Texte intégral
Extraits
On ne sait pas combien l'affaire Executive Life nous coûtera, mais on sait qu'elle nous coûtera beaucoup de millions de dollars, si on a bien compris et on note aussi que sur le sujet, eh bien les socialistes n'ont pas grand chose à dire. Executive Life, ça ne vous inspire rien, F. Hollande ?
- " Je pense que là vous êtes injuste à l'égard des socialistes, puisque nous avons dit la seule chose qu'il fallait dire. "
Ah ben, répétez-le ce matin sur RTL.
- " C'est-à-dire : nous voulons tout connaître. Nous voulons tout savoir et le Parlement doit être le lieu où la transparence doit être donnée. "
Mais par exemple, F. Pinault réclame depuis début septembre une commission d'enquête parlementaire. On n'a pas entendu un socialiste relayer cette demande.
- " C'est faux. Nous avons demandé depuis longtemps une mission parlementaire, non pas une commission d'enquête parce qu'il y a des procès précisément. Mais nous avons souhaité que toute la lumière soit faite. Pourquoi ? Parce que les auditeurs sont tout à fait conscients du sujet, même s'ils n'en connaissent pas tous les détails. Il y avait une transaction, suite à une affaire extrêmement profitable, qui avait été faite aux Etats-Unis, et qui n'était pas dans les règles du droit américain. Donc une instruction avait été ouverte aux Etats-Unis. Il y avait la possibilité d'une transaction - onéreuse, c'est vrai - mais qui permettait de régler pour ce qui concerne l'Etat français et pour ce qui concerne le Crédit Lyonnais et aujourd'hui le Crédit Agricole, de régler, d'apurer la question. Le Gouvernement, au lieu de prendre cette transaction... "
Que vous auriez souhaitée donc...
- " Qui, il est vrai, ne réglait pas tous les problèmes, notamment de M. Pinault et de certains dirigeants, a préféré prendre le risque d'un procès pénal qui aura lieu peut-être dans plusieurs mois, peut-être dans plusieurs années, mais qui risque de coûter beaucoup plus cher. Donc le Gouvernement a pris la responsabilité de renvoyer sur l'avenir une charge dont on ne peut pas aujourd'hui mesurer l'importance. La moindre des choses - et c'est ce que je demande à votre micro - c'est que le Gouvernement vienne s'expliquer, nous dire pourquoi il a fait ce choix. Le président de la République nous dit, notamment de Tunis, qu'il n'est en aucune façon intervenu. Alors nous voulons savoir qui est intervenu, pourquoi ce choix a été fait, quel est le risque qui a été pris. Parce qu'il ne faudrait pas que pour régler une question d'aujourd'hui, on aggrave un problème demain. "
Mais pas de commission d'enquête parlementaire ?
- " Mais la commission d'enquête parlementaire - mais ça demande à être là aussi précisé - ne serait pas possible, puisqu'il y a contentieux. Si on ne peut pas aller jusqu'à la commission d'enquête, puisque le droit parlementaire ne nous l'autoriserait pas, qu'au moins on ait une mission d'information. C'est pratiquement les mêmes pouvoirs d'investigation. Cela peut même aller plus vite, et, de toute manière, le Gouvernement doit s'expliquer. On lui posera la question très clairement aux séances d'actualité cette semaine. "
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 9 décembre 2003)
On ne sait pas combien l'affaire Executive Life nous coûtera, mais on sait qu'elle nous coûtera beaucoup de millions de dollars, si on a bien compris et on note aussi que sur le sujet, eh bien les socialistes n'ont pas grand chose à dire. Executive Life, ça ne vous inspire rien, F. Hollande ?
- " Je pense que là vous êtes injuste à l'égard des socialistes, puisque nous avons dit la seule chose qu'il fallait dire. "
Ah ben, répétez-le ce matin sur RTL.
- " C'est-à-dire : nous voulons tout connaître. Nous voulons tout savoir et le Parlement doit être le lieu où la transparence doit être donnée. "
Mais par exemple, F. Pinault réclame depuis début septembre une commission d'enquête parlementaire. On n'a pas entendu un socialiste relayer cette demande.
- " C'est faux. Nous avons demandé depuis longtemps une mission parlementaire, non pas une commission d'enquête parce qu'il y a des procès précisément. Mais nous avons souhaité que toute la lumière soit faite. Pourquoi ? Parce que les auditeurs sont tout à fait conscients du sujet, même s'ils n'en connaissent pas tous les détails. Il y avait une transaction, suite à une affaire extrêmement profitable, qui avait été faite aux Etats-Unis, et qui n'était pas dans les règles du droit américain. Donc une instruction avait été ouverte aux Etats-Unis. Il y avait la possibilité d'une transaction - onéreuse, c'est vrai - mais qui permettait de régler pour ce qui concerne l'Etat français et pour ce qui concerne le Crédit Lyonnais et aujourd'hui le Crédit Agricole, de régler, d'apurer la question. Le Gouvernement, au lieu de prendre cette transaction... "
Que vous auriez souhaitée donc...
- " Qui, il est vrai, ne réglait pas tous les problèmes, notamment de M. Pinault et de certains dirigeants, a préféré prendre le risque d'un procès pénal qui aura lieu peut-être dans plusieurs mois, peut-être dans plusieurs années, mais qui risque de coûter beaucoup plus cher. Donc le Gouvernement a pris la responsabilité de renvoyer sur l'avenir une charge dont on ne peut pas aujourd'hui mesurer l'importance. La moindre des choses - et c'est ce que je demande à votre micro - c'est que le Gouvernement vienne s'expliquer, nous dire pourquoi il a fait ce choix. Le président de la République nous dit, notamment de Tunis, qu'il n'est en aucune façon intervenu. Alors nous voulons savoir qui est intervenu, pourquoi ce choix a été fait, quel est le risque qui a été pris. Parce qu'il ne faudrait pas que pour régler une question d'aujourd'hui, on aggrave un problème demain. "
Mais pas de commission d'enquête parlementaire ?
- " Mais la commission d'enquête parlementaire - mais ça demande à être là aussi précisé - ne serait pas possible, puisqu'il y a contentieux. Si on ne peut pas aller jusqu'à la commission d'enquête, puisque le droit parlementaire ne nous l'autoriserait pas, qu'au moins on ait une mission d'information. C'est pratiquement les mêmes pouvoirs d'investigation. Cela peut même aller plus vite, et, de toute manière, le Gouvernement doit s'expliquer. On lui posera la question très clairement aux séances d'actualité cette semaine. "
(Source http://www.parti-socialiste.fr, le 9 décembre 2003)