Déclaration de M. Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, sur le cercle sportif de l'Institution nationale des Invalides et sur les résultats de ses membres aux jeux paralympiques d'Athènes 2004, à Paris le 6 octobre 2004.

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Circonstance : Cérémonie en l'honneur des athlètes du cercle sportif de l'Institution nationale des invalides ayant participé aux jeux paralympiques d'Athènes 2004, à Paris le 6 octobre 2004

Texte intégral

Madame le ministre,
Madame le maire,
Monsieur le conseiller représentant le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative,
Monsieur le président de la fédération Handisport,
Monsieur le président de la fédération des clubs sportifs et artistiques de la défense,
Mon général,
Mon colonel,
Mesdames et Messieurs,
C'est un réel honneur pour moi d'être parmi vous en cette fin d'après-midi au milieu des membres du cercle sportif de l'Institution Nationale des Invalides.
Ce cercle est, en effet, un lieu de vie privilégié où l'on démontre en permanence que tout individu peut se dépasser s'il en a la volonté.
Mais permettez-moi avant toute chose d'avoir une pensée pour le Colonel Costes, président du cercle, qui vient de nous quitter. C'est avec émotion que mes pensées vont vers lui, sa famille et ses amis, lui qui avait porté la vie du club pendant un an.
Il a continué l'oeuvre de ses prédécesseurs en conservant à l'organisme dont il avait la charge un niveau d'excellence qui en fait un exemple pour tous.
C'est en grande partie à lui que nous devons le succès des athlètes présents ici ce soir. C'est lui qui a su mener en parallèle les deux vocations du cercle sportif.
Celle d'abord d'être un complément ludique à la rééducation des handicapés de l'Institution Nationale des Invalides, qu'ils soient pensionnaires ou hospitalisés.
Celle aussi d'être un complément médical de rééducation.
Il a de plus poursuivi la politique de large ouverture du cercle sportif sur l'extérieur.
C'est de cette association, j'ose dire de cette alchimie, que naît l'émulation qui amène certains de ses membres à devenir dans leur spécificité des sportifs de haut niveau.
On est certes dans l'esprit olympique cher à Pierre de Coubertin, mais on est plus encore dans une démarche humaine de solidarité et de générosité.
En tant que ministre délégué aux anciens combattants, je mesure le prix du courage et le sens de l'exemple.
Les médaillés des jeux paralympiques d'Athènes que nous honorons aujourd'hui forcent le respect par leur volonté et la hauteur de leurs performances.
J'insisterai avant tout sur un point : Mesdames et Messieurs les médaillés, je vois en vous des sportifs comme les autres, des jeunes gens fiers de leurs capacités physiques, des exemples pour la jeunesse d'aujourd'hui.
Un médaillé d'or, un d'argent et quatre de bronze, c'est une belle moisson qui fait une fois de plus honneur au cercle sportif de l'Institution Nationale des Invalides.
Je sais que, dans les réflexions sur l'avenir de l'INI, il est question d'intégrer plus encore le cercle sportif au sein de l'Institution pour toujours plus de proximité au profit des pensionnaires et des sportifs.
En tant que ministre en charge des anciens combattants, je suis fier de pouvoir compter sur vous pour montrer aux jeunes de notre pays que la volonté de dépassement de soi peut être en chacun de nous.
J'y puise aussi pour moi-même un enseignement, et c'est avec beaucoup de gratitude que je tiens à vous féliciter :
M. David Maillard, médaillé d'or à l'épée par équipe,
MM Frédéric Janowski et Patrice Senmartin, médaillés d'argent au kilomètre cycliste sur piste
Mlle Anne-Cécile Lequien, double médaillée en natation : médaillée de bronze en 50 mètres dos et médaillée de bronze en 50 mètres papillon,
Mlle Emmanuelle Assmann médaillée de bronze en épée par équipe,
Et M. Mocz El Assine, médaillé de bronze en sabre par équipe.
Je vous encourage à poursuivre votre parcours sportif et à devenir des entraîneurs pour tous les jeunes qui auront suivi vos exploits.
Je vous exhorte à rester présents au sein de l'INI auprès des pensionnaires et des hospitalisés qui puiseront à votre contact une force supplémentaire.
Mesdames et Messieurs, je vous demande d'honorer nos athlètes comme il convient.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 13 octobre 2004)