Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Cher Professeur Baasner,
Au nom de mon collègue et ami, Hans-Martin Bury, qui est malheureusement retenu par un débat parlementaire à Berlin, je voudrais vous dire combien nous nous réjouissons de l'ouverture à Paris d'une antenne de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
Cette institution, pionnière et exemplaire, de la coopération franco-allemande est tellement bien intégrée en France, grâce au réseau d'amitié, de relations, de solidarité qu'ont su tisser ses directeurs successifs, qu'elle a pu, jusqu'à présent, parfaitement jouer son rôle sans être directement représentée à Paris. Mais je sais que le Professeur Baasner était personnellement attaché à ce projet, dont il m'avait parlé dès notre première rencontre et je suis très heureuse qu'il ait pu aboutir, grâce à sa détermination et à la collaboration de l'ambassade d'Allemagne à Paris.
En tant que Secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande, Hans-Martin Bury et moi, sommes particulièrement désireux de contribuer au renouvellement et à l'approfondissement du dialogue entre nos deux sociétés. Nous nous employons en particulier à favoriser les échanges entre les deux pays. A ce titre, nous préparons, dans la perspective du Conseil des ministres du printemps 2005, une étude sur les obstacles à la mobilité qui peuvent encore exister entre la France et l'Allemagne et sur les moyens de les surmonter.
Nous nous employons aussi à favoriser la réflexion commune sur les problématiques du présent et de l'avenir.
Quoi qu'on en dise parfois, l'intérêt pour l'Allemagne est des plus vifs dans notre pays. Il suffit de parcourir brièvement la presse française pour constater l'attention portée à votre pays, à sa politique, à son économie, à sa culture. Nous sommes en effet confrontés à des problèmes similaires - je citerai, simplement à titre d'exemple, les évolutions de notre modèle social, l'émergence de sociétés multiculturelles, l'incidence du vieillissement démographique. L'une de nos premières réactions, lorsque nous avons à répondre à de nouveaux défis, est de nous interroger sur ce qui se passe Outre-Rhin.
Il est toujours utile de nous consulter, d'examiner vers quelles solutions nous nous orientons de chaque côté du Rhin, pour voir si éventuellement les bonnes pratiques de l'un peuvent s'appliquer à l'autre ou pour mieux comprendre pourquoi les solutions préconisées par l'un ne sauraient valoir pour l'autre. Cette approche est d'autant plus nécessaire que nous ne sommes pas les seuls, loin de là, dans l'Union européenne, à rechercher des solutions à ces différentes problématiques.
En procédant ainsi, nous devons veiller à ce que ce dialogue ne se limite pas à la sphère institutionnelle mais qu'il soit ouvert à la société civile pour que soient prises en considération ses réflexions, ses appréhensions, ses aspirations. Cette ouverture s'impose d'autant plus que les deux sociétés civiles ont, elles aussi, leurs spécificités.
Pour atteindre cet objectif, nous ne manquons ni d'appui, ni de soutien. Les acteurs, les instances, les structures en charge des relations franco-allemandes ne manquent pas dans nos deux pays. Il faut cependant reconnaître le rôle majeur joué dans ce domaine par l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg. Grâce à l'expérience accumulée depuis la fin de la guerre, le DFI n'a cessé de développer les échanges et les contacts des deux côtés du Rhin et de stimuler les débats entre les deux sociétés. Chacun d'entre nous sait ce que la coopération franco-allemande doit à son action et à ses travaux.
Il a su accumuler un patrimoine impressionnant de savoir sur la France et sur l'Allemagne, sur la coopération entre nos deux pays.
Il a su également faire fructifier ce patrimoine, en le mettant à la disposition des chercheurs et en confrontant les décideurs français et allemands aux résultats de vos travaux.
Je ne peux donc que me réjouir de vous savoir aujourd'hui encore plus proche de nous pour poursuivre cette action et ces travaux.
Votre présence à Paris apportera certainement une valeur ajoutée à la qualité et au rayonnement de vos travaux. Elle vous permettra également d'accroître la diversité de vos réseaux d'amitié.
Vous aurez, ainsi, un contact direct et quotidien avec ceux qui, dans les ministères, dans les universités, dans la presse travaillent sur les relations franco-allemandes. Vous pourrez mieux saisir encore les inflexions, les évolutions de la société française et apporter des éléments complémentaires aux analyses de vos chercheurs.
Sachez que vous trouverez, plus encore que par le passé, auprès de moi et de mes collaborateurs, des partenaires ouverts et disposés à examiner - ou à vous soumettre - des formes nouvelles de coopération.
"Ich wünsche Ihnen daher allen Erfolg und alles Gute. Ich weiss, beim DFI kann man alles, sogar Hochdeutsch."
(Je vous souhaite donc tout le succès et tous mes voeux. Je sais que le DFI sait tout faire, même parler l'allemand sans accent - allusion a une des meilleures campagnes de pub pour le Land du Bade-Wurtemberg qui dit : Nous savons tout faire sauf parler l'allemand sans accent).
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2004)
Mesdames et Messieurs,
Cher Professeur Baasner,
Au nom de mon collègue et ami, Hans-Martin Bury, qui est malheureusement retenu par un débat parlementaire à Berlin, je voudrais vous dire combien nous nous réjouissons de l'ouverture à Paris d'une antenne de l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg.
Cette institution, pionnière et exemplaire, de la coopération franco-allemande est tellement bien intégrée en France, grâce au réseau d'amitié, de relations, de solidarité qu'ont su tisser ses directeurs successifs, qu'elle a pu, jusqu'à présent, parfaitement jouer son rôle sans être directement représentée à Paris. Mais je sais que le Professeur Baasner était personnellement attaché à ce projet, dont il m'avait parlé dès notre première rencontre et je suis très heureuse qu'il ait pu aboutir, grâce à sa détermination et à la collaboration de l'ambassade d'Allemagne à Paris.
En tant que Secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande, Hans-Martin Bury et moi, sommes particulièrement désireux de contribuer au renouvellement et à l'approfondissement du dialogue entre nos deux sociétés. Nous nous employons en particulier à favoriser les échanges entre les deux pays. A ce titre, nous préparons, dans la perspective du Conseil des ministres du printemps 2005, une étude sur les obstacles à la mobilité qui peuvent encore exister entre la France et l'Allemagne et sur les moyens de les surmonter.
Nous nous employons aussi à favoriser la réflexion commune sur les problématiques du présent et de l'avenir.
Quoi qu'on en dise parfois, l'intérêt pour l'Allemagne est des plus vifs dans notre pays. Il suffit de parcourir brièvement la presse française pour constater l'attention portée à votre pays, à sa politique, à son économie, à sa culture. Nous sommes en effet confrontés à des problèmes similaires - je citerai, simplement à titre d'exemple, les évolutions de notre modèle social, l'émergence de sociétés multiculturelles, l'incidence du vieillissement démographique. L'une de nos premières réactions, lorsque nous avons à répondre à de nouveaux défis, est de nous interroger sur ce qui se passe Outre-Rhin.
Il est toujours utile de nous consulter, d'examiner vers quelles solutions nous nous orientons de chaque côté du Rhin, pour voir si éventuellement les bonnes pratiques de l'un peuvent s'appliquer à l'autre ou pour mieux comprendre pourquoi les solutions préconisées par l'un ne sauraient valoir pour l'autre. Cette approche est d'autant plus nécessaire que nous ne sommes pas les seuls, loin de là, dans l'Union européenne, à rechercher des solutions à ces différentes problématiques.
En procédant ainsi, nous devons veiller à ce que ce dialogue ne se limite pas à la sphère institutionnelle mais qu'il soit ouvert à la société civile pour que soient prises en considération ses réflexions, ses appréhensions, ses aspirations. Cette ouverture s'impose d'autant plus que les deux sociétés civiles ont, elles aussi, leurs spécificités.
Pour atteindre cet objectif, nous ne manquons ni d'appui, ni de soutien. Les acteurs, les instances, les structures en charge des relations franco-allemandes ne manquent pas dans nos deux pays. Il faut cependant reconnaître le rôle majeur joué dans ce domaine par l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg. Grâce à l'expérience accumulée depuis la fin de la guerre, le DFI n'a cessé de développer les échanges et les contacts des deux côtés du Rhin et de stimuler les débats entre les deux sociétés. Chacun d'entre nous sait ce que la coopération franco-allemande doit à son action et à ses travaux.
Il a su accumuler un patrimoine impressionnant de savoir sur la France et sur l'Allemagne, sur la coopération entre nos deux pays.
Il a su également faire fructifier ce patrimoine, en le mettant à la disposition des chercheurs et en confrontant les décideurs français et allemands aux résultats de vos travaux.
Je ne peux donc que me réjouir de vous savoir aujourd'hui encore plus proche de nous pour poursuivre cette action et ces travaux.
Votre présence à Paris apportera certainement une valeur ajoutée à la qualité et au rayonnement de vos travaux. Elle vous permettra également d'accroître la diversité de vos réseaux d'amitié.
Vous aurez, ainsi, un contact direct et quotidien avec ceux qui, dans les ministères, dans les universités, dans la presse travaillent sur les relations franco-allemandes. Vous pourrez mieux saisir encore les inflexions, les évolutions de la société française et apporter des éléments complémentaires aux analyses de vos chercheurs.
Sachez que vous trouverez, plus encore que par le passé, auprès de moi et de mes collaborateurs, des partenaires ouverts et disposés à examiner - ou à vous soumettre - des formes nouvelles de coopération.
"Ich wünsche Ihnen daher allen Erfolg und alles Gute. Ich weiss, beim DFI kann man alles, sogar Hochdeutsch."
(Je vous souhaite donc tout le succès et tous mes voeux. Je sais que le DFI sait tout faire, même parler l'allemand sans accent - allusion a une des meilleures campagnes de pub pour le Land du Bade-Wurtemberg qui dit : Nous savons tout faire sauf parler l'allemand sans accent).
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2004)