Texte intégral
Depuis la revendication de l'enlèvement de Christian Chesnot, de Georges Malbrunot et de leur chauffeur syrien par l'Armée islamique irakienne le 22 août dernier, toute l'action du Président de la République et de mon Gouvernement s'est concentrée sur un seul objectif : garantir leur sécurité et obtenir leur libération.
Dans un premier temps, nous avons mené à cet effet une action diplomatique - sous l'autorité de Michel Barnier -, tendant à multiplier les contacts dans la région et à obtenir les soutiens politiques et religieux permettant d'envisager une issue favorable.
Ces soutiens ont été massifs et la situation s'en est trouvée apaisée.
Au plan national, je tiens à remercier l'ensemble des responsables politiques, de l'opposition comme de la majorité, ainsi que les autorités religieuses - notamment les musulmans de France - pour leur attitude particulièrement responsable.
Le pays tout entier se rassemble pour obtenir la libération des otages et soutenir leurs familles dans cette épreuve. Je continuerai pour ma part d'organiser des réunions semblables à celle qui s'est tenue ce matin à l'Hôtel Matignon pour partager les informations dont nous disposons.
Toutes les initiatives prises tendaient à construire un canal de discussion crédible, en vue de préserver la vie de nos compatriotes retenus en entretenant le contact avec des intermédiaires fiables.
C'est ainsi que le 22 septembre dernier, nous avons obtenu des preuves que les otages étaient vivants, et, semble-t-il, en bonne santé. Après avoir multiplié les actions pour engager le processus de libération, nous avions obtenu des résultats encourageants, hélas brutalement interrompus il y a peu de temps. Nous nous attachons désormais à le relancer en apportant les clarifications nécessaires.
La France ne joue pas un double jeu.
La démarche personnelle de M. Julia, sans aucun mandat officiel, n'a pas été approuvée ni soutenue. Mis devant le fait accompli, nous avons choisi de ne pas l'entraver, conscients, évidemment, de la confusion qu'elle entraînait, mais aussi du fait que toute déclaration intempestive devait être évitée, dans l'intérêt même des deux otages. Il aurait été irresponsable de notre part de ne pas étudier toutes les pistes...
Nous avons clairement dit à nos interlocuteurs que le seul canal de discussion avec la France était celui des représentants officiels de notre pays. Nous prenons ainsi l'engagement de poursuivre tout contact utile à la libération des otages.
J'en appelle une nouvelle fois au sens des responsabilités de chacun. Je remercie la représentation nationale de l'image d'unité qu'elle donne aujourd'hui. Elle est à la mesure de l'enjeu, et aussi du devoir de solidarité que nous devons aux familles des otages, particulièrement courageuses dans l'épreuve
(Source http://www.u-m-p.org, le 6 octobre 2004)
Dans un premier temps, nous avons mené à cet effet une action diplomatique - sous l'autorité de Michel Barnier -, tendant à multiplier les contacts dans la région et à obtenir les soutiens politiques et religieux permettant d'envisager une issue favorable.
Ces soutiens ont été massifs et la situation s'en est trouvée apaisée.
Au plan national, je tiens à remercier l'ensemble des responsables politiques, de l'opposition comme de la majorité, ainsi que les autorités religieuses - notamment les musulmans de France - pour leur attitude particulièrement responsable.
Le pays tout entier se rassemble pour obtenir la libération des otages et soutenir leurs familles dans cette épreuve. Je continuerai pour ma part d'organiser des réunions semblables à celle qui s'est tenue ce matin à l'Hôtel Matignon pour partager les informations dont nous disposons.
Toutes les initiatives prises tendaient à construire un canal de discussion crédible, en vue de préserver la vie de nos compatriotes retenus en entretenant le contact avec des intermédiaires fiables.
C'est ainsi que le 22 septembre dernier, nous avons obtenu des preuves que les otages étaient vivants, et, semble-t-il, en bonne santé. Après avoir multiplié les actions pour engager le processus de libération, nous avions obtenu des résultats encourageants, hélas brutalement interrompus il y a peu de temps. Nous nous attachons désormais à le relancer en apportant les clarifications nécessaires.
La France ne joue pas un double jeu.
La démarche personnelle de M. Julia, sans aucun mandat officiel, n'a pas été approuvée ni soutenue. Mis devant le fait accompli, nous avons choisi de ne pas l'entraver, conscients, évidemment, de la confusion qu'elle entraînait, mais aussi du fait que toute déclaration intempestive devait être évitée, dans l'intérêt même des deux otages. Il aurait été irresponsable de notre part de ne pas étudier toutes les pistes...
Nous avons clairement dit à nos interlocuteurs que le seul canal de discussion avec la France était celui des représentants officiels de notre pays. Nous prenons ainsi l'engagement de poursuivre tout contact utile à la libération des otages.
J'en appelle une nouvelle fois au sens des responsabilités de chacun. Je remercie la représentation nationale de l'image d'unité qu'elle donne aujourd'hui. Elle est à la mesure de l'enjeu, et aussi du devoir de solidarité que nous devons aux familles des otages, particulièrement courageuses dans l'épreuve
(Source http://www.u-m-p.org, le 6 octobre 2004)