Texte intégral
Bonjour mesdames et messieurs.
Nous venons d'achever la Conférence nationale de la famille 2004, dont va vous rendre compte maintenant madame M.-J. Roig, avec M. J.-F. Lamour.
Je voudrais simplement vous dire que cette Conférence annuelle de la famille a pu finalement se tenir en ce début d'été sur le thème de "L'adolescence". Nous avons commencé par faire le point sur l'application des décisions prises l'an passé, lors d'une Conférence de la famille particulièrement ambitieuse, avec la création de la PAJE, et l'ensemble des choix familiaux que propose la PAJE, et nous avons fait le bilan de ces différentes mesures, ainsi que tout ce qui concerne les aides maternelles et l'ensemble de la politique qui a été décidée l'année dernière et qui se poursuivront. Une conférence de la famille n'a pas pour but de clore un dossier, mais au contraire, d'engager un certain nombre d'initiatives et de les poursuivre. Nous continuerons la politique d'accueil du jeune enfant, qui est un élément structurant de la politique de la famille.
Aujourd'hui, nous avons échangé, débattu, proposé la problématique de l'adolescence. Avec une réflexion approfondie de la part de l'ensemble des participants sur la complexité du sujet, sur ce temps de l'adolescence qui a tendance à s'allonger dans la vie des Françaises et des Français, avec des problèmes qui se posent de plus en plus tôt et une forme d'adolescence qui se prolonge. Ce qui fait qu'un certain nombre de sujets aujourd'hui, entrent dans les préoccupations de l'adolescence. Que ce soient les sujets de la sortie de l'enfance, avec, notamment, des problèmes sur la santé, sur cette période de la découverte de soi-même. Et puis, de l'autre extrémité de l'âge, de tout ce qui est la rencontre avec les problèmes de formation, d'insertion, de travail, d'emploi et notamment, aussi, donc, d'égalité des chances.
Dans ce contexte-là, nous avons, les uns et les autres, reconnu la complexité de l'adolescence et démontré que, même au plan de la santé, une grande majorité des adolescents sont en bonne santé et ont peu de problèmes - un médecin a donné des chiffres très rassurants sur ce sujet -, il n'empêche qu'il y a un certain nombre de problèmes de santé qui sont posés et des problèmes sociaux, qui sont, eux aussi, posés de manière importante et qui se retrouveront au coeur même de la problématique, dont nous parlerons demain, à l'occasion du plan de cohésion sociale.
Madame Roig va vous présenter les mesures. Je vous dirais simplement trois choses : que, nous avons voulu mener une réflexion sur le temps libre de l'adolescent. Il est clair que l'adolescent est principalement en contact avec les pouvoirs publics au cours de son temps scolaire, de son temps éducatif. Mais on mesure aujourd'hui combien la problématique des temps libres est importante pour les pouvoirs publics et combien nous avons des responsabilités dans ce domaine. Nous avons un certain nombre de propositions sur ce sujet, pour ne pas limiter, comme cela a été trop souvent le cas, l'adolescence au seul milieu éducatif, mais mesurer combien il est important aussi de s'occuper de toute la vie du jeune citoyen, en quête de citoyenneté, dans cette société, pour laquelle donc, nous avons des responsabilités à assumer.
Deuxième grande série de mesures : tout ce qui concerne la santé des adolescents. Il va de soi que nous poursuivrons sur ce sujet, notamment par des actions de prévention, et notamment en intégrant les adolescents au grand plan de santé que nous bâtissons, que ce soit les plans de santé sur les questions : de cancer, de prévention. On a parlé de "l'obésité", des préventions des maladies cardio-vasculaires, un certain nombre de grands sujets sur lesquels il nous paraît, à la fois, important d'agir, pour ce qui concerne la médecine scolaire, mais aussi pour ce qui concerne l'intégration de l'adolescent dans tous les grands plans santé. Parce que vous savez que la loi de santé publique prévoit cinq grands plans santé dans lesquels nous voulons faire une place directe aux adolescents.
Enfin, des mesures sur l'engagement personnel : les jeunes qui participaient à cette Conférence aspiraient à la responsabilité. Il est clair que ce chemin de la responsabilité passe par l'engagement personnel. Nous avons voulu favoriser la capacité de donner aux adolescents, d'engager leurs propres projets, leurs propres initiatives de participer à un engagement dans la société, de manière à entrer eux-mêmes dans l'école des responsabilité. C'est un point qui a été soulevé, notamment par les jeunes, et qui relève notre attention.
En résumé, nous avons, aujourd'hui, jeté les bases d'une véritable politique nationale de l'adolescence. C'est un sujet complexe mais qui doit mobiliser les pouvoirs publics parce qu'il s'agit, là, vraiment d'un sujet essentiel pour l'avenir de notre société.
Je vous remercie, et je laisse la parole à Madame Roig.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 1er juillet 2004)
Nous venons d'achever la Conférence nationale de la famille 2004, dont va vous rendre compte maintenant madame M.-J. Roig, avec M. J.-F. Lamour.
Je voudrais simplement vous dire que cette Conférence annuelle de la famille a pu finalement se tenir en ce début d'été sur le thème de "L'adolescence". Nous avons commencé par faire le point sur l'application des décisions prises l'an passé, lors d'une Conférence de la famille particulièrement ambitieuse, avec la création de la PAJE, et l'ensemble des choix familiaux que propose la PAJE, et nous avons fait le bilan de ces différentes mesures, ainsi que tout ce qui concerne les aides maternelles et l'ensemble de la politique qui a été décidée l'année dernière et qui se poursuivront. Une conférence de la famille n'a pas pour but de clore un dossier, mais au contraire, d'engager un certain nombre d'initiatives et de les poursuivre. Nous continuerons la politique d'accueil du jeune enfant, qui est un élément structurant de la politique de la famille.
Aujourd'hui, nous avons échangé, débattu, proposé la problématique de l'adolescence. Avec une réflexion approfondie de la part de l'ensemble des participants sur la complexité du sujet, sur ce temps de l'adolescence qui a tendance à s'allonger dans la vie des Françaises et des Français, avec des problèmes qui se posent de plus en plus tôt et une forme d'adolescence qui se prolonge. Ce qui fait qu'un certain nombre de sujets aujourd'hui, entrent dans les préoccupations de l'adolescence. Que ce soient les sujets de la sortie de l'enfance, avec, notamment, des problèmes sur la santé, sur cette période de la découverte de soi-même. Et puis, de l'autre extrémité de l'âge, de tout ce qui est la rencontre avec les problèmes de formation, d'insertion, de travail, d'emploi et notamment, aussi, donc, d'égalité des chances.
Dans ce contexte-là, nous avons, les uns et les autres, reconnu la complexité de l'adolescence et démontré que, même au plan de la santé, une grande majorité des adolescents sont en bonne santé et ont peu de problèmes - un médecin a donné des chiffres très rassurants sur ce sujet -, il n'empêche qu'il y a un certain nombre de problèmes de santé qui sont posés et des problèmes sociaux, qui sont, eux aussi, posés de manière importante et qui se retrouveront au coeur même de la problématique, dont nous parlerons demain, à l'occasion du plan de cohésion sociale.
Madame Roig va vous présenter les mesures. Je vous dirais simplement trois choses : que, nous avons voulu mener une réflexion sur le temps libre de l'adolescent. Il est clair que l'adolescent est principalement en contact avec les pouvoirs publics au cours de son temps scolaire, de son temps éducatif. Mais on mesure aujourd'hui combien la problématique des temps libres est importante pour les pouvoirs publics et combien nous avons des responsabilités dans ce domaine. Nous avons un certain nombre de propositions sur ce sujet, pour ne pas limiter, comme cela a été trop souvent le cas, l'adolescence au seul milieu éducatif, mais mesurer combien il est important aussi de s'occuper de toute la vie du jeune citoyen, en quête de citoyenneté, dans cette société, pour laquelle donc, nous avons des responsabilités à assumer.
Deuxième grande série de mesures : tout ce qui concerne la santé des adolescents. Il va de soi que nous poursuivrons sur ce sujet, notamment par des actions de prévention, et notamment en intégrant les adolescents au grand plan de santé que nous bâtissons, que ce soit les plans de santé sur les questions : de cancer, de prévention. On a parlé de "l'obésité", des préventions des maladies cardio-vasculaires, un certain nombre de grands sujets sur lesquels il nous paraît, à la fois, important d'agir, pour ce qui concerne la médecine scolaire, mais aussi pour ce qui concerne l'intégration de l'adolescent dans tous les grands plans santé. Parce que vous savez que la loi de santé publique prévoit cinq grands plans santé dans lesquels nous voulons faire une place directe aux adolescents.
Enfin, des mesures sur l'engagement personnel : les jeunes qui participaient à cette Conférence aspiraient à la responsabilité. Il est clair que ce chemin de la responsabilité passe par l'engagement personnel. Nous avons voulu favoriser la capacité de donner aux adolescents, d'engager leurs propres projets, leurs propres initiatives de participer à un engagement dans la société, de manière à entrer eux-mêmes dans l'école des responsabilité. C'est un point qui a été soulevé, notamment par les jeunes, et qui relève notre attention.
En résumé, nous avons, aujourd'hui, jeté les bases d'une véritable politique nationale de l'adolescence. C'est un sujet complexe mais qui doit mobiliser les pouvoirs publics parce qu'il s'agit, là, vraiment d'un sujet essentiel pour l'avenir de notre société.
Je vous remercie, et je laisse la parole à Madame Roig.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 1er juillet 2004)