Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés européens,
Mes Chers amis,
Au terme de cette journée de travail entre nous, avec le Gouvernement, dont je remercie les membres présents, le moment est venu de tirer quelques conclusions de nos travaux.
Non sans avoir remercié une nouvelle fois Georges Mothron pour son accueil et toute l'équipe de nos collaborateurs du Groupe derrière Christine Branchu.
Je veux également saluer nos autres collègues du Val d'Oise Jean Bardet, Jérôme Chartier, Francis Delattre, Philippe Houillon, Axel Poniatowski et François Scellier.
Ainsi que nos deux sénateurs élus dimanche Nelly Olin et Hugues Portelli.
Et vous le comprendrez, nos collègues des départements et territoires d'Outre-Mer qui ont fait un long chemin pour nous rejoindre.
Enfin, permettez-moi de saluer nos amis Norbert et Gabrielle Wagner de la Fondation Konrad Adenauer.
2002-2007 : cinq années pour redresser et moderniser la France. Cinq années pour préparer l'avenir.
Nous voilà arrivés, mes chers amis, à la moitié de la législature.
Je veux le dire tout de suite, nous sommes fiers de la part prise par notre Groupe au bilan déjà considérable du Gouvernement.
Bilan considérable,
- Dans les domaines régaliens,
- Dans la modernisation du pacte social,
- Dans la modernisation et le redressement économique de notre pays.
Pour autant, l'avenir ne peut être qu'un avenir d'action.
Et nous entendons bien poursuivre notre travail parlementaire avec des objectifs ambitieux, confortant les réformes engagées et poursuivant la modernisation de la France.
Une autre attitude, un autre rythme rompraient avec nos convictions et les engagements pris avec les Français.
Plusieurs grands chantiers législatifs sont devant nous. Nous avons déjà beaucoup travaillé en amont avec le Gouvernement pour les préparer. Je pense particulièrement à :
- La cohésion sociale et le retour à l'emploi,
- L'école,
- La recherche,
- La mise en place d'un service garanti dans les transports publics.
Dans tous ces domaines, il vous appartient, en tant que Chef de notre majorité, Monsieur le Premier Ministre, de fixer la feuille de route.
Les députés U.M.P vous apporteront un soutien déterminé.
Nous vous faisons confiance, Monsieur le Premier Ministre, et nous saluons votre courage dans la difficulté, votre fermeté et votre détermination pour faire respecter les valeurs qui nous rassemblent, comme nous apprécions votre ouverture d'esprit et votre sens du dialogue.
Notre action commune sera d'autant plus fructueuse, j'en suis sûr, qu'elle continuera à s'inscrire dans un travail approfondi et très en amont entre le Gouvernement et les députés de notre Groupe.
Un échange approfondi qui passe par la multiplication des groupes de travail entre les députés U.M.P et le Gouvernement.
Cette méthode faite d'anticipation et de concertation, nous a déjà permis de trouver bien des solutions pour des projets de loi aussi importants que :
- la journée de solidarité,
- la charte de l'environnement,
- la loi en faveur des handicapés et actuellement
- le projet de loi de cohésion sociale.
Je suis personnellement très attaché à poursuivre dans cette voie. Elle n'a que des avantages, puisque personne mieux que les députés U.M.P ne peut connaître les attentes et les inquiétudes de nos compatriotes.
Constamment sur le terrain, à l'écoute, mes 362 collègues forment une fantastique interface entre le pays et le Gouvernement.
Il serait bien dommageable de ne pas tirer le meilleur de tout cet engagement politique au sens le plus noble du terme.
Toujours sur la méthode, si le bilan du Gouvernement est considérable, c'est aussi que le Parlement a dû beaucoup légiférer.
Et je veux remercier notre Président Jean-Louis Debré ainsi que le Ministre des Relations avec le Parlement, Henri Cuq, du souci commun qui est le nôtre, d'être attentifs au respect (des articles 34 et 37) de la Constitution, nous évitant ainsi beaucoup de temps passé sur des dispositions qui ne relèvent pas du champ de la loi.
Monsieur le Premier Ministre,
Mes Chers amis,
D'aucuns voudraient que nous soyons condamnés à nous diviser. Ils seront déçus.
Tout simplement parce que la réussite du quinquennat et de la législature est d'abord conditionnée par notre unité et notre fidélité.
Je m'en porte garant.
Unité du Groupe U.M.P qui ne peut être scindé en tendances ou en chapelles parce qu'il est tout entier voué à l'action et au soutien au Gouvernement.
Unité du Groupe U.M.P dans le respect de sa diversité et de ses sensibilités. Elles sont sa richesse.
Le Groupe est un lieu d'écoute et de dialogue.
Il doit être le cur battant de la majorité.
Il ne peut être le lieu de divisions et d'affrontements.
Seul le débat doit y trouver sa place, toute sa place, et sans tabou car le débat c'est aussi la liberté, la liberté en politique.
Je suis heureux d'avoir entendu ce matin Nicolas Sarkozy exprimer cette conviction avec sa force et son talent.
Ce débat a pour objectif, la recherche constante de solutions acceptées par tous ou au moins par l'immense majorité du Groupe.
Avec Jean Leonetti et Marc Laffineur, je m'attacherai à suivre cette ligne tracée avec talent pendant deux années par Jacques Barrot, qui regrette de ne pouvoir être parmi nous aujourd'hui, celle de la fidélité.
Fidélité au Président de la République, fidélité au Gouvernement, fidélité aux engagements pris devant les Français.
Cette fidélité, c'est la raison d'être de la formation majoritaire sous la Ve République.
Ainsi, le Groupe U.M.P sera-t-il toujours pour le Gouvernement un partenaire loyal et vigilant sur la préparation des textes de loi et leur application.
Je sais que nous pouvons compter sur vous Monsieur le Premier Ministre.
Vous pouvez compter sur nous.
Nous sommes une équipe, nous travaillerons tous ensemble tel que le Groupe l'a toujours fait avec Alain Juppé, François Baroin et, demain celui qui présidera notre Mouvement, Nicolas Sarkozy, dans la fidélité à Jacques Chirac, et pour la France.
(Source http://www.u-m-p.org, le 30 septembre 2004)
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés européens,
Mes Chers amis,
Au terme de cette journée de travail entre nous, avec le Gouvernement, dont je remercie les membres présents, le moment est venu de tirer quelques conclusions de nos travaux.
Non sans avoir remercié une nouvelle fois Georges Mothron pour son accueil et toute l'équipe de nos collaborateurs du Groupe derrière Christine Branchu.
Je veux également saluer nos autres collègues du Val d'Oise Jean Bardet, Jérôme Chartier, Francis Delattre, Philippe Houillon, Axel Poniatowski et François Scellier.
Ainsi que nos deux sénateurs élus dimanche Nelly Olin et Hugues Portelli.
Et vous le comprendrez, nos collègues des départements et territoires d'Outre-Mer qui ont fait un long chemin pour nous rejoindre.
Enfin, permettez-moi de saluer nos amis Norbert et Gabrielle Wagner de la Fondation Konrad Adenauer.
2002-2007 : cinq années pour redresser et moderniser la France. Cinq années pour préparer l'avenir.
Nous voilà arrivés, mes chers amis, à la moitié de la législature.
Je veux le dire tout de suite, nous sommes fiers de la part prise par notre Groupe au bilan déjà considérable du Gouvernement.
Bilan considérable,
- Dans les domaines régaliens,
- Dans la modernisation du pacte social,
- Dans la modernisation et le redressement économique de notre pays.
Pour autant, l'avenir ne peut être qu'un avenir d'action.
Et nous entendons bien poursuivre notre travail parlementaire avec des objectifs ambitieux, confortant les réformes engagées et poursuivant la modernisation de la France.
Une autre attitude, un autre rythme rompraient avec nos convictions et les engagements pris avec les Français.
Plusieurs grands chantiers législatifs sont devant nous. Nous avons déjà beaucoup travaillé en amont avec le Gouvernement pour les préparer. Je pense particulièrement à :
- La cohésion sociale et le retour à l'emploi,
- L'école,
- La recherche,
- La mise en place d'un service garanti dans les transports publics.
Dans tous ces domaines, il vous appartient, en tant que Chef de notre majorité, Monsieur le Premier Ministre, de fixer la feuille de route.
Les députés U.M.P vous apporteront un soutien déterminé.
Nous vous faisons confiance, Monsieur le Premier Ministre, et nous saluons votre courage dans la difficulté, votre fermeté et votre détermination pour faire respecter les valeurs qui nous rassemblent, comme nous apprécions votre ouverture d'esprit et votre sens du dialogue.
Notre action commune sera d'autant plus fructueuse, j'en suis sûr, qu'elle continuera à s'inscrire dans un travail approfondi et très en amont entre le Gouvernement et les députés de notre Groupe.
Un échange approfondi qui passe par la multiplication des groupes de travail entre les députés U.M.P et le Gouvernement.
Cette méthode faite d'anticipation et de concertation, nous a déjà permis de trouver bien des solutions pour des projets de loi aussi importants que :
- la journée de solidarité,
- la charte de l'environnement,
- la loi en faveur des handicapés et actuellement
- le projet de loi de cohésion sociale.
Je suis personnellement très attaché à poursuivre dans cette voie. Elle n'a que des avantages, puisque personne mieux que les députés U.M.P ne peut connaître les attentes et les inquiétudes de nos compatriotes.
Constamment sur le terrain, à l'écoute, mes 362 collègues forment une fantastique interface entre le pays et le Gouvernement.
Il serait bien dommageable de ne pas tirer le meilleur de tout cet engagement politique au sens le plus noble du terme.
Toujours sur la méthode, si le bilan du Gouvernement est considérable, c'est aussi que le Parlement a dû beaucoup légiférer.
Et je veux remercier notre Président Jean-Louis Debré ainsi que le Ministre des Relations avec le Parlement, Henri Cuq, du souci commun qui est le nôtre, d'être attentifs au respect (des articles 34 et 37) de la Constitution, nous évitant ainsi beaucoup de temps passé sur des dispositions qui ne relèvent pas du champ de la loi.
Monsieur le Premier Ministre,
Mes Chers amis,
D'aucuns voudraient que nous soyons condamnés à nous diviser. Ils seront déçus.
Tout simplement parce que la réussite du quinquennat et de la législature est d'abord conditionnée par notre unité et notre fidélité.
Je m'en porte garant.
Unité du Groupe U.M.P qui ne peut être scindé en tendances ou en chapelles parce qu'il est tout entier voué à l'action et au soutien au Gouvernement.
Unité du Groupe U.M.P dans le respect de sa diversité et de ses sensibilités. Elles sont sa richesse.
Le Groupe est un lieu d'écoute et de dialogue.
Il doit être le cur battant de la majorité.
Il ne peut être le lieu de divisions et d'affrontements.
Seul le débat doit y trouver sa place, toute sa place, et sans tabou car le débat c'est aussi la liberté, la liberté en politique.
Je suis heureux d'avoir entendu ce matin Nicolas Sarkozy exprimer cette conviction avec sa force et son talent.
Ce débat a pour objectif, la recherche constante de solutions acceptées par tous ou au moins par l'immense majorité du Groupe.
Avec Jean Leonetti et Marc Laffineur, je m'attacherai à suivre cette ligne tracée avec talent pendant deux années par Jacques Barrot, qui regrette de ne pouvoir être parmi nous aujourd'hui, celle de la fidélité.
Fidélité au Président de la République, fidélité au Gouvernement, fidélité aux engagements pris devant les Français.
Cette fidélité, c'est la raison d'être de la formation majoritaire sous la Ve République.
Ainsi, le Groupe U.M.P sera-t-il toujours pour le Gouvernement un partenaire loyal et vigilant sur la préparation des textes de loi et leur application.
Je sais que nous pouvons compter sur vous Monsieur le Premier Ministre.
Vous pouvez compter sur nous.
Nous sommes une équipe, nous travaillerons tous ensemble tel que le Groupe l'a toujours fait avec Alain Juppé, François Baroin et, demain celui qui présidera notre Mouvement, Nicolas Sarkozy, dans la fidélité à Jacques Chirac, et pour la France.
(Source http://www.u-m-p.org, le 30 septembre 2004)