudrais conclure ces quelques mots en vous remerciant de nouveau pour votre accueil et en saluant Monsieur le Maire de Barcelone et mon ami Pasqual Maraguall parce que, tout le monde ne le sait pas ici, nous avons une très vieille complicité lui et moi, qui n'a rien à voir avec la politique mais qui a davantage à voir avec les Jeux olympiques.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 septembre 2004)