Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Messieurs les Ministres,
Mes chers amis,
" Le parti radical c'est le laboratoire de recherche et de développement de l'UMP " disait Michel Thiollière dans son discours d'ouverture.
J'ai envie de te répondre Michel qu'après ce 105ème Congrès à Saint-Etienne, chez toi, le Parti radical c'est aussi l'axe humaniste, social et républicain de la majorité.
C'est un parti enraciné dans notre histoire et qui ressent aujourd'hui venir vers lui l'appel de la modernité qui va lui redonner sa plénitude politique.
Il demeure le creuset à l'intérieur duquel la démocratie républicaine ne cesse de se revivifier.
Sa légitimité historique est indispensable à tout équilibre majoritaire. En fait, c'est un vieux parti en pleine jeunesse.
Pendant ces trois jours, nous avons choisi de discuter, de débattre avec une méthode, celle de partir du quotidien, du réel, pour le comprendre, le redessiner, et l'imaginer autour des valeurs humanistes et républicaines qui sont les nôtres.
Nous avons voulu être au plus près des français, lorsqu'ils se posent ces interrogations à la fois simples et fondamentales :
Comment se loger ? Maintenir son pouvoir d'achat ? Comment réduire les charges qui accablent les entreprises ? Quel parcours éducatif pour nos enfants ? Quelle qualité de vie ? Comment vivre nos différences et notre sexualité ? Comment affronter notre mort ? Comment vivre sa spiritualité ou son athéisme et en tout état de cause préserver la laïcité ?
En fait, quelle société voulons-nous construire en ce début de XXIe?
Le Parti radical relève ces défis.
Depuis un an nous avons beaucoup travaillé.
- Par le renouveau des adhérents,
- des parlementaires (Michel Zumkeller, député de Belfort, Dominique Paillé, député des deux Sèvres, Véronique Mathieu, députée européenne, Maryse Joissains)
- des associations et groupements amis, Aujourd'hui Autrement de Jean-Luc Romero, le collectif Respect Frédéric Bard
Enfin et bien sur, adossé au Parti Radical, il y a le Nouveau Contrat Social, notre club de pensée, héritage d'Edgar Faure.
Le NCS a joué un rôle d'agitateur de pensée, aux lisières de la majorité d'alors, pour donner naissance à des majorités d'idées.
Le NCS a permis de rapprocher des femmes et des hommes qui se croyaient séparés et qui, au fond, ne l'étaient que par des circonstances de la vie politique.
Trente ans plus tard, avec Jean Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Xavier Bertrand, Laurent Hénart, et de nombreuses autres personnalités de l'UDF, du centre gauche et de gauche, nous allons proposer ensemble aux français une méthode.
Une méthode qui ouvrira les portes d'un nouvel espace fait d'audace, de liberté de parole et d'apaisement social.
Prochain rendez-vous début 2005 sur l'Europe avec le NCS.
Avec le Parti Radical, avec le NCS, notre objectif est clair, notre choix sans ambiguïté :
Nous disons :
- Non à une France ultra libérale et du laisser faire
- Non aussi à une France de l'assistanat prolongé et de la déresponsabilisation
- Oui à une France plus juste, innovante, créative, participative et engagée. Une France qui sait prendre en compte à la fois les grands principes de la solidarité, de l'efficacité économique et les exigences de son temps pour les assumer.
Le débat entre Nicolas Sarkozy et Jean Louis Borloo sur la répartition des recettes fiscales a été une illustration des décisions justes prises pour la France : réduction des déficits publics et financement du plan de cohésion sociale.
Car notre gouvernement, Jean Pierre, il faut le dire, fait du bon travail, et cela dans une période particulièrement difficile.
A ce moment de ma réflexion, je ne peux pas m'autoriser l'impasse sur l'attitude personnelle de François Bayrou.
Je suis excédé - et je sais que vous l'êtes aussi - quand un homme politique par sa seule ambition présidentielle, n'hésite pas à jouer contre son camp, quitte à mettre en difficulté ses propres élus et ses alliés les plus proches.
En politique, régler des comptes personnels n'est pas une attitude adulte.
En votant contre le budget de la Sécurité sociale avec François Hollande, en servant ainsi volontairement de faire-valoir au PS, tout le monde sait malheureusement que François Bayrou vote en fait contre Philippe Douste-Blazy. But contre son camp !
Il vote contre non pas parce que la réforme du ministre de la santé est mauvaise, elle est au contraire, je tiens à le souligner efficace et équilibrée.
Non, François Bayrou vote contre Philippe Douste Blazy, uniquement parce qu'il ne lui pardonne pas - comme à nous d'ailleurs - d'avoir quitté une UDF qui était devenue exclusivement une formation à sa dévotion. C'est à la fois désolant et inquiétant.
But contre son camp !
Pour compléter le palmarès des stratégies personnelles, je vais en évoquer une autre, non moins consternante, celle de Laurent Fabius.
En choisissant de prendre au sein du PS un chemin surprenant et caricatural, celui du non au référendum sur la constitution européenne, il joue lui aussi perso.
Il fait le choix d'exposer la France à des risques dans l'Europe pour ses seules arrière-pensées présidentielles. C'est grave.
Laurent Fabius a rejoint le repli nationaliste et les archaïques, racolant à l'extrême gauche et trompant même celui qui avait fait de lui un Premier ministre en 1984 en justifiant ses choix européens : François Mitterrand.
L'édification de la constitution européenne mérite que l'on soit capable de dépasser la petite ambition personnelle, les petites stratégies électoralistes.
C'est l'histoire de nos pays, du continent européen qui est en train de se construire. Cette Constitution européenne établit un pont entre le présent et l'avenir sur lequel les générations vont pouvoir passer.
C'est une responsabilité capitale.
C'est pourquoi, la campagne pour le OUI au référendum doit maintenant très vite être lancée, et je le dis devant Jean-Pierre Raffarin, nous avons besoin que le Gouvernement tout entier s'y investisse à fond, qu'il soit tonique, innovant, convaincant sur ce sujet capital.
Il est urgent d'expliquer à nos concitoyens les raisons du OUI, les risques du NON, si nous voulons faire gagner la France en 2005.
2005 sera l'année du référendum sur la Constitution européenne, 2005 sera aussi l'année anniversaire de la loi de 1905.
Tu te doutais, Nicolas, qu'ici, chez les Radicaux, ce thème serait abordé.
Afin que soit évité tout contresens, je voudrais d'abord rappeler que la loi de 1905 est une loi de liberté.
La laïcité n'est pas la condamnation de toute religion. Elle n'est pas non plus synonyme d'athéisme.
Elle est, et c'est fondamental à mes yeux, le principe selon lequel la religion quelle qu'elle soit ne doit pas interférer dans l'expression et l'action de la vie de l'Etat. Il y a la sphère privée et la sphère publique, sans passerelle.
Les radicaux ont un désaccord avec toi, Nicolas, lorsque tu affirmes dans ton livre que l'on ne peut aujourd'hui, je te cite, " éduquer les jeunes en s'appuyant exclusivement sur des valeurs temporelles, matérielles, voire même républicaines. "
Nicolas, pour moi, les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, de fraternité, sont des valeurs spirituelles.
Je pense par contre que nous souffrons d'un manque de République dans notre Pays. Il est de notre rôle à tous, de redonner à la morale républicaine ses lettres d'efficacité.
J'ai relu attentivement la loi de 1905. Elle n'a pas à être modifiée pour être aménagée. Si l'UMP décidait de toucher à la loi de 1905, je convoquerai un congrès extraordinaire du Parti radical.
Alain Bauer dans une récente interview au Point, disait très justement : " il ne faut ni favoriser, ni stigmatiser l'Islam ".
Il proposait, entre autres, la création d'une fondation pour le culte musulman qui abriterait tous les dons privés par souscription ou donation et utiliserait cet argent dans des conditions sereines pour la construction de lieux de cultes et la formation des imams.
C'est une bonne mesure, il y en a d'autres, le parti radical y travaille et fera des propositions. Mais je tiens à le dire ici.
Mers chers amis, en 2005, la France doit gagner. Mais elle doit gagner aussi en 2007 et 2008.
En mars dernier, Monsieur le Premier ministre, notre défaite électorale fut marquante. Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est que pour la première fois depuis les lois de décentralisation en 1982, nous ne détenons plus la majorité des conseils généraux, et la présidence de l'union des départements de France.
Après les belles conquêtes de 1982 à 1992, nous venons en une décennie, de perdre tous nos gains soit une trentaine de départements en 10 ans.
Notre premier objectif de reconquête pour 2008 est celui-là.
Il est aussi primordial pour nos Députés. Aujourd'hui, pour la première fois, ils sont minoritaires dans leur département et leur région.
Cet état de fait impose une vigilance totale. Si nous tardons à préparer les prochaines échéances, nous les perdrons.
Faisons de l'UMP une formation politique territoriale, moderne et décentralisée, avec une véritable organisation régionale, pour soutenir nos conseillers régionaux minoritaires et nous adapter à l'émergence des grandes circonscriptions régionales.
Nous devrons également créer un mouvement national de tous les élus locaux de la majorité et mettre en place des cycles de formations pour ses élus.
Le Parti radical est au service de ton gouvernement Jean Pierre, il est au service de l'UMP Nicolas.
Vous l'aurez compris. Fidèle et loyal, utile au pays, le Parti radical s'inscrit dans ce pôle social et humaniste qui caractérise à la fois son histoire, et les aspirations de la France d'aujourd'hui.
Nicolas, tu disais à Avoriaz :
" On ne dirige pas une formation politique en 2004 comme on le faisait il y a 20 ans. Il faut davantage de collectif, de participatif, de démocratie, d'échange "
Et tu rajoutais :
" Gaullistes, centristes, libéraux, radicaux, nous allons constituer une nouvelle équipe pour la France "
Oui, ensemble nous allons constituer cette grande équipe.
En sachant additionner et ne pas soustraire,
En sachant convaincre et ne pas contraindre,
En sachant respecter les échéances et ne pas brûler les étapes,
En sachant considérer nos partenaires et ne pas les offenser.
Les radicaux sont prêts à travailler, au service de toute la majorité, pour la France et pour l'Europe.
(Source http://www.partiradical.net, le 19 novembre 2004)
Messieurs les Ministres,
Mes chers amis,
" Le parti radical c'est le laboratoire de recherche et de développement de l'UMP " disait Michel Thiollière dans son discours d'ouverture.
J'ai envie de te répondre Michel qu'après ce 105ème Congrès à Saint-Etienne, chez toi, le Parti radical c'est aussi l'axe humaniste, social et républicain de la majorité.
C'est un parti enraciné dans notre histoire et qui ressent aujourd'hui venir vers lui l'appel de la modernité qui va lui redonner sa plénitude politique.
Il demeure le creuset à l'intérieur duquel la démocratie républicaine ne cesse de se revivifier.
Sa légitimité historique est indispensable à tout équilibre majoritaire. En fait, c'est un vieux parti en pleine jeunesse.
Pendant ces trois jours, nous avons choisi de discuter, de débattre avec une méthode, celle de partir du quotidien, du réel, pour le comprendre, le redessiner, et l'imaginer autour des valeurs humanistes et républicaines qui sont les nôtres.
Nous avons voulu être au plus près des français, lorsqu'ils se posent ces interrogations à la fois simples et fondamentales :
Comment se loger ? Maintenir son pouvoir d'achat ? Comment réduire les charges qui accablent les entreprises ? Quel parcours éducatif pour nos enfants ? Quelle qualité de vie ? Comment vivre nos différences et notre sexualité ? Comment affronter notre mort ? Comment vivre sa spiritualité ou son athéisme et en tout état de cause préserver la laïcité ?
En fait, quelle société voulons-nous construire en ce début de XXIe?
Le Parti radical relève ces défis.
Depuis un an nous avons beaucoup travaillé.
- Par le renouveau des adhérents,
- des parlementaires (Michel Zumkeller, député de Belfort, Dominique Paillé, député des deux Sèvres, Véronique Mathieu, députée européenne, Maryse Joissains)
- des associations et groupements amis, Aujourd'hui Autrement de Jean-Luc Romero, le collectif Respect Frédéric Bard
Enfin et bien sur, adossé au Parti Radical, il y a le Nouveau Contrat Social, notre club de pensée, héritage d'Edgar Faure.
Le NCS a joué un rôle d'agitateur de pensée, aux lisières de la majorité d'alors, pour donner naissance à des majorités d'idées.
Le NCS a permis de rapprocher des femmes et des hommes qui se croyaient séparés et qui, au fond, ne l'étaient que par des circonstances de la vie politique.
Trente ans plus tard, avec Jean Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Xavier Bertrand, Laurent Hénart, et de nombreuses autres personnalités de l'UDF, du centre gauche et de gauche, nous allons proposer ensemble aux français une méthode.
Une méthode qui ouvrira les portes d'un nouvel espace fait d'audace, de liberté de parole et d'apaisement social.
Prochain rendez-vous début 2005 sur l'Europe avec le NCS.
Avec le Parti Radical, avec le NCS, notre objectif est clair, notre choix sans ambiguïté :
Nous disons :
- Non à une France ultra libérale et du laisser faire
- Non aussi à une France de l'assistanat prolongé et de la déresponsabilisation
- Oui à une France plus juste, innovante, créative, participative et engagée. Une France qui sait prendre en compte à la fois les grands principes de la solidarité, de l'efficacité économique et les exigences de son temps pour les assumer.
Le débat entre Nicolas Sarkozy et Jean Louis Borloo sur la répartition des recettes fiscales a été une illustration des décisions justes prises pour la France : réduction des déficits publics et financement du plan de cohésion sociale.
Car notre gouvernement, Jean Pierre, il faut le dire, fait du bon travail, et cela dans une période particulièrement difficile.
A ce moment de ma réflexion, je ne peux pas m'autoriser l'impasse sur l'attitude personnelle de François Bayrou.
Je suis excédé - et je sais que vous l'êtes aussi - quand un homme politique par sa seule ambition présidentielle, n'hésite pas à jouer contre son camp, quitte à mettre en difficulté ses propres élus et ses alliés les plus proches.
En politique, régler des comptes personnels n'est pas une attitude adulte.
En votant contre le budget de la Sécurité sociale avec François Hollande, en servant ainsi volontairement de faire-valoir au PS, tout le monde sait malheureusement que François Bayrou vote en fait contre Philippe Douste-Blazy. But contre son camp !
Il vote contre non pas parce que la réforme du ministre de la santé est mauvaise, elle est au contraire, je tiens à le souligner efficace et équilibrée.
Non, François Bayrou vote contre Philippe Douste Blazy, uniquement parce qu'il ne lui pardonne pas - comme à nous d'ailleurs - d'avoir quitté une UDF qui était devenue exclusivement une formation à sa dévotion. C'est à la fois désolant et inquiétant.
But contre son camp !
Pour compléter le palmarès des stratégies personnelles, je vais en évoquer une autre, non moins consternante, celle de Laurent Fabius.
En choisissant de prendre au sein du PS un chemin surprenant et caricatural, celui du non au référendum sur la constitution européenne, il joue lui aussi perso.
Il fait le choix d'exposer la France à des risques dans l'Europe pour ses seules arrière-pensées présidentielles. C'est grave.
Laurent Fabius a rejoint le repli nationaliste et les archaïques, racolant à l'extrême gauche et trompant même celui qui avait fait de lui un Premier ministre en 1984 en justifiant ses choix européens : François Mitterrand.
L'édification de la constitution européenne mérite que l'on soit capable de dépasser la petite ambition personnelle, les petites stratégies électoralistes.
C'est l'histoire de nos pays, du continent européen qui est en train de se construire. Cette Constitution européenne établit un pont entre le présent et l'avenir sur lequel les générations vont pouvoir passer.
C'est une responsabilité capitale.
C'est pourquoi, la campagne pour le OUI au référendum doit maintenant très vite être lancée, et je le dis devant Jean-Pierre Raffarin, nous avons besoin que le Gouvernement tout entier s'y investisse à fond, qu'il soit tonique, innovant, convaincant sur ce sujet capital.
Il est urgent d'expliquer à nos concitoyens les raisons du OUI, les risques du NON, si nous voulons faire gagner la France en 2005.
2005 sera l'année du référendum sur la Constitution européenne, 2005 sera aussi l'année anniversaire de la loi de 1905.
Tu te doutais, Nicolas, qu'ici, chez les Radicaux, ce thème serait abordé.
Afin que soit évité tout contresens, je voudrais d'abord rappeler que la loi de 1905 est une loi de liberté.
La laïcité n'est pas la condamnation de toute religion. Elle n'est pas non plus synonyme d'athéisme.
Elle est, et c'est fondamental à mes yeux, le principe selon lequel la religion quelle qu'elle soit ne doit pas interférer dans l'expression et l'action de la vie de l'Etat. Il y a la sphère privée et la sphère publique, sans passerelle.
Les radicaux ont un désaccord avec toi, Nicolas, lorsque tu affirmes dans ton livre que l'on ne peut aujourd'hui, je te cite, " éduquer les jeunes en s'appuyant exclusivement sur des valeurs temporelles, matérielles, voire même républicaines. "
Nicolas, pour moi, les valeurs républicaines de liberté, d'égalité, de fraternité, sont des valeurs spirituelles.
Je pense par contre que nous souffrons d'un manque de République dans notre Pays. Il est de notre rôle à tous, de redonner à la morale républicaine ses lettres d'efficacité.
J'ai relu attentivement la loi de 1905. Elle n'a pas à être modifiée pour être aménagée. Si l'UMP décidait de toucher à la loi de 1905, je convoquerai un congrès extraordinaire du Parti radical.
Alain Bauer dans une récente interview au Point, disait très justement : " il ne faut ni favoriser, ni stigmatiser l'Islam ".
Il proposait, entre autres, la création d'une fondation pour le culte musulman qui abriterait tous les dons privés par souscription ou donation et utiliserait cet argent dans des conditions sereines pour la construction de lieux de cultes et la formation des imams.
C'est une bonne mesure, il y en a d'autres, le parti radical y travaille et fera des propositions. Mais je tiens à le dire ici.
Mers chers amis, en 2005, la France doit gagner. Mais elle doit gagner aussi en 2007 et 2008.
En mars dernier, Monsieur le Premier ministre, notre défaite électorale fut marquante. Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est que pour la première fois depuis les lois de décentralisation en 1982, nous ne détenons plus la majorité des conseils généraux, et la présidence de l'union des départements de France.
Après les belles conquêtes de 1982 à 1992, nous venons en une décennie, de perdre tous nos gains soit une trentaine de départements en 10 ans.
Notre premier objectif de reconquête pour 2008 est celui-là.
Il est aussi primordial pour nos Députés. Aujourd'hui, pour la première fois, ils sont minoritaires dans leur département et leur région.
Cet état de fait impose une vigilance totale. Si nous tardons à préparer les prochaines échéances, nous les perdrons.
Faisons de l'UMP une formation politique territoriale, moderne et décentralisée, avec une véritable organisation régionale, pour soutenir nos conseillers régionaux minoritaires et nous adapter à l'émergence des grandes circonscriptions régionales.
Nous devrons également créer un mouvement national de tous les élus locaux de la majorité et mettre en place des cycles de formations pour ses élus.
Le Parti radical est au service de ton gouvernement Jean Pierre, il est au service de l'UMP Nicolas.
Vous l'aurez compris. Fidèle et loyal, utile au pays, le Parti radical s'inscrit dans ce pôle social et humaniste qui caractérise à la fois son histoire, et les aspirations de la France d'aujourd'hui.
Nicolas, tu disais à Avoriaz :
" On ne dirige pas une formation politique en 2004 comme on le faisait il y a 20 ans. Il faut davantage de collectif, de participatif, de démocratie, d'échange "
Et tu rajoutais :
" Gaullistes, centristes, libéraux, radicaux, nous allons constituer une nouvelle équipe pour la France "
Oui, ensemble nous allons constituer cette grande équipe.
En sachant additionner et ne pas soustraire,
En sachant convaincre et ne pas contraindre,
En sachant respecter les échéances et ne pas brûler les étapes,
En sachant considérer nos partenaires et ne pas les offenser.
Les radicaux sont prêts à travailler, au service de toute la majorité, pour la France et pour l'Europe.
(Source http://www.partiradical.net, le 19 novembre 2004)