Texte intégral
Q-Plus l'Allemagne ira loin dans la réforme, plus nous serons obligés de suivre ,
non ?
R - "Chacun sait que les 35 heures, seule la France les a mises en place, 35 heures obligatoires généralisées. Chacun sait qu'elles ont été très coûteuses pour les entreprises, pour les salariés, elles ont été très coûteuses en emploi, malgré la propagande assénée régulièrement par Mme Aubry et aujourd'hui, on voit bien que le contexte international, d'une part la mondialisation, et d'autre part des décisions prises dans des pays directement partenaires, très proches du nôtre, reposent la question."
Q-Que faut-il faire ? On a l'impression que la réflexion évolue un peu à l'UMP, que vous n'excluez plus aujourd'hui de toucher à la loi ?
R - "D'une part, le Gouvernement a toujours eu la même ligne, c'est-à-dire qu'il a aménagé, assoupli les 35 heures, ce sont les lois Fillon. Et aujourd'hui, la question qui se pose, le débat qui aujourd'hui est ouvert, est d'aller plus loin, toujours sur les mêmes principes, c'est-à-dire par la négociation dans les branches, dans les entreprises, c'est-à-dire sur le principe du volontariat pour que ceux qui veulent travailler plus, puissent gagner, ou que les entreprises qui doivent répondre à des commandes importantes, puissent le faire."
Q-Est-ce qu'on touche à la loi ?
R - "Il sera peut-être nécessaire de toucher à la loi, mais encore une fois, en gardant le principe de la négociation, du volontariat et en allant dans le sens de l'aménagement, de l'assouplissement, de l'élargissement des marges de manoeuvre dans les entreprises, dans les branches."
Q-C'est le MEDEF qui vous a convaincus ?
R- "Pas du tout, c'est simplement l'observation de ce qui se passe, encore une fois, à l'internationale, dans la mondialisation, le mouvement incontestable, hélas, de délocalisations de production, pour notre pays, pour l'Europe aussi. Et il faut en tenir compte. Une fois que les productions sont parties, il est trop tard."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 juillet 2004)
non ?
R - "Chacun sait que les 35 heures, seule la France les a mises en place, 35 heures obligatoires généralisées. Chacun sait qu'elles ont été très coûteuses pour les entreprises, pour les salariés, elles ont été très coûteuses en emploi, malgré la propagande assénée régulièrement par Mme Aubry et aujourd'hui, on voit bien que le contexte international, d'une part la mondialisation, et d'autre part des décisions prises dans des pays directement partenaires, très proches du nôtre, reposent la question."
Q-Que faut-il faire ? On a l'impression que la réflexion évolue un peu à l'UMP, que vous n'excluez plus aujourd'hui de toucher à la loi ?
R - "D'une part, le Gouvernement a toujours eu la même ligne, c'est-à-dire qu'il a aménagé, assoupli les 35 heures, ce sont les lois Fillon. Et aujourd'hui, la question qui se pose, le débat qui aujourd'hui est ouvert, est d'aller plus loin, toujours sur les mêmes principes, c'est-à-dire par la négociation dans les branches, dans les entreprises, c'est-à-dire sur le principe du volontariat pour que ceux qui veulent travailler plus, puissent gagner, ou que les entreprises qui doivent répondre à des commandes importantes, puissent le faire."
Q-Est-ce qu'on touche à la loi ?
R - "Il sera peut-être nécessaire de toucher à la loi, mais encore une fois, en gardant le principe de la négociation, du volontariat et en allant dans le sens de l'aménagement, de l'assouplissement, de l'élargissement des marges de manoeuvre dans les entreprises, dans les branches."
Q-C'est le MEDEF qui vous a convaincus ?
R- "Pas du tout, c'est simplement l'observation de ce qui se passe, encore une fois, à l'internationale, dans la mondialisation, le mouvement incontestable, hélas, de délocalisations de production, pour notre pays, pour l'Europe aussi. Et il faut en tenir compte. Une fois que les productions sont parties, il est trop tard."
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 juillet 2004)