Texte intégral
Le Ministre de la Santé vient de nous informer des grandes lignes de la réforme de l'assurance-maladie préparée par le Gouvernement pour faire face à la situation financière dramatique du système national de santé. Le MEDEF l'encourage à conduire avec rapidité et détermination l'indispensable réforme dont il prend l'initiative.
1) - Mesures d'économies
Le MEDEF constate que les économies annoncées doivent permettre d'atteindre l'équilibre en 2007. Il rappelle qu'en matière de santé il n'a ni la compétence, ni la légitimité pour juger de l'opportunité et de l'efficacité des mesures proposées.
2) - Prélèvements supplémentaires
Il est question de frapper l'entreprise française d'une nouvelle taxe. Elle est la plus taxée du monde. La frapper à nouveau, c'est moins d'emploi, moins de recherche, moins de croissance, moins de pouvoir d'achat, plus de délocalisation, plus de risque de faillites. L'augmentation projetée de l'impôt dit C3S " est une erreur que le MEDEF dénonce avec force.
3) - Gestion de l'assurance-maladie
Le MEDEF prend acte de ce que le Gouvernement renonce à la gestion paritaire syndicats-employeurs de l'assurance maladie et rappelle qu'il en a dénoncé l'inefficacité au point de la quitter il y a trois ans. Il approuve la mise en place d'un système de gestion qui donne à une Direction nommée par l'Etat et inamovible pour cinq ans le pouvoir de décision. Il accepte dans ces conditions de participer à un Conseil d'Orientation représentatif de la Société Civile."
(Source http://www.medef.fr, le 8 juin 2004)
1) - Mesures d'économies
Le MEDEF constate que les économies annoncées doivent permettre d'atteindre l'équilibre en 2007. Il rappelle qu'en matière de santé il n'a ni la compétence, ni la légitimité pour juger de l'opportunité et de l'efficacité des mesures proposées.
2) - Prélèvements supplémentaires
Il est question de frapper l'entreprise française d'une nouvelle taxe. Elle est la plus taxée du monde. La frapper à nouveau, c'est moins d'emploi, moins de recherche, moins de croissance, moins de pouvoir d'achat, plus de délocalisation, plus de risque de faillites. L'augmentation projetée de l'impôt dit C3S " est une erreur que le MEDEF dénonce avec force.
3) - Gestion de l'assurance-maladie
Le MEDEF prend acte de ce que le Gouvernement renonce à la gestion paritaire syndicats-employeurs de l'assurance maladie et rappelle qu'il en a dénoncé l'inefficacité au point de la quitter il y a trois ans. Il approuve la mise en place d'un système de gestion qui donne à une Direction nommée par l'Etat et inamovible pour cinq ans le pouvoir de décision. Il accepte dans ces conditions de participer à un Conseil d'Orientation représentatif de la Société Civile."
(Source http://www.medef.fr, le 8 juin 2004)