Texte intégral
Le choix d'une immigration sélective doit résulter d'une réflexion globale impliquant les administrations concernées - Travail, Economie, Affaires étrangères - ainsi que les entreprises et les syndicats. Depuis plus d'un siècle, la France a connu une immigration de travail. Celle-ci a contribué directement au développement économique de notre pays et à son dynamisme démographique. Cependant, nous ne devons pas oublier que nous avons plus de 9 % de chômage.
Pour ce qui est du "choix" de ces nouveaux immigrés, l'application de quotas par nationalité n'est ni réaliste ni conforme à nos principes républicains et à nos traditions. En revanche, les critères d'âge, de capacités professionnelles, de connaissance de la langue, tout comme le respect des valeurs de notre société, sont légitimes et nécessaires. Ainsi, la loi de 2003 sur l'immigration prévoit que désormais, pour obtenir une carte de résident de dix ans, il faut démontrer que l'on est intégré dans notre société.
L'ouverture à une immigration de travail doit s'accompagner d'une lutte renforcée contre le travail clandestin et les trafiquants de main-d'uvre. Il faut briser le cercle vicieux qui permet à des étrangers en situation irrégulière de se maintenir en France en travaillant au noir, puisque c'est à la fois une forme d'exploitation inadmissible de l'être humain et un facteur de persistance d'un taux de chômage élevé. Le succès de la lutte contre l'immigration irrégulière, la restauration de la crédibilité de la France et de l'Europe dans ce domaine sont les préalables à toute réflexion de fond sur le renouveau de la politique migratoire. L'autorité publique n'est crédible que si elle fait respecter les règles qu'elle a fixées. La lutte contre les arrivées de clandestins contribue à nous donner à nouveau les moyens de choisir les formes d'immigration dont nous avons besoin. Nous pouvons de la sorte réaffirmer les capacités d'ouverture et d'accueil de la France, ce qui n'implique pas nécessairement un déracinement pour le nouvel arrivant ni une installation définitive sur notre sol.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2005)
Pour ce qui est du "choix" de ces nouveaux immigrés, l'application de quotas par nationalité n'est ni réaliste ni conforme à nos principes républicains et à nos traditions. En revanche, les critères d'âge, de capacités professionnelles, de connaissance de la langue, tout comme le respect des valeurs de notre société, sont légitimes et nécessaires. Ainsi, la loi de 2003 sur l'immigration prévoit que désormais, pour obtenir une carte de résident de dix ans, il faut démontrer que l'on est intégré dans notre société.
L'ouverture à une immigration de travail doit s'accompagner d'une lutte renforcée contre le travail clandestin et les trafiquants de main-d'uvre. Il faut briser le cercle vicieux qui permet à des étrangers en situation irrégulière de se maintenir en France en travaillant au noir, puisque c'est à la fois une forme d'exploitation inadmissible de l'être humain et un facteur de persistance d'un taux de chômage élevé. Le succès de la lutte contre l'immigration irrégulière, la restauration de la crédibilité de la France et de l'Europe dans ce domaine sont les préalables à toute réflexion de fond sur le renouveau de la politique migratoire. L'autorité publique n'est crédible que si elle fait respecter les règles qu'elle a fixées. La lutte contre les arrivées de clandestins contribue à nous donner à nouveau les moyens de choisir les formes d'immigration dont nous avons besoin. Nous pouvons de la sorte réaffirmer les capacités d'ouverture et d'accueil de la France, ce qui n'implique pas nécessairement un déracinement pour le nouvel arrivant ni une installation définitive sur notre sol.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2005)