Texte intégral
A la suite de l'appel pour la paix au Proche-Orient lancé le 18 mai 1998 par les présidents Hosni Moubarak et Jacques Chirac, le Groupe de travail créé le 28 juillet dernier à l'issue de la visite à Paris du ministre égyptien des Affaires étrangères et composé de hauts fonctionnaires des ministères égyptien et français des Affaires étrangères, a tenu sa seconde session le 14 septembre à Paris. Cette réunion était destinée à faire le point sur le projet de conférence des pays résolus à sauver la paix, proposée par les deux présidents, à en préciser le contenu et à en préparer la mise en oeuvre.
Les participants à la réunion ont noté le large appui apporté à cette initiative de paix. Ce soutien dénote l'attachement de la communauté internationale au processus de paix et sa volonté de s'impliquer pour qu'il aboutisse à un règlement négocié conduisant à une paix juste, globale et durable au Proche-Orient.
L'arrêt des négociations sur les volets syrien et libanais et le gel de l'Accord intérimaire israélo-palestinien peu après l'accord sur Hébron ont mis le processus de paix ouvert en 1991 à Madrid en danger. L'approche de l'échéance de mai 1999 interdit de trop attendre. Nous ne pouvons admettre l'échec du processus de paix. Cette initiative vise à remettre le processus de paix sur la bonne voie en mobilisant la communauté internationale et en incitant les parties concernées à parvenir à des solutions raisonnables et acceptables sur la base des principes agréés à Madrid et des accords conclus.
La conférence que nous proposons est destinée à éviter une crise qui replongerait le Proche-Orient dans la violence. Elle vise également à ce que tous les participants réaffirment leur attachement aux principes du règlement, admis par tous depuis Madrid, notamment l'échange de la terre contre la paix, et ceux repris ensuite à Oslo en ce qui concerne le volet palestinien. Sur cette base, les participants auront pour objectif de restaurer le climat de confiance nécessaire à une relance du processsus de paix. Les protagonistes seront conviés à la deuxième phase de la conférence à la lumière des conclusions de la première phase et à relancer leurs négociations.
L'initiative franco-égyptienne n'est pas concurrente des efforts en cours. La France et l'Egypte soutiennent les efforts américains de relance du processus de paix, notamment les propositions préparées au printemps dernier qui représentent une base réaliste pour la relance de l'application de l'accord intérimaire israélo-palestinien. C'est dans la continuité de ces efforts et en vue d'élargir la mobilisation en leur faveur que nous inscrivons notre action. Nous espérons que les efforts des uns et des autres contribueront aussi à une reprise des discussions sur les volets syrien et libanais du processus de paix.
Nous avons échangé nos vues sur la participation à la conférence et sur les thèmes sur lesquels elle porterait. Nous avons évoqué différentes questions d'organisation. Nous nous sommes mis d'accord sur les divers points discutés. Nous soumettrons nos résultats aux deux ministres en prévision des consultations à venir pour la tenue de la conférence.
Les participants à la réunion ont noté le large appui apporté à cette initiative de paix. Ce soutien dénote l'attachement de la communauté internationale au processus de paix et sa volonté de s'impliquer pour qu'il aboutisse à un règlement négocié conduisant à une paix juste, globale et durable au Proche-Orient.
L'arrêt des négociations sur les volets syrien et libanais et le gel de l'Accord intérimaire israélo-palestinien peu après l'accord sur Hébron ont mis le processus de paix ouvert en 1991 à Madrid en danger. L'approche de l'échéance de mai 1999 interdit de trop attendre. Nous ne pouvons admettre l'échec du processus de paix. Cette initiative vise à remettre le processus de paix sur la bonne voie en mobilisant la communauté internationale et en incitant les parties concernées à parvenir à des solutions raisonnables et acceptables sur la base des principes agréés à Madrid et des accords conclus.
La conférence que nous proposons est destinée à éviter une crise qui replongerait le Proche-Orient dans la violence. Elle vise également à ce que tous les participants réaffirment leur attachement aux principes du règlement, admis par tous depuis Madrid, notamment l'échange de la terre contre la paix, et ceux repris ensuite à Oslo en ce qui concerne le volet palestinien. Sur cette base, les participants auront pour objectif de restaurer le climat de confiance nécessaire à une relance du processsus de paix. Les protagonistes seront conviés à la deuxième phase de la conférence à la lumière des conclusions de la première phase et à relancer leurs négociations.
L'initiative franco-égyptienne n'est pas concurrente des efforts en cours. La France et l'Egypte soutiennent les efforts américains de relance du processus de paix, notamment les propositions préparées au printemps dernier qui représentent une base réaliste pour la relance de l'application de l'accord intérimaire israélo-palestinien. C'est dans la continuité de ces efforts et en vue d'élargir la mobilisation en leur faveur que nous inscrivons notre action. Nous espérons que les efforts des uns et des autres contribueront aussi à une reprise des discussions sur les volets syrien et libanais du processus de paix.
Nous avons échangé nos vues sur la participation à la conférence et sur les thèmes sur lesquels elle porterait. Nous avons évoqué différentes questions d'organisation. Nous nous sommes mis d'accord sur les divers points discutés. Nous soumettrons nos résultats aux deux ministres en prévision des consultations à venir pour la tenue de la conférence.