Texte intégral
Nous partageons tous la même émotion et la même tristesse face à la tragédie qui a coûté la vie à 8 soldats et en a blessé 23 autres aujourd'hui en Côte d'Ivoire.
Je salue la mémoire de ces soldats qui étaient en Côte d'Ivoire au service de la paix, en appui du dispositif des Nations unies, comme celle de toutes les autres victimes.
La France, en état de légitime défense, a riposté immédiatement. J'ai informé personnellement et aussitôt le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et nous sommes en train de faire de même avec nos partenaires du Conseil de sécurité, qui se réunit en ce moment.
Nous pensons aussi à la communauté française de Côte d'Ivoire. La sécurité de nos compatriotes est pour nous une préoccupation fondamentale. Toutes les mesures possibles sont prises sur place et à Paris, pour les informer et les aider.
Le chef de l'État ivoirien doit clairement assumer ses responsabilités et le rôle qui est le sien pour ramener son pays au calme, en particulier à Abidjan. Il faut immédiatement retrouver le chemin de la paix et reprendre le processus politique tracé par les Accords de Marcoussis et d'Accra III.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 novembre 2004)
Je salue la mémoire de ces soldats qui étaient en Côte d'Ivoire au service de la paix, en appui du dispositif des Nations unies, comme celle de toutes les autres victimes.
La France, en état de légitime défense, a riposté immédiatement. J'ai informé personnellement et aussitôt le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et nous sommes en train de faire de même avec nos partenaires du Conseil de sécurité, qui se réunit en ce moment.
Nous pensons aussi à la communauté française de Côte d'Ivoire. La sécurité de nos compatriotes est pour nous une préoccupation fondamentale. Toutes les mesures possibles sont prises sur place et à Paris, pour les informer et les aider.
Le chef de l'État ivoirien doit clairement assumer ses responsabilités et le rôle qui est le sien pour ramener son pays au calme, en particulier à Abidjan. Il faut immédiatement retrouver le chemin de la paix et reprendre le processus politique tracé par les Accords de Marcoussis et d'Accra III.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 novembre 2004)