Texte intégral
Madame la Présidente du Haut Conseil à l'Intégration,
Monsieur le Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel,
Monsieur le Président de l'Institut du Monde Arabe,
Mesdames et Messieurs les Présidents, Directeurs et responsables des
chaînes de télévision publiques et privées,
Mesdames et Messieurs les membres du HCI,
Maître (François CHENG),
Monsieur le Directeur Général du Fonds d'Action et de Soutien pour
l'Intégration et la Lutte contre les Discriminations,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très honorée et très heureuse de clôturer cette riche journée d'échanges sur une question particulièrement importante pour la cohésion sociale et pour la défense de notre conception du pacte démocratique dans notre pays.
Je remercie tous les organisateurs et participants de ce colloque, premier du genre, que vous avez très opportunément choisi de tenir dans cet Institut de haute renommée.
Qu'il me soit permis d'adresser un témoignage de particulière gratitude à Blandine KRIEGEL, promoteur infatigable de cette cause et initiatrice de la rencontre d'aujourd'hui avec le Président BAUDIS.
Vous savez que le combat qui anime la Présidente du HCI et l'ensemble de ses membres répond à une priorité constante du Président de la République. Chacun connaît l'attachement du Chef de l'Etat au renforcement de la cohésion sociale dans le respect des diversités et des origines qui ont forgé l'identité et la force démocratique de la France.
Rendre plus présentes sur nos écrans les minorités dites visibles, rendre plus audibles sur nos ondes ces même majorités trop souvent silencieuses, mais aussi oeuvrer à une meilleure présence de ces populations dans les très nombreux métiers de l'audiovisuel : tel est l'objet et l'ambition de votre colloque, que j'ai grand plaisir à clôturer.
Le constat, bien connu, est celui d'une indéniable, d'une persistante, d'une préoccupante sous-représentation de certaines minorités à l'antenne et au micro, derrière l'antenne et derrière les micros.
La question ne se réduit pas à la promotion sur nos écrans et sur les plateaux de radiodiffusion d'individualités diverses. Qu'il faille s'employer à ce qu'il y ait davantage d'animateurs et de présentateurs emblématiques de la diversité française et davantage de programmes représentatifs du " vécu " et du patrimoine de toutes les composantes de notre société, voilà une préoccupation que nous partageons tous.
Cette ambition mérite davantage qu'un appel convenu et incantatoire à la mobilisation : elle appelle une réflexion précise, et surtout des actions ciblées et à effet très rapide.
J'ajoute que s'il est de la responsabilité commune des pouvoirs publics, des chaînes de télévision et de radio, des représentants de la profession, du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, des institutions et organismes compétents dont au premier chef le HCI de mener à bien cette ouverture de l'audiovisuel sur la pluralité de notre nation, rien ne se fera dans la durée sans le concours, tacite ou affirmé, des destinataires naturels de l'offre audiovisuelle que sont les millions de téléspectateurs et d'auditeurs de notre pays.
Si la trop grande blancheur de nos écrans constitue la pointe la plus visible du problème, il ne faudrait pas le limiter à la question du nombre de ceux qui apparaissent " en couleur " sur ces mêmes écrans. Techniciens de plateaux, membres des rédactions, responsables de programmation, élèves journalistes ou journalistes confirmés, ingénieurs du son, etc. : dans ce domaine aussi, nos écrans font, si vous me permettez ce mauvais jeu de mots, pâle figure.
Si nous ne pouvons nous résoudre à accepter passivement cet état de fait qui est comme une négation de la réalité de notre pays, c'est que l'audivisuel est non seulement un reflet important de notre société, mais aussi un champ qui doit concourir de façon active à la cohésion sociale.
L'influence considérable des médias sur la formation et l'évolution de l'opinion, leur contribution à la définition du pacte social et à la conception même que chacun se fait du " vivre ensemble ", voilà qui leur assigne une mission de première importance, inscrite au coeur de la cohésion nationale.
Or, si la télévision et la radio, qui tendent à nos contemporains l'image de notre société tout en contribuant à la façonner et à la faire évoluer, reproduisent des dysfonctionnements et des discriminations dont elle est le spectacle, alors leur rôle d'entreprises citoyennes s'en trouve gravement compromise.
Dans ce domaine, notre audiovisuel est en retard. En retard, peut-être, sur certains pays. Mais en retard surtout sur la réalité sociale de la France. Si bien que lorsqu'on dit de la télévision qu'elle est le " miroir de la société ", il faut hélas préciser que c'est, sur ce point, un miroir déformant.
On pourra bien sûr invoquer à loisir l'exemple de " stars " du petit ou du grand écran pour prouver que nos compatriotes dont les ancêtres n'étaient peutêtre pas tous Gaulois sont, en fait, bien présents dans l'audiovisuel. Mais la preuve du contraire est aisée à apporter. Bien des émissions, bien des fictions, bien des reportages, bien des spots publicitaires, font fi de la diversité des origines.
Et puis d'ailleurs, qui sont ces gens de couleur que l'on voit à la télévision ? Bien souvent des vedettes du sport ou des célébrités de la musique, dont la réussite certes réjouissante masque celle d'un grand nombre de Français dans les domaines les plus divers et dont les parents ou les grandsparents ne sont pas nés dans l'Hexagone : industrie, professions libérales, fonction publique . Dans la sphère économique, dans le monde associatif, dans l'administration, ils sont nombreux à avoir brillamment réussi et il faudrait davantage le faire savoir !
Des chaînes de télévision - appartenant ou non au service public - se sont très opportunément saisis du problème qui nous réunit aujourd'hui.
A ce titre, je tiens à saluer les nombreuses initiatives des différentes chaînes de l'audiovisuel français, qui ont marqué leur volonté d'assurer une meilleure représentation des minorités dans le cadre des conventions élaborées avec le CSA.
Qu'il me soit également permis, sans exclusive, d'évoquer les efforts récemment déployés par France Télévision au travers du " Plan d'action positive en faveur de l'intégration " mis en oeuvre par le Président TESSIER en lien avec les pouvoirs publics.
Le cahier des missions et des charges de France Télévision dispose que France 2, France 3 et France 5 doivent assurer une représentation de toutes les composantes constitutives de la société française.
L'action positive de France Télévision constitue une voie nouvelle pour renforcer cet objectif.
Jean-Louis BORLOO et moi-même vous apporterons notre concours actif dans l'accompagnement de cette démarche, qui vise notamment à favoriser en amont l'accès des personnes de toutes les " communautés " aux métiers de l'audiovisuel. Nous en suivrons très précisément les résultats.
C'est là, me semble-t-il, une nécessité pour donner enfin à la télévision publique les couleurs et la diversité culturelle qui lui font encore défaut. Une autre voie, beaucoup plus radicale, mais à laquelle je ne suis absolument pas favorable, est celle des quotas.
A cette position étrangère à notre tradition, je préfère des mécanismes fortement incitatifs et équilibrés tels que ceux qui ont été choisis par France Télévision.
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes tous résolument favorables à un meilleur accès des minorités dites visibles aux professions des médias, ainsi qu'au développement de programmes leur faisant une meilleure place.
Mieux refléter la richesse de notre pays, c'est aussi gagner sur un plan qui vous est cher : celui de l'enrichissement et du renouvellement de l'offre audiovisuelle.
Le présent colloque ouvre des pistes nouvelles pour promouvoir cet objectif essentiel.
Le second Comité interministériel à l'intégration qui se réunira cette année tiendra le plus grand compte de ses conclusions, dans le prolongement de la dernière réunion du comité interministériel à l'intégration en avril 2003 qui incitait déjà, vous vous en souvenez, la télévision publique à mieux témoigner de la diversité des composantes constitutives de la société française.
En effet, comme l'administration, le secteur public de l'audiovisuel doit donner l'exemple.
C'est ainsi que la future Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité voulue par le Président de la République et proposée par Bernard STASI combattra, partout où elles subsistent, les discriminations liées à l'origine.
Eclairée par les travaux et les préconisations du Haut Conseil à l'Intégration, elle veillera à ce que, non seulement l'audiovisuel ne développe pas en son sein certaines formes de discriminations, mais aussi et surtout à ce qu'il contribue sans relâche à éradiquer de notre société les discriminations - ostensibles ou insidieuses, manifestes ou latentes - dont celle-ci est encore trop souvent le théâtre.
La création de la Haute Autorité, par un texte que nous allons porter, Jean- Louis BORLOO et moi-même, avant la fin de l'année 2004, permettra à notre pays de mener une politique volontariste de lutte contre les discriminations, à l'instar de ce qui existe en Grande-Bretagne ou en Belgique.
Telle est la volonté du Président de la République et du Gouvernement.
L'audiovisuel nous dit ce qu'est la société, et où elle va. Révélateurs et acteurs des phénomènes sociaux, la télévision et la radio ont un rôle majeur à jouer dans le processus de cohésion nationale. Laboratoire d'expérimentation des réalités collectives, le monde de l'audiovisuel doit, plus que jamais, s'imposer comme un véritable catalyseur de l'intégration de tous.
" La télévision doit éclairer la vie, l'embellir, l'enrichir. Nous ne voulons pas un canon d'images, mais une télévision de toutes les couleurs ", écrivait dans les " Dossiers de l'audiovisuel " Jacques TOUBON qui, vous le savez, a été missionné par le Président de la République et le Premier Ministre pour établir le projet de Musée de l'Histoire de l'Immigration.
Notre télévision manque encore de couleurs. Une télévision de toutes les couleurs, c'est à l'évidence une chance nouvelle pour notre culture.
Je vous remercie de votre attention, en vous redisant tout le plaisir que j'ai eu à clôturer cette importante journée d'échanges.
(source http://www.ville.gouv.fr, le 19 mai 2004)
Monsieur le Président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel,
Monsieur le Président de l'Institut du Monde Arabe,
Mesdames et Messieurs les Présidents, Directeurs et responsables des
chaînes de télévision publiques et privées,
Mesdames et Messieurs les membres du HCI,
Maître (François CHENG),
Monsieur le Directeur Général du Fonds d'Action et de Soutien pour
l'Intégration et la Lutte contre les Discriminations,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très honorée et très heureuse de clôturer cette riche journée d'échanges sur une question particulièrement importante pour la cohésion sociale et pour la défense de notre conception du pacte démocratique dans notre pays.
Je remercie tous les organisateurs et participants de ce colloque, premier du genre, que vous avez très opportunément choisi de tenir dans cet Institut de haute renommée.
Qu'il me soit permis d'adresser un témoignage de particulière gratitude à Blandine KRIEGEL, promoteur infatigable de cette cause et initiatrice de la rencontre d'aujourd'hui avec le Président BAUDIS.
Vous savez que le combat qui anime la Présidente du HCI et l'ensemble de ses membres répond à une priorité constante du Président de la République. Chacun connaît l'attachement du Chef de l'Etat au renforcement de la cohésion sociale dans le respect des diversités et des origines qui ont forgé l'identité et la force démocratique de la France.
Rendre plus présentes sur nos écrans les minorités dites visibles, rendre plus audibles sur nos ondes ces même majorités trop souvent silencieuses, mais aussi oeuvrer à une meilleure présence de ces populations dans les très nombreux métiers de l'audiovisuel : tel est l'objet et l'ambition de votre colloque, que j'ai grand plaisir à clôturer.
Le constat, bien connu, est celui d'une indéniable, d'une persistante, d'une préoccupante sous-représentation de certaines minorités à l'antenne et au micro, derrière l'antenne et derrière les micros.
La question ne se réduit pas à la promotion sur nos écrans et sur les plateaux de radiodiffusion d'individualités diverses. Qu'il faille s'employer à ce qu'il y ait davantage d'animateurs et de présentateurs emblématiques de la diversité française et davantage de programmes représentatifs du " vécu " et du patrimoine de toutes les composantes de notre société, voilà une préoccupation que nous partageons tous.
Cette ambition mérite davantage qu'un appel convenu et incantatoire à la mobilisation : elle appelle une réflexion précise, et surtout des actions ciblées et à effet très rapide.
J'ajoute que s'il est de la responsabilité commune des pouvoirs publics, des chaînes de télévision et de radio, des représentants de la profession, du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, des institutions et organismes compétents dont au premier chef le HCI de mener à bien cette ouverture de l'audiovisuel sur la pluralité de notre nation, rien ne se fera dans la durée sans le concours, tacite ou affirmé, des destinataires naturels de l'offre audiovisuelle que sont les millions de téléspectateurs et d'auditeurs de notre pays.
Si la trop grande blancheur de nos écrans constitue la pointe la plus visible du problème, il ne faudrait pas le limiter à la question du nombre de ceux qui apparaissent " en couleur " sur ces mêmes écrans. Techniciens de plateaux, membres des rédactions, responsables de programmation, élèves journalistes ou journalistes confirmés, ingénieurs du son, etc. : dans ce domaine aussi, nos écrans font, si vous me permettez ce mauvais jeu de mots, pâle figure.
Si nous ne pouvons nous résoudre à accepter passivement cet état de fait qui est comme une négation de la réalité de notre pays, c'est que l'audivisuel est non seulement un reflet important de notre société, mais aussi un champ qui doit concourir de façon active à la cohésion sociale.
L'influence considérable des médias sur la formation et l'évolution de l'opinion, leur contribution à la définition du pacte social et à la conception même que chacun se fait du " vivre ensemble ", voilà qui leur assigne une mission de première importance, inscrite au coeur de la cohésion nationale.
Or, si la télévision et la radio, qui tendent à nos contemporains l'image de notre société tout en contribuant à la façonner et à la faire évoluer, reproduisent des dysfonctionnements et des discriminations dont elle est le spectacle, alors leur rôle d'entreprises citoyennes s'en trouve gravement compromise.
Dans ce domaine, notre audiovisuel est en retard. En retard, peut-être, sur certains pays. Mais en retard surtout sur la réalité sociale de la France. Si bien que lorsqu'on dit de la télévision qu'elle est le " miroir de la société ", il faut hélas préciser que c'est, sur ce point, un miroir déformant.
On pourra bien sûr invoquer à loisir l'exemple de " stars " du petit ou du grand écran pour prouver que nos compatriotes dont les ancêtres n'étaient peutêtre pas tous Gaulois sont, en fait, bien présents dans l'audiovisuel. Mais la preuve du contraire est aisée à apporter. Bien des émissions, bien des fictions, bien des reportages, bien des spots publicitaires, font fi de la diversité des origines.
Et puis d'ailleurs, qui sont ces gens de couleur que l'on voit à la télévision ? Bien souvent des vedettes du sport ou des célébrités de la musique, dont la réussite certes réjouissante masque celle d'un grand nombre de Français dans les domaines les plus divers et dont les parents ou les grandsparents ne sont pas nés dans l'Hexagone : industrie, professions libérales, fonction publique . Dans la sphère économique, dans le monde associatif, dans l'administration, ils sont nombreux à avoir brillamment réussi et il faudrait davantage le faire savoir !
Des chaînes de télévision - appartenant ou non au service public - se sont très opportunément saisis du problème qui nous réunit aujourd'hui.
A ce titre, je tiens à saluer les nombreuses initiatives des différentes chaînes de l'audiovisuel français, qui ont marqué leur volonté d'assurer une meilleure représentation des minorités dans le cadre des conventions élaborées avec le CSA.
Qu'il me soit également permis, sans exclusive, d'évoquer les efforts récemment déployés par France Télévision au travers du " Plan d'action positive en faveur de l'intégration " mis en oeuvre par le Président TESSIER en lien avec les pouvoirs publics.
Le cahier des missions et des charges de France Télévision dispose que France 2, France 3 et France 5 doivent assurer une représentation de toutes les composantes constitutives de la société française.
L'action positive de France Télévision constitue une voie nouvelle pour renforcer cet objectif.
Jean-Louis BORLOO et moi-même vous apporterons notre concours actif dans l'accompagnement de cette démarche, qui vise notamment à favoriser en amont l'accès des personnes de toutes les " communautés " aux métiers de l'audiovisuel. Nous en suivrons très précisément les résultats.
C'est là, me semble-t-il, une nécessité pour donner enfin à la télévision publique les couleurs et la diversité culturelle qui lui font encore défaut. Une autre voie, beaucoup plus radicale, mais à laquelle je ne suis absolument pas favorable, est celle des quotas.
A cette position étrangère à notre tradition, je préfère des mécanismes fortement incitatifs et équilibrés tels que ceux qui ont été choisis par France Télévision.
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes tous résolument favorables à un meilleur accès des minorités dites visibles aux professions des médias, ainsi qu'au développement de programmes leur faisant une meilleure place.
Mieux refléter la richesse de notre pays, c'est aussi gagner sur un plan qui vous est cher : celui de l'enrichissement et du renouvellement de l'offre audiovisuelle.
Le présent colloque ouvre des pistes nouvelles pour promouvoir cet objectif essentiel.
Le second Comité interministériel à l'intégration qui se réunira cette année tiendra le plus grand compte de ses conclusions, dans le prolongement de la dernière réunion du comité interministériel à l'intégration en avril 2003 qui incitait déjà, vous vous en souvenez, la télévision publique à mieux témoigner de la diversité des composantes constitutives de la société française.
En effet, comme l'administration, le secteur public de l'audiovisuel doit donner l'exemple.
C'est ainsi que la future Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité voulue par le Président de la République et proposée par Bernard STASI combattra, partout où elles subsistent, les discriminations liées à l'origine.
Eclairée par les travaux et les préconisations du Haut Conseil à l'Intégration, elle veillera à ce que, non seulement l'audiovisuel ne développe pas en son sein certaines formes de discriminations, mais aussi et surtout à ce qu'il contribue sans relâche à éradiquer de notre société les discriminations - ostensibles ou insidieuses, manifestes ou latentes - dont celle-ci est encore trop souvent le théâtre.
La création de la Haute Autorité, par un texte que nous allons porter, Jean- Louis BORLOO et moi-même, avant la fin de l'année 2004, permettra à notre pays de mener une politique volontariste de lutte contre les discriminations, à l'instar de ce qui existe en Grande-Bretagne ou en Belgique.
Telle est la volonté du Président de la République et du Gouvernement.
L'audiovisuel nous dit ce qu'est la société, et où elle va. Révélateurs et acteurs des phénomènes sociaux, la télévision et la radio ont un rôle majeur à jouer dans le processus de cohésion nationale. Laboratoire d'expérimentation des réalités collectives, le monde de l'audiovisuel doit, plus que jamais, s'imposer comme un véritable catalyseur de l'intégration de tous.
" La télévision doit éclairer la vie, l'embellir, l'enrichir. Nous ne voulons pas un canon d'images, mais une télévision de toutes les couleurs ", écrivait dans les " Dossiers de l'audiovisuel " Jacques TOUBON qui, vous le savez, a été missionné par le Président de la République et le Premier Ministre pour établir le projet de Musée de l'Histoire de l'Immigration.
Notre télévision manque encore de couleurs. Une télévision de toutes les couleurs, c'est à l'évidence une chance nouvelle pour notre culture.
Je vous remercie de votre attention, en vous redisant tout le plaisir que j'ai eu à clôturer cette importante journée d'échanges.
(source http://www.ville.gouv.fr, le 19 mai 2004)