Texte intégral
Monsieur le Président (Georges PEYRONNE),
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de profiter de cette occasion pour vous présenter, à tous, mes meilleurs voeux pour l'année 2004.
Qu'elle voit se réaliser les projets professionnels et personnels qui sont les vôtres et ceux de vos proches, qu'elle apporte à chacun ses instants de bonheur et de sérénité.
Ici, parmi vous, je souhaite aussi former des voeux de pleine et entière réussite de cette mission si noble qui est celle de l'ensemble des acteurs du tourisme social.
Vous le savez, le Gouvernement soutient vos initiatives et le Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre dernier a encore été l'occasion de rappeler les grands axes de notre politique sociale du tourisme.
Celle-ci répond à une double ambition :
- rendre effectif l'accès aux vacances pour tous les citoyens et en particulier pour les 16% d'entre eux ne partent jamais en vacances, et les plus de 35% qui ne partent que très irrégulièrement,
- faire des vacances, qui sont des moments privilégiés de détente et de brassage social, une phase de reconstitution personnelle et d'intégration dans la société.
Ces priorités se concrétisent en particulier à travers les actions suivantes :
- le développement du chèque-vacances,
- la lutte contre toutes les exclusions, notamment celles qui touchent les personnes handicapées, et les familles en difficulté sociale,
- le partenariat avec les associations de tourisme social, qui inclue le " programme de consolidation des équipements du tourisme social ", c'est-à-dire l'aide de l'Etat à l'investissement, et l'agrément de tourisme social, qui a fait l'objet d'une réforme récente.
1- Le Cheque-Vacances joue un rôle essentiel pour aider les familles modestes - mais aussi celles aux revenus moyens - à partir en vacances.
Plus de 6 millions de personnes en bénéficient, et on estime que 35% ne partiraient pas sans cette aide.
Mais, il lui faut encore élargir le nombre de ses bénéficiaires, en particulier dans les petites entreprises.
J'ajoute que la plus grande partie des sommes restant disponibles pour l'ANCV (qui s'élèvent en 2002 à presque 10 millions d'euros) sont reversés sous forme de subventions pour la rénovation d'équipements touristiques à vocation sociale, ainsi que d'aides à des actions qui contribuent à l'application des politiques sociales du tourisme.
2- Concernant la lutte contre les exclusions, l'effort du secrétariat d'Etat au tourisme porte principalement sur l'accès aux vacances des personnes handicapées, d'une part, et des familles en difficulté sociale, d'autre part.
L'accès aux vacances des personnes handicapées passe par le développement du label Tourisme et Handicap.
Ce label aborde toutes les situations de handicap (mental, moteur, auditif et visuel) et tous les types d'équipements touristiques et de loisirs (hébergement, restauration, sites, parcs de loisirs...).
Depuis son lancement en mai 2001, 70 % des régions françaises sont entrées dans le processus de labellisation, et plus de 500 sites sont labellisés.
Et le Comité Interministériel sur le Tourisme a décidé de le transformer en norme nationale afin d'en accélérer le développement.
Ce n'est qu'un des volets de l'action du Gouvernement en la matière puisqu'une réflexion relative à l'accompagnement des personnes handicapées au niveau des transports et des activités ainsi qu'au niveau des soins et de la santé est actuellement en cours, comme l'unification européenne des critères d'accessibilité est un autre thème de travail prioritaire.
Concernant les familles en difficulté sociale, Bourse Solidarité Vacances a permis cette année à plus de 40 000 familles en difficulté de partir en vacances " comme les autres ", dans les mêmes lieux, aux mêmes périodes, avec les mêmes services et le même confort, grâce à des partenariats actifs avec les professionnels du tourisme.
Le principe de solidarité qui anime le système BSV repose sur la mise à disposition par des prestataires privés d'offres de séjours classiques à un tarif réduit.
Des associations relais accompagnent l'élaboration du projet vacances des bénéficiaires qui deviennent des clients à part entière.
Ainsi, BSV joue un rôle important dans la prise en compte du désir de " normalité sociale" des personnes en situation difficile, et va dans le sens des politiques de réinsertion et de réduction des inégalités.
Mesdames, Messieurs,
Le partenariat avec les associations de tourisme social, de mon point de vue, soutient une formule de vacances de qualité, qui prône une forme conviviale de mixité sociale.
Et votre rôle est fondamental pour le développement de notre politique sociale.
Qu'il me soit permis de vous féliciter pour la qualité du travail de Vacances Ouvertes car il illustre parfaitement le rôle fondamental des associations dans le domaine du tourisme social.
Que vous aidiez les familles à partir en vacances (148 en 2002) ou les jeunes, grâce aux dispositifs " Sac Ados " (1800 en 2002) ou " Trace tes vacances (115 en 2002), que vous meniez des actions de formation ou d'informations pour vos adhérents, vous représentez un maillon essentiel, car de proximité, de la mise en oeuvre de la politique sociale du tourisme.
Vous le savez, les associations sont devenues des entités économiques à part entière, totalisant à elles seules plus de 250 000 lits et ont eu l'excellente idée de créer un label national " loisirs de France " afin de proposer une image homogène du secteur associatif.
C'est pourquoi le Gouvernement a souhaité aider ce secteur, en réformant l'agrément de tourisme social en 2002 et 2003.
Désormais, pour être agréés, les organismes doivent mettre en oeuvre une politique d'accueil favorisant la mixité sociale et doivent accueillir au minimum 80 % de familles avec enfants scolarisés pendant les vacances scolaires, et 40 % de clientèle aidée, toutes aides confondues.
Et, sur place, un accueil adapté aux familles en difficulté et aux personnes en situation d'exclusion doit être mis en place et les activités proposées doivent renforcer la cohésion familiale.
Autre aspect de l'action gouvernementale, le " programme de consolidation de l'hébergement du tourisme social " qui fait suite au " plan patrimoine ".
Ce plan a permis de rénover, de 1990 à 2000, plus de 40 % du parc associatif, soit 110 000 lits, pour un montant de 46,5 millions d'euros.
Le programme actuel permettra quant à lui, sur la période 2001-2006, d'adapter les équipements de tourisme social et associatif aux nouvelles exigences des clientèles.
Il continuera de participer à l'élargissement de l'accès aux vacances pour tous.
En mettant, là encore, l'accent sur l'accueil des touristes handicapées (et les travaux d'accessibilité nécessaires) et des publics aidés.
Son montant est de 27, 44 millions d'euros, complété par 9,14 millions d'euros du Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (FNADT) pour conforter la restructuration des équipements situés dans les zones rurales et de moyenne montagne.
Enfin, le 9 septembre 2003, s'est tenu un Comité interministériel consacré au tourisme, présidé par le Premier ministre, Jean-Pierre RAFFARIN.
Les membres du gouvernement ont posé les bases de la politique de développement touristique pour les 10 années à venir.
Ils ont défini une stratégie nationale qui place parmi ses priorités la dimension solidaire et éthique du tourisme.
Cela signifie une meilleure prise en compte de l'accès aux vacances des familles, en particulier les plus démunies d'entre elles, ainsi que des jeunes, des personnes handicapées et des personnes âgées.
Les mesures adoptées par le CIT visent en particulier à moderniser les dispositifs d'aides au départ en vacances des familles, à l'initiative du ministre délégué à la famille et en liaison étroite avec la CNAF et l'UNAF, avec la création d'un groupe de travail piloté par la délégation interministérielle à la famille.
Un label de qualité pour l'accueil des familles dans les stations touristiques sera créé, tandis que la mise en oeuvre d'un programme interministériel " bien vieillir " participera à l'aménagement de l'offre pour les personnes âgées, en intégrant la dimension santé.
Il a, par ailleurs, été prévu de poursuivre et développer les actions en faveur des publics démunis et des jeunes.
Chers amis,
Nous avons un objectif commun et je suis venu ici vous le réaffirmer.
Celui que le tourisme véhicule les valeurs de tolérance et de respect, qu'il contribue à l'insertion de nos concitoyens les plus démunis et qu'il offre l'opportunité de s'échapper de leurs tracas quotidiens tout en les associant à l'élaboration de leur projet de vacances, prélude à la reconstruction de leur projet de vie.
Il me semble donc fondamental que cette convergence d'objectifs crée une dynamique et une réflexion communes à la multiplicité des acteurs, afin d'atteindre une plus grande efficacité encore.
Seule, cette réflexion générale mettra en valeur la richesse des actions que vous menez, que le Gouvernement mène pour faciliter l'accès de tous aux vacances.
Je vous remercie
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 janvier 2004)
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de profiter de cette occasion pour vous présenter, à tous, mes meilleurs voeux pour l'année 2004.
Qu'elle voit se réaliser les projets professionnels et personnels qui sont les vôtres et ceux de vos proches, qu'elle apporte à chacun ses instants de bonheur et de sérénité.
Ici, parmi vous, je souhaite aussi former des voeux de pleine et entière réussite de cette mission si noble qui est celle de l'ensemble des acteurs du tourisme social.
Vous le savez, le Gouvernement soutient vos initiatives et le Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre dernier a encore été l'occasion de rappeler les grands axes de notre politique sociale du tourisme.
Celle-ci répond à une double ambition :
- rendre effectif l'accès aux vacances pour tous les citoyens et en particulier pour les 16% d'entre eux ne partent jamais en vacances, et les plus de 35% qui ne partent que très irrégulièrement,
- faire des vacances, qui sont des moments privilégiés de détente et de brassage social, une phase de reconstitution personnelle et d'intégration dans la société.
Ces priorités se concrétisent en particulier à travers les actions suivantes :
- le développement du chèque-vacances,
- la lutte contre toutes les exclusions, notamment celles qui touchent les personnes handicapées, et les familles en difficulté sociale,
- le partenariat avec les associations de tourisme social, qui inclue le " programme de consolidation des équipements du tourisme social ", c'est-à-dire l'aide de l'Etat à l'investissement, et l'agrément de tourisme social, qui a fait l'objet d'une réforme récente.
1- Le Cheque-Vacances joue un rôle essentiel pour aider les familles modestes - mais aussi celles aux revenus moyens - à partir en vacances.
Plus de 6 millions de personnes en bénéficient, et on estime que 35% ne partiraient pas sans cette aide.
Mais, il lui faut encore élargir le nombre de ses bénéficiaires, en particulier dans les petites entreprises.
J'ajoute que la plus grande partie des sommes restant disponibles pour l'ANCV (qui s'élèvent en 2002 à presque 10 millions d'euros) sont reversés sous forme de subventions pour la rénovation d'équipements touristiques à vocation sociale, ainsi que d'aides à des actions qui contribuent à l'application des politiques sociales du tourisme.
2- Concernant la lutte contre les exclusions, l'effort du secrétariat d'Etat au tourisme porte principalement sur l'accès aux vacances des personnes handicapées, d'une part, et des familles en difficulté sociale, d'autre part.
L'accès aux vacances des personnes handicapées passe par le développement du label Tourisme et Handicap.
Ce label aborde toutes les situations de handicap (mental, moteur, auditif et visuel) et tous les types d'équipements touristiques et de loisirs (hébergement, restauration, sites, parcs de loisirs...).
Depuis son lancement en mai 2001, 70 % des régions françaises sont entrées dans le processus de labellisation, et plus de 500 sites sont labellisés.
Et le Comité Interministériel sur le Tourisme a décidé de le transformer en norme nationale afin d'en accélérer le développement.
Ce n'est qu'un des volets de l'action du Gouvernement en la matière puisqu'une réflexion relative à l'accompagnement des personnes handicapées au niveau des transports et des activités ainsi qu'au niveau des soins et de la santé est actuellement en cours, comme l'unification européenne des critères d'accessibilité est un autre thème de travail prioritaire.
Concernant les familles en difficulté sociale, Bourse Solidarité Vacances a permis cette année à plus de 40 000 familles en difficulté de partir en vacances " comme les autres ", dans les mêmes lieux, aux mêmes périodes, avec les mêmes services et le même confort, grâce à des partenariats actifs avec les professionnels du tourisme.
Le principe de solidarité qui anime le système BSV repose sur la mise à disposition par des prestataires privés d'offres de séjours classiques à un tarif réduit.
Des associations relais accompagnent l'élaboration du projet vacances des bénéficiaires qui deviennent des clients à part entière.
Ainsi, BSV joue un rôle important dans la prise en compte du désir de " normalité sociale" des personnes en situation difficile, et va dans le sens des politiques de réinsertion et de réduction des inégalités.
Mesdames, Messieurs,
Le partenariat avec les associations de tourisme social, de mon point de vue, soutient une formule de vacances de qualité, qui prône une forme conviviale de mixité sociale.
Et votre rôle est fondamental pour le développement de notre politique sociale.
Qu'il me soit permis de vous féliciter pour la qualité du travail de Vacances Ouvertes car il illustre parfaitement le rôle fondamental des associations dans le domaine du tourisme social.
Que vous aidiez les familles à partir en vacances (148 en 2002) ou les jeunes, grâce aux dispositifs " Sac Ados " (1800 en 2002) ou " Trace tes vacances (115 en 2002), que vous meniez des actions de formation ou d'informations pour vos adhérents, vous représentez un maillon essentiel, car de proximité, de la mise en oeuvre de la politique sociale du tourisme.
Vous le savez, les associations sont devenues des entités économiques à part entière, totalisant à elles seules plus de 250 000 lits et ont eu l'excellente idée de créer un label national " loisirs de France " afin de proposer une image homogène du secteur associatif.
C'est pourquoi le Gouvernement a souhaité aider ce secteur, en réformant l'agrément de tourisme social en 2002 et 2003.
Désormais, pour être agréés, les organismes doivent mettre en oeuvre une politique d'accueil favorisant la mixité sociale et doivent accueillir au minimum 80 % de familles avec enfants scolarisés pendant les vacances scolaires, et 40 % de clientèle aidée, toutes aides confondues.
Et, sur place, un accueil adapté aux familles en difficulté et aux personnes en situation d'exclusion doit être mis en place et les activités proposées doivent renforcer la cohésion familiale.
Autre aspect de l'action gouvernementale, le " programme de consolidation de l'hébergement du tourisme social " qui fait suite au " plan patrimoine ".
Ce plan a permis de rénover, de 1990 à 2000, plus de 40 % du parc associatif, soit 110 000 lits, pour un montant de 46,5 millions d'euros.
Le programme actuel permettra quant à lui, sur la période 2001-2006, d'adapter les équipements de tourisme social et associatif aux nouvelles exigences des clientèles.
Il continuera de participer à l'élargissement de l'accès aux vacances pour tous.
En mettant, là encore, l'accent sur l'accueil des touristes handicapées (et les travaux d'accessibilité nécessaires) et des publics aidés.
Son montant est de 27, 44 millions d'euros, complété par 9,14 millions d'euros du Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (FNADT) pour conforter la restructuration des équipements situés dans les zones rurales et de moyenne montagne.
Enfin, le 9 septembre 2003, s'est tenu un Comité interministériel consacré au tourisme, présidé par le Premier ministre, Jean-Pierre RAFFARIN.
Les membres du gouvernement ont posé les bases de la politique de développement touristique pour les 10 années à venir.
Ils ont défini une stratégie nationale qui place parmi ses priorités la dimension solidaire et éthique du tourisme.
Cela signifie une meilleure prise en compte de l'accès aux vacances des familles, en particulier les plus démunies d'entre elles, ainsi que des jeunes, des personnes handicapées et des personnes âgées.
Les mesures adoptées par le CIT visent en particulier à moderniser les dispositifs d'aides au départ en vacances des familles, à l'initiative du ministre délégué à la famille et en liaison étroite avec la CNAF et l'UNAF, avec la création d'un groupe de travail piloté par la délégation interministérielle à la famille.
Un label de qualité pour l'accueil des familles dans les stations touristiques sera créé, tandis que la mise en oeuvre d'un programme interministériel " bien vieillir " participera à l'aménagement de l'offre pour les personnes âgées, en intégrant la dimension santé.
Il a, par ailleurs, été prévu de poursuivre et développer les actions en faveur des publics démunis et des jeunes.
Chers amis,
Nous avons un objectif commun et je suis venu ici vous le réaffirmer.
Celui que le tourisme véhicule les valeurs de tolérance et de respect, qu'il contribue à l'insertion de nos concitoyens les plus démunis et qu'il offre l'opportunité de s'échapper de leurs tracas quotidiens tout en les associant à l'élaboration de leur projet de vacances, prélude à la reconstruction de leur projet de vie.
Il me semble donc fondamental que cette convergence d'objectifs crée une dynamique et une réflexion communes à la multiplicité des acteurs, afin d'atteindre une plus grande efficacité encore.
Seule, cette réflexion générale mettra en valeur la richesse des actions que vous menez, que le Gouvernement mène pour faciliter l'accès de tous aux vacances.
Je vous remercie
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 janvier 2004)