Texte intégral
Chers amis, chers compagnons, anciens et nouveaux militants de l'UMP.
Les fêtes partagées sont les plus joyeuses, les élections méritées les plus heureuses.
Bravo Nicolas, bravo l'UMP.
Merci Madame, Bernadette CHIRAC, d'être toujours présente quand la famille a besoin de vous. Merci à vous toutes et à vous tous pour cette présence nombreuse et généreuse.
J'ai une pensée particulière pour nos compatriotes d'outre-mer, notamment ceux venus de Guadeloupe.
Merci à tous ceux qui ont bâti l'UMP. A notre cher Président fondateur Alain JUPPÉ je voudrais lui dire notre reconnaissance pour le passé et notre confiance pour l'avenir. Merci à François BAROIN et à tous ceux qui au quotidien font vivre notre parti. Ma gratitude est grande pour nos amis parlementaires qui toujours soutiennent et prolongent mon action autour de Bernard ACCOYER et Josselin de ROHAN.
Merci à ceux qui assument de lourdes fonctions au sein de notre Parlement autour de Christian PONCELET et Jean Louis DEBRÉ. Merci à toi, Cher Nicolas. Merci pour ton action au gouvernement, merci pour ton engagement à la tête de l'UMP, notre parti, notre famille.
Fille de la victoire de Jacques CHIRAC en 2002, l'UMP conserve sa vocation initiale : la victoire, la victoire en grand, la victoire ensemble.
Les uns et les autres nous devons assumer notre " devoir de victoire"
Les socialistes font trop de mal à la France quant ils stationnent aux responsabilités. Personne ne souhaite le retour socialiste. Divisé, sans projet, incapable de s'exprimer autrement que par le mépris et le mensonge, le PS ne s'intéresse qu'à lui-même ; il invente " l'égologie ". Rassemblés, nous sèmerons pour nos victoires d'avenir. C'est notre devoir.
Aujourd'hui notre organisation est en ordre de marche. Président, Gouvernement, Parlement et parti, chacun est désormais à sa juste place. L'opposition continuera à critiquer, sans proposer, la Majorité proposera, sans nécessairement, critiquer, le gouvernement devra écouter mais aussi décider. Notre destin se construira sur le respect des règles et des devoirs.
Les devoirs du gouvernement
En premier lieu, j'entends rester fidèle à notre règle commune : la Ve République.
Notre Constitution est notre colonne vertébrale.
Pensée par le Général de GAULLE et Michel DEBRÉ, elle a été confortée successivement par Georges POMPIDOU, Valéry GISCARD d'ESTAING et Jacques CHIRAC.
Notre règle institutionnelle est claire : " le Président de la République est en charge de l'essentiel ", " le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ". Le Parlement vote la loi et contrôle le gouvernement. Le parti concourt à l'expression du suffrage, il exerce son activité librement.
- Fidélité donc au Président de la République Jacques CHIRAC, à ses engagements, à nos engagements. Vous le savez ses affectueuses pensées sont avec vous en cette journée.
Avec lui, nous sommes liés aux Français par un acte fondateur : l'élection présidentielle.
- Nous avons aussi un devoir d'action, un devoir de réformes pour les Français, dans les bons moments comme dans le " gros temps ". On trouve le courage au fond de la loyauté.
- Fidélité enfin du gouvernement au parti, à ses élus et à ses militants.
Cela exige un devoir d'écoute, cela permet un échange de soutiens.
Pour ce faire, j'ai fixé à mes ministres une règle de 3 de l'éthique militante :
- Pas de déplacement ministériel sans rencontre militante ;
- Pas de lettre, pas de question sans réponse ;
- Pas de décision sans consultation.
Le gouvernement compte sur vous. A vos côtés, il assumera ses responsabilités.
Il ne faiblira ni, sur le rythme de son action, ni sur la loyauté à sa mission.
Le Parti est aussi un lieu de devoirs
Votre regard sur mon action est l'honneur de ma mission.
Votre soutien est à la fois signe d'espérance et source de résistance.
Comme le gouvernement, vous avez des devoirs.
- D'abord le devoir de soutien.
Je vous le demande : soutenir, ce n'est pas être spectateur, c'est être acteur engagé.
L'urgence des réformes n'est pas incompatible avec le temps du débat. Plus que jamais pour la seconde partie de la législature, le débat sera le préalable à toute décision, mais il faut aussi savoir conclure une discussion.
Quand les choses ont été difficiles, vous m'avez montré que je pouvais compter sur vous. Je pense à la réforme des retraites, à celle de l'assurance maladie.
Investissez-vous dans le projet ambitieux de réforme de l'éducation que nous préparons avec François FILLON pour la réussite de nos enfants. Investissez-vous pour le plan de cohésion sociale de Jean-Louis BORLOO. Continuez votre travail pour le succès de la réforme de l'assurance maladie de Philippe DOUSTE-BLAZY.
Restez fidèles aussi à nos priorités régaliennes, la sécurité avec Dominique de VILLEPIN, la Défense avec Michèle ALLIOT-MARIE, la justice avec Dominique PERBEN. Tous les ministres ont leur part dans notre action de réformes et ils méritent tous votre soutien.
Bientôt je vous proposerai le calendrier de nos prochaines actions, le contrat " France 2005 ".
- Devoir ensuite d'animation du débat démocratique.
En vivant la démocratie interne, en acceptant les débats et les votes au niveau national comme au niveau local, y compris pour les consultations électorales.
- Devoir d'ouverture aussi.
Notre parti doit s'ouvrir en ressemblant à la France, à toute sa diversité sociale et populaire, en accueillant davantage de femmes et en réservant une meilleure place aux français issus de l'immigration. Oui, il faut promouvoir des talents nouveaux. On les trouve parfois dans les " Bodega ", il nous faut donc soutenir activement les " jeunes populaires " et leurs initiatives. Je n'oublie pas Nicolas que notre première rencontre, c'était une rencontre des deux mouvements de jeunes de la majorité.
Comme quoi il y a plusieurs chemins pour être chiraquien.
- Devoir de victoire.
Un parti, c'est aussi un instrument à préparer et à gagner les élections. Elles sont nombreuses devant nous d'ici 2007 : référendum, présidentielles, législatives, municipales, cantonales et aussi les prochaines régionales.
Je sais que les dernières élections vous ont, nous ont fait mal.
Aidons nos élus qui aujourd'hui souffrent dans l'opposition, aidons les à préparer la reconquête régionale. Dimanche après dimanche avec les élections partielles, - de Laurent WAUQUIEZ, Hugues MARTIN et Madeleine DUBOIS par exemple - nous avons retrouvé les joies du succès. J'ai confiance en Nicolas pour ces échéances, il est comme moi, il n'aime pas perdre.
Notre prochaine victoire, nous devons l'obtenir bientôt. Lors du référendum sur la Constitution européenne. Vous pouvez compter sur le Gouvernement, notamment sur Michel BARNIER et Claudie HAIGNERÉ.
La victoire sera notre victoire à tous. Les résultats se partagent toujours.
Gouvernement - UMP : l'union est la règle pour la victoire.
Nous sommes unis dans l'action pour la France. La France a besoin de l'union. Notre union majoritaire crée les conditions de l'action : en amont elle éclaire la route du gouvernement, en aval elle relaye l'action sur le terrain au plus près du citoyen.
Dans notre organisation majoritaire, l'union est une valeur supérieure. L'expression est libre mais sa limite est la division.
Puisque la politique place l'intérêt général devant l'intérêt personnel, la diversité ne peut nourrir la division.
Pour la victoire, l'union est avec la croissance la condition.
Nous avons trop souffert des divisions, je m'engage devant vous, ici, dans la responsabilité qui est la mienne, à rester, coûte que coûte, un militant de l'union.
Pour une fois que le virus de la division est dans le camp d'en face, puisse ce congrès agir comme le vaccin contre la division !
Notre victoire, c'est aussi l'union de notre action avec nos convictions.
Trois convictions fortes animent mon action : l'urgence de l'Europe, la nécessité de la réforme et le retour du goût de l'avenir.
* l'Europe
La génération d'après la guerre a construit l'Europe pour faire la paix à l'intérieur de ses frontières.
Notre génération doit élargir et conforter l'Europe pour faire la paix à l'extérieur de ses frontières, la paix dans
* le monde.
Les désordres du monde, le chaos en Irak - situation que je suis au jour le jour en raison de la prise en otage de nos deux compatriotes, il y a maintenant cent jours - les guerres régionales, notamment celle du Proche-Orient dont la résonance est mondiale appellent nécessairement à une nouvelle gouvernance mondiale.
Il nous faut une réforme de l'ONU pour plus de " droits de la paix ", il nous faut une réforme de l'OMC pour plus de justice des échanges, il nous faut une organisation mondiale de l'environnement pour une plus grande conscience du devenir de la planète, il nous faut des initiatives de l'UNESCO pour plus de diversités culturelles. Notre Président Jacques CHIRAC est en tête de ces mouvements pour la paix du monde contre la violence du monde.
Ces valeurs de réforme sont celles de la France.
Hier, nous les avons insufflées à l'Europe.
Aujourd'hui, il faut faire entendre l'Europe pour faire entendre la France.
Nous avons élargi l'Europe pour lui donner la puissance mondiale, force continentale de 450 millions d'habitants.
L'Europe ne peut pas, ne doit pas être absente de ces évolutions. Il y a une " urgence bleue ", l'urgence de bâtir une Europe plus forte, fondée sur des valeurs que nous partageons, valeurs démocratiques, valeurs républicaines. Le monde ne surmontera pas ses crises sans que la nouvelle Europe donne de la force à nos valeurs.
Cette Europe est possible. Le Traité constitutionnel nous donne enfin les moyens politiques de cette puissance en stabilisant pour cinq ans, s'il le faut, la présidence du Conseil, en soumettant la commission aux règles parlementaires démocratiques, en renforçant les pouvoirs du Parlement de Strasbourg, en redonnant un véritable rôle de contrôle au Parlement national, mais aussi en progressant dans la voie de la défense et de la politique étrangère commune.
Ceux qui comme moi se sont souvent plaint d'une Europe trop bureaucratique, trop technocratique, peuvent aujourd'hui soutenir un traité politique qui équilibre l'Europe des peuples et l'Europe des État.
Certains veulent nous faire croire que l'on peut dire OUI en votant NON. C'est aussi crédible que de vouloir avancer en marche arrière.
Je souhaite que le referendum sur l'Europe soit pour l'UMP la victoire de l'ambition sur les peurs.
Mon oui sera militant, il exprimera la joie de l'avenir, celle que chante notre hymne européen.
Après l'immobilisme socialiste ma conviction est que notre action doit garder le cap de la réforme
- Les socialistes avaient promis du travail, ils ont, avec les 35 heures, démotivés les salariés ;
- Les socialistes ont multiplié les contraintes, ils ont découragé les créateurs, les entrepreneurs et notamment les PME ;
- Les socialistes promettaient des réformes. Par leur immobilisme, ils ont gaspillé les fruits de la croissance ;
- Les socialistes parlaient d'intégration, ils ont laissé siffler la Marseillaise ;
- Les socialistes voulaient la décentralisation, ils ont abandonné leurs convictions formulées dans le rapport Mauroy ;
- Les socialistes affichaient une ambition européenne, ils préfèrent la division partisane et les ambitions personnelles.
Sous l'autorité du Président de la République, nous faisons le choix des réformes face à l'immobilisme.
Nous avons tenu bon. Grâce à vous.
Cette détermination s'appuie sur des convictions fortes.
Nous poursuivrons notre action réformatrice au cur de notre projet républicain.
- Pour la liberté, celle qui respecte la sécurité et la laïcité.
- Pour l'égalité, celle qui préfère l'égalité des chances à l'égalitarisme.
- Pour la fraternité, celle qui engage personnellement et qui ne se limite pas à compter sur les autres.
Enfin, je sais que la réforme doit être portée par une exigence de justice :
- Celui qui a commencé à travailler à 14 ans a droit à une retraite anticipée. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Punir plus sévèrement les récidivistes, c'est juste.
- Respecter le droit de grève mais ne pas payer les jours de grève. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Augmenter le SMIC pour permettre aux revenus du travail d'être supérieur aux revenus de l'assistance. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Rétablir l'autorité du maître dans sa classe, c'est juste.
- Mieux dépister le cancer, faire ralentir les automobilistes dangereux, aider des personnes dépendantes, ces trois progrès sont justes, ils ont été voulus par Jacques CHIRAC.
Comme pour l'UMP, nous voulons donner à la France le goût de l'avenir
Le goût de l'avenir, c'est avoir confiance dans la capacité créatrice de la France.
Pour redevenir un pays créateur, il nous a fallu revaloriser le travail. Pour créer des richesses, il faut augmenter le nombre d'heures travaillées, il faut faire baisser le chômage. J'ai pris l'engagement devant les Français parce que ensemble, c'est possible : le chômage doit baisser de 10 % l'an prochain.
Le travail, c'est la sortie de l'assistance. Nous avons bâti un plan de cohésion sociale pour mieux accompagner les demandeurs d'emploi vers le travail et pour que le retour de la croissance soit plus créateur d'emplois.
Le goût de l'avenir, c'est aussi préparer demain par des réformes indispensables.
Et d'abord la réforme de l'école : un parcours plus personnalisé pour les élèves, plus d'autorité pour les professeurs, et des parents mieux écoutés.
80 % d'une classe d'âge qui a le bac. Qu'est-ce que cela va veut dire si tous les enfants qui arrivent au brevet ne savent pas lire, écrire, compter, utiliser un ordinateur et s'exprimer dans une langue étrangère. Ensemble, nous viendrons à bout de l'échec scolaire.
L'avenir, c'est aussi, une meilleure gestion de l'argent des Français. Je suis très fier d'avoir fait baisser le déficit budgétaire de 9 milliards d'euros sur un an et d'avoir stabilisé à l'euro près les dépenses depuis 3 ans. Cela ne s'était jamais fait !
L'envie de l'avenir, c'est aussi être capable d'investir. Pour l'aménagement du territoire, pour la recherche et pour les grands projets tels que la nouvelle génération de centrale nucléaire à Flamanville ou le projet ITER à Cadarache.
Le goût de l'avenir enfin, c'est être fier de la France et de ce que l'on est. Dimanche dernier à Strasbourg, nous avons célébré le 60ème anniversaire de la libération de la ville.
Quand j'ai vu notre drapeau flotter comme il y a 60 ans au sommet de la flèche de la cathédrale, j'étais fier de mon pays et des générations qui l'on construit.
La meilleure façon de retrouver le goût de l'avenir, c'est d'aimer la France.
Notre France a besoin de notre enthousiasme mais aussi de notre constance et de notre solidité. Enfin, pour finir par un sourire en ce jour de fête, je voudrais vous livrer quelques pensées puisées dans la bibliothèque de l'UMP.
1.Pour notre Président de l'UMP
" Outre le bonheur d'avoir du talent, il faut posséder le talent d'avoir du bonheur "
Hector Berlioz semblait déjà connaître Nicolas Sarkozy.
2.Pour nos porte-parole
Ce conseil de Victor Hugo :
" Réfléchis longuement avant de te faire applaudir par tes adversaires "
3. Pour nos candidats
La sagesse du fondateur du Samu Social (Xavier Emmanuelli) :
" Une carrière se calcule, un destin se découvre "
4. Pour l'opposition
L'humour de Jean Amadou :
" Virage Fabius, virage que l'on prend à gauche pour tourner à droite "
5. Pour la France
De Charles de Gaulle :
" La France vient du fond des âges. Elle vit, les siècles l'appellent ".
La France, notre Patrie, a besoin de l'UMP, la France a besoin de vous.
Tous ensemble, avec Jacques CHIRAC, nous continuerons à la servir.
(Source http://home.u-m-p.org, le 29 novembre 2004)
Les fêtes partagées sont les plus joyeuses, les élections méritées les plus heureuses.
Bravo Nicolas, bravo l'UMP.
Merci Madame, Bernadette CHIRAC, d'être toujours présente quand la famille a besoin de vous. Merci à vous toutes et à vous tous pour cette présence nombreuse et généreuse.
J'ai une pensée particulière pour nos compatriotes d'outre-mer, notamment ceux venus de Guadeloupe.
Merci à tous ceux qui ont bâti l'UMP. A notre cher Président fondateur Alain JUPPÉ je voudrais lui dire notre reconnaissance pour le passé et notre confiance pour l'avenir. Merci à François BAROIN et à tous ceux qui au quotidien font vivre notre parti. Ma gratitude est grande pour nos amis parlementaires qui toujours soutiennent et prolongent mon action autour de Bernard ACCOYER et Josselin de ROHAN.
Merci à ceux qui assument de lourdes fonctions au sein de notre Parlement autour de Christian PONCELET et Jean Louis DEBRÉ. Merci à toi, Cher Nicolas. Merci pour ton action au gouvernement, merci pour ton engagement à la tête de l'UMP, notre parti, notre famille.
Fille de la victoire de Jacques CHIRAC en 2002, l'UMP conserve sa vocation initiale : la victoire, la victoire en grand, la victoire ensemble.
Les uns et les autres nous devons assumer notre " devoir de victoire"
Les socialistes font trop de mal à la France quant ils stationnent aux responsabilités. Personne ne souhaite le retour socialiste. Divisé, sans projet, incapable de s'exprimer autrement que par le mépris et le mensonge, le PS ne s'intéresse qu'à lui-même ; il invente " l'égologie ". Rassemblés, nous sèmerons pour nos victoires d'avenir. C'est notre devoir.
Aujourd'hui notre organisation est en ordre de marche. Président, Gouvernement, Parlement et parti, chacun est désormais à sa juste place. L'opposition continuera à critiquer, sans proposer, la Majorité proposera, sans nécessairement, critiquer, le gouvernement devra écouter mais aussi décider. Notre destin se construira sur le respect des règles et des devoirs.
Les devoirs du gouvernement
En premier lieu, j'entends rester fidèle à notre règle commune : la Ve République.
Notre Constitution est notre colonne vertébrale.
Pensée par le Général de GAULLE et Michel DEBRÉ, elle a été confortée successivement par Georges POMPIDOU, Valéry GISCARD d'ESTAING et Jacques CHIRAC.
Notre règle institutionnelle est claire : " le Président de la République est en charge de l'essentiel ", " le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ". Le Parlement vote la loi et contrôle le gouvernement. Le parti concourt à l'expression du suffrage, il exerce son activité librement.
- Fidélité donc au Président de la République Jacques CHIRAC, à ses engagements, à nos engagements. Vous le savez ses affectueuses pensées sont avec vous en cette journée.
Avec lui, nous sommes liés aux Français par un acte fondateur : l'élection présidentielle.
- Nous avons aussi un devoir d'action, un devoir de réformes pour les Français, dans les bons moments comme dans le " gros temps ". On trouve le courage au fond de la loyauté.
- Fidélité enfin du gouvernement au parti, à ses élus et à ses militants.
Cela exige un devoir d'écoute, cela permet un échange de soutiens.
Pour ce faire, j'ai fixé à mes ministres une règle de 3 de l'éthique militante :
- Pas de déplacement ministériel sans rencontre militante ;
- Pas de lettre, pas de question sans réponse ;
- Pas de décision sans consultation.
Le gouvernement compte sur vous. A vos côtés, il assumera ses responsabilités.
Il ne faiblira ni, sur le rythme de son action, ni sur la loyauté à sa mission.
Le Parti est aussi un lieu de devoirs
Votre regard sur mon action est l'honneur de ma mission.
Votre soutien est à la fois signe d'espérance et source de résistance.
Comme le gouvernement, vous avez des devoirs.
- D'abord le devoir de soutien.
Je vous le demande : soutenir, ce n'est pas être spectateur, c'est être acteur engagé.
L'urgence des réformes n'est pas incompatible avec le temps du débat. Plus que jamais pour la seconde partie de la législature, le débat sera le préalable à toute décision, mais il faut aussi savoir conclure une discussion.
Quand les choses ont été difficiles, vous m'avez montré que je pouvais compter sur vous. Je pense à la réforme des retraites, à celle de l'assurance maladie.
Investissez-vous dans le projet ambitieux de réforme de l'éducation que nous préparons avec François FILLON pour la réussite de nos enfants. Investissez-vous pour le plan de cohésion sociale de Jean-Louis BORLOO. Continuez votre travail pour le succès de la réforme de l'assurance maladie de Philippe DOUSTE-BLAZY.
Restez fidèles aussi à nos priorités régaliennes, la sécurité avec Dominique de VILLEPIN, la Défense avec Michèle ALLIOT-MARIE, la justice avec Dominique PERBEN. Tous les ministres ont leur part dans notre action de réformes et ils méritent tous votre soutien.
Bientôt je vous proposerai le calendrier de nos prochaines actions, le contrat " France 2005 ".
- Devoir ensuite d'animation du débat démocratique.
En vivant la démocratie interne, en acceptant les débats et les votes au niveau national comme au niveau local, y compris pour les consultations électorales.
- Devoir d'ouverture aussi.
Notre parti doit s'ouvrir en ressemblant à la France, à toute sa diversité sociale et populaire, en accueillant davantage de femmes et en réservant une meilleure place aux français issus de l'immigration. Oui, il faut promouvoir des talents nouveaux. On les trouve parfois dans les " Bodega ", il nous faut donc soutenir activement les " jeunes populaires " et leurs initiatives. Je n'oublie pas Nicolas que notre première rencontre, c'était une rencontre des deux mouvements de jeunes de la majorité.
Comme quoi il y a plusieurs chemins pour être chiraquien.
- Devoir de victoire.
Un parti, c'est aussi un instrument à préparer et à gagner les élections. Elles sont nombreuses devant nous d'ici 2007 : référendum, présidentielles, législatives, municipales, cantonales et aussi les prochaines régionales.
Je sais que les dernières élections vous ont, nous ont fait mal.
Aidons nos élus qui aujourd'hui souffrent dans l'opposition, aidons les à préparer la reconquête régionale. Dimanche après dimanche avec les élections partielles, - de Laurent WAUQUIEZ, Hugues MARTIN et Madeleine DUBOIS par exemple - nous avons retrouvé les joies du succès. J'ai confiance en Nicolas pour ces échéances, il est comme moi, il n'aime pas perdre.
Notre prochaine victoire, nous devons l'obtenir bientôt. Lors du référendum sur la Constitution européenne. Vous pouvez compter sur le Gouvernement, notamment sur Michel BARNIER et Claudie HAIGNERÉ.
La victoire sera notre victoire à tous. Les résultats se partagent toujours.
Gouvernement - UMP : l'union est la règle pour la victoire.
Nous sommes unis dans l'action pour la France. La France a besoin de l'union. Notre union majoritaire crée les conditions de l'action : en amont elle éclaire la route du gouvernement, en aval elle relaye l'action sur le terrain au plus près du citoyen.
Dans notre organisation majoritaire, l'union est une valeur supérieure. L'expression est libre mais sa limite est la division.
Puisque la politique place l'intérêt général devant l'intérêt personnel, la diversité ne peut nourrir la division.
Pour la victoire, l'union est avec la croissance la condition.
Nous avons trop souffert des divisions, je m'engage devant vous, ici, dans la responsabilité qui est la mienne, à rester, coûte que coûte, un militant de l'union.
Pour une fois que le virus de la division est dans le camp d'en face, puisse ce congrès agir comme le vaccin contre la division !
Notre victoire, c'est aussi l'union de notre action avec nos convictions.
Trois convictions fortes animent mon action : l'urgence de l'Europe, la nécessité de la réforme et le retour du goût de l'avenir.
* l'Europe
La génération d'après la guerre a construit l'Europe pour faire la paix à l'intérieur de ses frontières.
Notre génération doit élargir et conforter l'Europe pour faire la paix à l'extérieur de ses frontières, la paix dans
* le monde.
Les désordres du monde, le chaos en Irak - situation que je suis au jour le jour en raison de la prise en otage de nos deux compatriotes, il y a maintenant cent jours - les guerres régionales, notamment celle du Proche-Orient dont la résonance est mondiale appellent nécessairement à une nouvelle gouvernance mondiale.
Il nous faut une réforme de l'ONU pour plus de " droits de la paix ", il nous faut une réforme de l'OMC pour plus de justice des échanges, il nous faut une organisation mondiale de l'environnement pour une plus grande conscience du devenir de la planète, il nous faut des initiatives de l'UNESCO pour plus de diversités culturelles. Notre Président Jacques CHIRAC est en tête de ces mouvements pour la paix du monde contre la violence du monde.
Ces valeurs de réforme sont celles de la France.
Hier, nous les avons insufflées à l'Europe.
Aujourd'hui, il faut faire entendre l'Europe pour faire entendre la France.
Nous avons élargi l'Europe pour lui donner la puissance mondiale, force continentale de 450 millions d'habitants.
L'Europe ne peut pas, ne doit pas être absente de ces évolutions. Il y a une " urgence bleue ", l'urgence de bâtir une Europe plus forte, fondée sur des valeurs que nous partageons, valeurs démocratiques, valeurs républicaines. Le monde ne surmontera pas ses crises sans que la nouvelle Europe donne de la force à nos valeurs.
Cette Europe est possible. Le Traité constitutionnel nous donne enfin les moyens politiques de cette puissance en stabilisant pour cinq ans, s'il le faut, la présidence du Conseil, en soumettant la commission aux règles parlementaires démocratiques, en renforçant les pouvoirs du Parlement de Strasbourg, en redonnant un véritable rôle de contrôle au Parlement national, mais aussi en progressant dans la voie de la défense et de la politique étrangère commune.
Ceux qui comme moi se sont souvent plaint d'une Europe trop bureaucratique, trop technocratique, peuvent aujourd'hui soutenir un traité politique qui équilibre l'Europe des peuples et l'Europe des État.
Certains veulent nous faire croire que l'on peut dire OUI en votant NON. C'est aussi crédible que de vouloir avancer en marche arrière.
Je souhaite que le referendum sur l'Europe soit pour l'UMP la victoire de l'ambition sur les peurs.
Mon oui sera militant, il exprimera la joie de l'avenir, celle que chante notre hymne européen.
Après l'immobilisme socialiste ma conviction est que notre action doit garder le cap de la réforme
- Les socialistes avaient promis du travail, ils ont, avec les 35 heures, démotivés les salariés ;
- Les socialistes ont multiplié les contraintes, ils ont découragé les créateurs, les entrepreneurs et notamment les PME ;
- Les socialistes promettaient des réformes. Par leur immobilisme, ils ont gaspillé les fruits de la croissance ;
- Les socialistes parlaient d'intégration, ils ont laissé siffler la Marseillaise ;
- Les socialistes voulaient la décentralisation, ils ont abandonné leurs convictions formulées dans le rapport Mauroy ;
- Les socialistes affichaient une ambition européenne, ils préfèrent la division partisane et les ambitions personnelles.
Sous l'autorité du Président de la République, nous faisons le choix des réformes face à l'immobilisme.
Nous avons tenu bon. Grâce à vous.
Cette détermination s'appuie sur des convictions fortes.
Nous poursuivrons notre action réformatrice au cur de notre projet républicain.
- Pour la liberté, celle qui respecte la sécurité et la laïcité.
- Pour l'égalité, celle qui préfère l'égalité des chances à l'égalitarisme.
- Pour la fraternité, celle qui engage personnellement et qui ne se limite pas à compter sur les autres.
Enfin, je sais que la réforme doit être portée par une exigence de justice :
- Celui qui a commencé à travailler à 14 ans a droit à une retraite anticipée. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Punir plus sévèrement les récidivistes, c'est juste.
- Respecter le droit de grève mais ne pas payer les jours de grève. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Augmenter le SMIC pour permettre aux revenus du travail d'être supérieur aux revenus de l'assistance. Nous l'avons fait, parce que c'est juste.
- Rétablir l'autorité du maître dans sa classe, c'est juste.
- Mieux dépister le cancer, faire ralentir les automobilistes dangereux, aider des personnes dépendantes, ces trois progrès sont justes, ils ont été voulus par Jacques CHIRAC.
Comme pour l'UMP, nous voulons donner à la France le goût de l'avenir
Le goût de l'avenir, c'est avoir confiance dans la capacité créatrice de la France.
Pour redevenir un pays créateur, il nous a fallu revaloriser le travail. Pour créer des richesses, il faut augmenter le nombre d'heures travaillées, il faut faire baisser le chômage. J'ai pris l'engagement devant les Français parce que ensemble, c'est possible : le chômage doit baisser de 10 % l'an prochain.
Le travail, c'est la sortie de l'assistance. Nous avons bâti un plan de cohésion sociale pour mieux accompagner les demandeurs d'emploi vers le travail et pour que le retour de la croissance soit plus créateur d'emplois.
Le goût de l'avenir, c'est aussi préparer demain par des réformes indispensables.
Et d'abord la réforme de l'école : un parcours plus personnalisé pour les élèves, plus d'autorité pour les professeurs, et des parents mieux écoutés.
80 % d'une classe d'âge qui a le bac. Qu'est-ce que cela va veut dire si tous les enfants qui arrivent au brevet ne savent pas lire, écrire, compter, utiliser un ordinateur et s'exprimer dans une langue étrangère. Ensemble, nous viendrons à bout de l'échec scolaire.
L'avenir, c'est aussi, une meilleure gestion de l'argent des Français. Je suis très fier d'avoir fait baisser le déficit budgétaire de 9 milliards d'euros sur un an et d'avoir stabilisé à l'euro près les dépenses depuis 3 ans. Cela ne s'était jamais fait !
L'envie de l'avenir, c'est aussi être capable d'investir. Pour l'aménagement du territoire, pour la recherche et pour les grands projets tels que la nouvelle génération de centrale nucléaire à Flamanville ou le projet ITER à Cadarache.
Le goût de l'avenir enfin, c'est être fier de la France et de ce que l'on est. Dimanche dernier à Strasbourg, nous avons célébré le 60ème anniversaire de la libération de la ville.
Quand j'ai vu notre drapeau flotter comme il y a 60 ans au sommet de la flèche de la cathédrale, j'étais fier de mon pays et des générations qui l'on construit.
La meilleure façon de retrouver le goût de l'avenir, c'est d'aimer la France.
Notre France a besoin de notre enthousiasme mais aussi de notre constance et de notre solidité. Enfin, pour finir par un sourire en ce jour de fête, je voudrais vous livrer quelques pensées puisées dans la bibliothèque de l'UMP.
1.Pour notre Président de l'UMP
" Outre le bonheur d'avoir du talent, il faut posséder le talent d'avoir du bonheur "
Hector Berlioz semblait déjà connaître Nicolas Sarkozy.
2.Pour nos porte-parole
Ce conseil de Victor Hugo :
" Réfléchis longuement avant de te faire applaudir par tes adversaires "
3. Pour nos candidats
La sagesse du fondateur du Samu Social (Xavier Emmanuelli) :
" Une carrière se calcule, un destin se découvre "
4. Pour l'opposition
L'humour de Jean Amadou :
" Virage Fabius, virage que l'on prend à gauche pour tourner à droite "
5. Pour la France
De Charles de Gaulle :
" La France vient du fond des âges. Elle vit, les siècles l'appellent ".
La France, notre Patrie, a besoin de l'UMP, la France a besoin de vous.
Tous ensemble, avec Jacques CHIRAC, nous continuerons à la servir.
(Source http://home.u-m-p.org, le 29 novembre 2004)