Texte intégral
Il confirme ce soir non pas sa volonté de démocratiser les institutions de la République, mais son souhait de se limiter à réduire à cinq ans la durée du mandat présidentiel.
Il est motivé, c'est évident, par des considérations de convenances personnelles liées à la compétition présidentielle.
Il a choisi le " quinquennat sec ". Cela va renforcer le caractère personnel du pouvoir, affaiblir le rôle du Parlement et appauvrir le pluralisme.
Le Président de la République m'est apparu redouter que les Françaises et les Français refusent de cautionner ce qu'il faut bien appeler une opération politicienne.
Jacques Chirac appelle à la mobilisation. Ce qu'il craint, visiblement, ce n'est pas tant le non, mais bien une abstention massive qui exprimerait, à la fois, le rejet de cette mascarade et l'affirmation d'une exigence de réelle démocratisation des institutions.
C'est pourquoi, la proposition d'abstention critique et active - sur laquelle nous consultons nos adhérents - porte l'ambition de rassembler une majorité de nos concitoyens qui veulent être entendus et respectés.
Cette réponse populaire deviendrait dès lors un acte politique fort dont tous les initiateurs du "quinquennat sec" seraient bien obligés de tenir compte.
Ce serait effectivement un véritable séisme politique qui modifierait la donne jusqu'à ouvrir des perspectives positives pour une réelle démocratisation des institutions et de la vie politique.
(source http://www.pcf.fr, le 18 décembre 2002)
Il est motivé, c'est évident, par des considérations de convenances personnelles liées à la compétition présidentielle.
Il a choisi le " quinquennat sec ". Cela va renforcer le caractère personnel du pouvoir, affaiblir le rôle du Parlement et appauvrir le pluralisme.
Le Président de la République m'est apparu redouter que les Françaises et les Français refusent de cautionner ce qu'il faut bien appeler une opération politicienne.
Jacques Chirac appelle à la mobilisation. Ce qu'il craint, visiblement, ce n'est pas tant le non, mais bien une abstention massive qui exprimerait, à la fois, le rejet de cette mascarade et l'affirmation d'une exigence de réelle démocratisation des institutions.
C'est pourquoi, la proposition d'abstention critique et active - sur laquelle nous consultons nos adhérents - porte l'ambition de rassembler une majorité de nos concitoyens qui veulent être entendus et respectés.
Cette réponse populaire deviendrait dès lors un acte politique fort dont tous les initiateurs du "quinquennat sec" seraient bien obligés de tenir compte.
Ce serait effectivement un véritable séisme politique qui modifierait la donne jusqu'à ouvrir des perspectives positives pour une réelle démocratisation des institutions et de la vie politique.
(source http://www.pcf.fr, le 18 décembre 2002)