Texte intégral
Une nouvelle page s'ouvre ce jour pour l'Irak et les Irakiens. L'occupation a pris fin hier et le gouvernement intérimaire, auquel sont reconnues une responsabilité et une autorité complètes pour gouverner le pays, prend ses fonctions dans un Irak souverain.
Ce gouvernement doit assumer toutes les responsabilités qui lui reviennent et gagner la confiance des Irakiens pour mener à bien ses tâches, notamment celles d'asseoir son autorité et de rétablir l'ordre public, d'élargir la base du processus politique lors de la conférence inter-irakienne de juillet, et de préparer les élections prévues, au plus tard, pour janvier 2005.
Ce gouvernement souverain n'est pas seul. La résolution 1546 confère un mandat précis et réaliste aux Nations unies, dont le rôle va se concentrer sur l'appui au processus politique en cours. La France soutient naturellement les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de ses collaborateurs. La communauté internationale doit maintenant s'unir autour des Nations unies pour soutenir le peuple irakien et son gouvernement dans leurs efforts pour reconstruire leur pays.
La France, pour sa part, est prête à travailler avec le gouvernement de M. Iyad Allaoui et à contribuer au relèvement de l'Irak :
- Sur le plan politique, nous souhaitons un dialogue substantiel et régulier sur l'ensemble des questions qui intéressent nos deux pays. Nous sommes prêts à recevoir à Paris les membres du gouvernement irakien, comme nous l'avons fait récemment avec M. Adel Abdel Mehdi, ministre des Finances. Nous sommes également disposés à rétablir rapidement, en concertation avec les autorités irakiennes, nos relations diplomatiques avec la République d'Irak.
- Sur le plan économique et financier, la France confirme qu'elle participera, dans le cadre du Club de Paris, à un allègement substantiel de la dette publique irakienne. Elle prend les dispositions nécessaires pour abroger, sans délai, les mesures nationales de gel qui frappaient, depuis août 1990, les avoirs irakiens en France.
- Sur le plan de la coopération, la France s'est déjà engagée aux côtés des Irakiens, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'archéologie et de l'assistance humanitaire. Elle va poursuivre et amplifier ces coopérations avec le gouvernement irakien intérimaire. Elle est également prête à contribuer - à travers les Nations unies, au sein de l'Union européenne ou à titre bilatéral - à la préparation des élections, à l'établissement de l'Etat de droit, à la reconstruction économique des régions irakiennes, notamment dans les secteurs des communications, de l'eau, de l'énergie ou encore de l'environnement. Elle est enfin disposée à examiner avec le gouvernement de M. Allaoui, conformément aux déclarations qu'elle a faites sur ce sujet, sa contribution à la formation des forces de sécurité irakiennes.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2004)
Ce gouvernement doit assumer toutes les responsabilités qui lui reviennent et gagner la confiance des Irakiens pour mener à bien ses tâches, notamment celles d'asseoir son autorité et de rétablir l'ordre public, d'élargir la base du processus politique lors de la conférence inter-irakienne de juillet, et de préparer les élections prévues, au plus tard, pour janvier 2005.
Ce gouvernement souverain n'est pas seul. La résolution 1546 confère un mandat précis et réaliste aux Nations unies, dont le rôle va se concentrer sur l'appui au processus politique en cours. La France soutient naturellement les efforts du Secrétaire général de l'ONU et de ses collaborateurs. La communauté internationale doit maintenant s'unir autour des Nations unies pour soutenir le peuple irakien et son gouvernement dans leurs efforts pour reconstruire leur pays.
La France, pour sa part, est prête à travailler avec le gouvernement de M. Iyad Allaoui et à contribuer au relèvement de l'Irak :
- Sur le plan politique, nous souhaitons un dialogue substantiel et régulier sur l'ensemble des questions qui intéressent nos deux pays. Nous sommes prêts à recevoir à Paris les membres du gouvernement irakien, comme nous l'avons fait récemment avec M. Adel Abdel Mehdi, ministre des Finances. Nous sommes également disposés à rétablir rapidement, en concertation avec les autorités irakiennes, nos relations diplomatiques avec la République d'Irak.
- Sur le plan économique et financier, la France confirme qu'elle participera, dans le cadre du Club de Paris, à un allègement substantiel de la dette publique irakienne. Elle prend les dispositions nécessaires pour abroger, sans délai, les mesures nationales de gel qui frappaient, depuis août 1990, les avoirs irakiens en France.
- Sur le plan de la coopération, la France s'est déjà engagée aux côtés des Irakiens, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'archéologie et de l'assistance humanitaire. Elle va poursuivre et amplifier ces coopérations avec le gouvernement irakien intérimaire. Elle est également prête à contribuer - à travers les Nations unies, au sein de l'Union européenne ou à titre bilatéral - à la préparation des élections, à l'établissement de l'Etat de droit, à la reconstruction économique des régions irakiennes, notamment dans les secteurs des communications, de l'eau, de l'énergie ou encore de l'environnement. Elle est enfin disposée à examiner avec le gouvernement de M. Allaoui, conformément aux déclarations qu'elle a faites sur ce sujet, sa contribution à la formation des forces de sécurité irakiennes.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 juin 2004)