Texte intégral
Le Figaro - Le dernier rapport du défenseur des enfants critique l'inégalité des procédures d'agrément des parents adoptants selon les départements. Les conseils généraux font-ils bien leur travail ?
Marie-Josée Roig - "Il faut effectivement harmoniser les procédures d'agrément menées par les conseils généraux et leurs délais qui vont, selon les départements, de quelques mois à plus d'une année. Le délai maximal ne devrait pas dépasser une dizaine de mois. Mais, plus généralement, la réforme doit porter sur toute la chaîne de l'adoption, de l'agrément des parents jusqu'au suivi des enfants adoptés. C'est ainsi que je veux mettre en place un guide des bonnes pratiques qui permettra d'unifier les questions posées aux parents candidats à l'adoption. De même, la procédure d'agrément devra comprendre une information des parents, afin de mieux les préparer aux problèmes spécifiques de l'adoption internationale".
Les associations mettent en effet en garde contre les problèmes de santé auxquels sont confrontés une partie des parents qui adoptent à l'étranger?
- "Oui, les enfants adoptés à l'international peuvent avoir des problèmes de santé particuliers, en fonction de leur pays d'origine. Je compte mettre en place, dans chaque région, un réseau de consultation, d'orientation et de conseil en adoption - baptisé Coca. En même temps que le carnet de santé, sera remis aux familles adoptantes un guide sur la santé des enfants, parlant de la situation de tous les pays. Nous allons aussi mettre en place un suivi des enfants, d'ailleurs réclamé par de plus en plus de pays d'origine".
Le gouvernement a annoncé la création d'une agence de l'adoption. Quel sera exactement son rôle ?
- "Beaucoup de pays ferment aujourd'hui leurs portes à l'adoption parce qu'ils souhaiteraient travailler avec un organisme national. En France, les deux tiers des parents adoptants partent actuellement en "individuel", c'est-à-dire qu'ils ne passent pas par un des quarante organismes agréés pour l'adoption. A leurs côtés, l'Agence française pour l'adoption accompagnera les démarches des familles. Elle sera une garantie pour les parents comme pour les pays d'origine que tout se passe bien. Les autres organismes continueront naturellement d'exister dans le cadre d'un cahier des charges que nous rédigerons tous ensemble".
Le Premier ministre a promis au début de l'année un doublement de l'adoption internationale d'ici à 2006. Est-ce réalisable ?
- "Cela ne dépend pas que de nous, mais la création de l'agence va nous permettre de disposer des structures adaptées, préalable nécessaire à l'augmentation des adoptions". (...)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2004)
Marie-Josée Roig - "Il faut effectivement harmoniser les procédures d'agrément menées par les conseils généraux et leurs délais qui vont, selon les départements, de quelques mois à plus d'une année. Le délai maximal ne devrait pas dépasser une dizaine de mois. Mais, plus généralement, la réforme doit porter sur toute la chaîne de l'adoption, de l'agrément des parents jusqu'au suivi des enfants adoptés. C'est ainsi que je veux mettre en place un guide des bonnes pratiques qui permettra d'unifier les questions posées aux parents candidats à l'adoption. De même, la procédure d'agrément devra comprendre une information des parents, afin de mieux les préparer aux problèmes spécifiques de l'adoption internationale".
Les associations mettent en effet en garde contre les problèmes de santé auxquels sont confrontés une partie des parents qui adoptent à l'étranger?
- "Oui, les enfants adoptés à l'international peuvent avoir des problèmes de santé particuliers, en fonction de leur pays d'origine. Je compte mettre en place, dans chaque région, un réseau de consultation, d'orientation et de conseil en adoption - baptisé Coca. En même temps que le carnet de santé, sera remis aux familles adoptantes un guide sur la santé des enfants, parlant de la situation de tous les pays. Nous allons aussi mettre en place un suivi des enfants, d'ailleurs réclamé par de plus en plus de pays d'origine".
Le gouvernement a annoncé la création d'une agence de l'adoption. Quel sera exactement son rôle ?
- "Beaucoup de pays ferment aujourd'hui leurs portes à l'adoption parce qu'ils souhaiteraient travailler avec un organisme national. En France, les deux tiers des parents adoptants partent actuellement en "individuel", c'est-à-dire qu'ils ne passent pas par un des quarante organismes agréés pour l'adoption. A leurs côtés, l'Agence française pour l'adoption accompagnera les démarches des familles. Elle sera une garantie pour les parents comme pour les pays d'origine que tout se passe bien. Les autres organismes continueront naturellement d'exister dans le cadre d'un cahier des charges que nous rédigerons tous ensemble".
Le Premier ministre a promis au début de l'année un doublement de l'adoption internationale d'ici à 2006. Est-ce réalisable ?
- "Cela ne dépend pas que de nous, mais la création de l'agence va nous permettre de disposer des structures adaptées, préalable nécessaire à l'augmentation des adoptions". (...)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 novembre 2004)