Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Chers camarades,
Permettez-moi avant toute chose de vous remercier de votre présence à notre Conseil National de ce jour. Notre assemblée, vous le savez, est un peu l'état-major de bataille du mouvement, puisqu'il réunit, avec le Comité Central élu par le Congrès, les Secrétaires Départementaux, les élus et le Conseil Scientifique. C'est un organisme de conseil mais aussi d'action puisque c'est lui qui doit transmettre les consignes à la base militante.
C'est la raison pour laquelle, nous avons institué le Conseil National. Il répond très bien, je le crois, à cet impératif de proximité humaine, qui de temps en temps, doit permettre le rassemblement de tous les cadres d'une organisation, pour travailler bien évidemment, c'est-à-dire confronter nos idées et nos projets, mais aussi se retrouver, et se détendre, ce que nous ferons tout à l'heure autour du cocktail auquel vous êtes tous invités, et qui a été organisé par les services compétents, dont je salue tant les efforts d'organisation que la rapidité d'exécution.
Je tiens aussi à remercier chacun d'entre vous, personnellement, de s'être déplacé, parfois de très loin, pour venir assister à nos travaux, dont l'excellente qualité aura permis, j'en suis sûr, de mesurer l'efficacité de nos services. Il n'y a d'ailleurs là rien que très normal, car le parti vous doit tout, ou presque.
Avant de développer mon propos du jour, je voudrais faire un bref commentaire de la situation politique française, marquée à la fois par l'accession de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, par la victoire du " Oui " au referendum socialiste sur la Constitution Européenne, et par la condamnation d'Alain Juppé.
L'arrivée de Sarkozy à la tête de l'UMP le place de toute évidence dans une situation de concurrence frontale avec Chirac pour l'élection présidentielle de 2007.
L'ancien Ministre de l'Intérieur n'a d'ailleurs jamais fait mystère de ses ambitions, et il faut bien dire que la direction d'un parti dont le budget annuel - officiel, s'entend - représente plus de 300 millions de Francs lui offre sans doute des moyens considérables de mener à bien son projet. Le jeune alligator devra faire face, en tout état de cause, au vieux crocodile, qui n'a pas dit son dernier mot, et qui dispose lui - aussi des pouvoirs considérables que lui confère sa fonction, ainsi que des réseaux éprouvés et efficaces du gaullo-bolchevisme mis en place depuis plus de 50 ans.
La lutte va être âpre, soyez-en sûrs, d'autant qu'un troisième larron a été réintroduit dans le jeu interne de la droite établie, l'éternel Alain Juppé, " le plus intelligent d'entre nous " selon le mot fameux de Chirac, bénéficiaire d'une incroyable mesure de clémence émanant d'un système judiciaire dont la servilité n'a d'égale que la corruptibilité.
Condamné à un an seulement d'inéligibilité, pour des faits attestés, caractérisés et d'une gravité extrême, l'abus de biens sociaux, Juppé est remis en selle par des magistrats complaisants, aux antipodes de la rigueur légitime dans l'application de la loi dont avaient fait preuve les juges de première instance.
La France conforte ainsi aux yeux du monde sa réputation déjà bien établie de République bananière, mais qu'importe, puisqu'il s'agissait de préserver la carrière d'un seigneur de si haut lignage !
Je rappelle que pour ma part, j'avais été condamné à un an d'inéligibilité et de ce fait exclu de mes mandats politiques, il y a trois ans, sur le fondement d'un véritable montage, le traquenard de Mantes la Jolie, auquel ont consenti non seulement les magistrats de première instance, d'appel et de Cassation, mais aussi nombre de journalistes et d'hommes politiques, sans parler des services de police eux-mêmes. Aux dernières élections régionales, j'ai encore une fois été déclaré inéligible en PACA sous un prétexte mensonger, cassant la dynamique de notre campagne nationale.
Mais d'un mal peut jaillir un bien, lorsqu'on songe à l'empoignade de tous ces personnages dans la perspective des futures échéances électorales. Celles-ci scelleront, à n'en point douter, la faillite de l'UMP.
Le Parti Socialiste n'est pas en meilleure forme. Appelé à se prononcer sur la Constitution européenne par voie de référendum interne, il a répondu " Oui " à une majorité incontestable. Ce parti, qui se veut depuis toujours le représentant des pauvres, des exclus et autres " damnés de la terre ", consent ainsi à la construction d'une Europe mondialisée, sans frontières ni barrière, ce qui sonne le glas de toute politique sociale, à l'échelle nationale ou européenne.
Dans les couches populaires qui subissent chaque jour les effets dramatiques de l'immigration de masse et du libre-échangisme débridé, le PS apparaît ainsi, clairement, comme l'auxiliaire de la grande bourgeoisie commerciale et financière, qui tire seule les bénéfices de l'ouverture de la France à tous les vents d'une mondialisation chaotique. Il est vrai que le grand bourgeois Fabius était difficilement crédible dans le rôle du défenseur des classes laborieuses.
Le PS est donc bel et bien l'aile gauche du système eurofédéraste, attrape-nigaud aux mains de la gauche Bobo et de technocrates décérébrés. Attendons de voir comment les électeurs réagiront à cette Révélation...
Vous le voyez, mesdames et messieurs, la situation désastreuse de notre pays peut aider à réveiller nos concitoyens en les mobilisant dans la bataille du référendum sur la Constitution européenne. C'est de notre action et de nos efforts dont peut dépendre le succès d'un Non salvateur.
Je tiens à rappeler qu'en 1992, lors du référendum sur Maastricht, alors même que la plupart des formations politiques - gauche et droite mélangées - appelaient à voter " Oui ", la victoire ne leur fut acquise qu' à moins de 200.000 voix près. Il fallut pour cela toute l'astuce politicienne de François Mitterrand jouant de la compassion publique par l'annonce d'un cancer qu'il avait depuis plus de 10 ans.
I- Or la situation générale du pays s'est beaucoup dégradé depuis, ou plutôt, elle s'est dégradée de plus en plus vite, car depuis 30 ans, la France a entamé un processus de déclin, qui la conduira à devenir, dans moins de 30 ans, un pays du tiers-monde, à tous points de vue, tant démographiques et migratoires qu'économiques et sociaux.
Je voudrais vous rappeler quelques chiffres :
- En 1970, le taux de croissance de l'économie française était de 4,5 %. Nous étions en 2003 à 0,2 % ! Le taux de croissance à long terme n'a cessé de baisser depuis 35 ans, et si l'on continue sur cette lancée, nous serons à -2,15 % par an en 2020.
Cette involution s'explique assez simplement : écrasée par les charges et les impôts, endormie par les 35 heures, contrainte de financer l'immigration de masse, notre économie subit les rigueurs de l'ouverture généralisée des frontières physiques, commerciales et financières.
- En 1970, le taux de prélèvement obligatoire était de 37 % - c'est-à-dire à peu près celui en vigueur aux Etats-Unis aujourd'hui. En France, en 2004, il est officiellement de 45 %, et en réalité de 55 %, car figurez-vous que de très nombreux impôts ne sont pas comptabilisés dans le chiffrage officiel, pour des raisons mystérieuses. A ce rythme, compte tenu de l'accroissement des besoins liés à l'immigration de masse, ce taux sera de 64 % en 2020. A cette date, les gens - les derniers qui resteront - travailleront de janvier à août pour l'Etat !
La France dont l'administration est largement infestée de marxisme sera devenue sans le savoir le premier pays communiste d'Europe. Oui, mais Dieu merci, dans les Droits de l'Homme !
Et comme les besoins de l'Etat sont un véritable tonneau des Danaïdes, ne croyez pas que pour autant la situation budgétaire de la France s'améliorera.
- D'une situation d'excédent budgétaire en 1970, la France est parvenue au déficit record de 373 milliards de FF pour la seule année 2003. A ce rythme, encore une fois, en 2020, on sera à -559 milliards !
- La dette publique, quant à elle, sera devenue définitivement impossible à rembourser, puisqu'elle atteindra 150 % du PIB, soit plus de 14. 000 milliards de Francs.
Le nombre de fonctionnaires sera passé à 7,5 millions, contre 3 millions en 1970 et 6 millions aujourd'hui, chiffre réel de toutes les personnes rémunérées sur des budgets publics.
Pour en terminer sur l'évolution de la situation économique, il faut dire un mot sur les paysans, grandes victimes de l'Europe fédérale depuis 30 ans.
En 1970, il y avait 5 millions de paysans et 1,5 millions de fermes. Il ne reste aujourd'hui que 500.000 paysans et 100.000 fermes. De quotas de production en primes à l'arrachage ou à la jachère, de fixation administrative des prix en ouverture mondiale du marché agricole, voilà dans quel trou noir Bruxelles a mené l'agriculture française.
Elle l'a conduit à une disparition totale programmée bien avant 2020, avec en prime la fin de l'indépendance alimentaire de la France et une insécurité sanitaire absolue au travers de la consommation de produits venant du Tiers Monde, sans aucune garantie pour la santé publique.
Le déclin économique de la France est donc patent, ainsi qu'en atteste, depuis quelques années, la dégringolade de la France dans les classements européens et mondiaux pour ce qui est du revenu par habitant.
Il n'est que de voir également l'explosion du déficit commercial pour les dix premiers mois de 2004, puisqu'il atteint le montant faramineux de 5,2 milliards d'euros - plus de 33 milliards de Francs - alors que la France enregistrait un excédent de 700 millions d'euros en 2003.
A la suite de l'économie, les équilibres sociaux à l'intérieur du pays vont s'effondrer.
Ainsi, le chômage, qui représentait 5 % de la population active en 1970, est aujourd'hui probablement supérieur à 15 % de celle-ci, ce que nos statistiques complètement bidonnées ne font évidemment jamais apparaître, parce qu'elles " oublient " tous ceux qui ne s'inscrivent pas à l'ANPE, tous ceux qui radiés administrativement, tous ceux qui sont en formation ou qui bénéficient d'un emploi subventionné directement ou indirectement par l'Etat. En 2020, j'affirme qu'au train où vont les choses, le chômage réel touchera plus de 30 % de la population en âge de travailler.
Quelles seront alors les conditions de vie de nos compatriotes, et plus particulièrement des jeunes générations ?
Seuls 5 % des moins de 25 ans vivaient sous le seuil de pauvreté en 1970, c'est-à-dire avec moins de 3670 FF par mois. Ils sont aujourd'hui 20 %, et seront 28 % en 2020 si la tendance longue se confirme, ce qu'il y a tout lieu de croire.
C'est une véritable honte de lire qu'un travailleur sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté.
En 2020, les comptes des organismes de protection sociale exploseront littéralement, avec des déficits de plus de 500 milliards de FF chacun pour l'assurance-retraite et l'assurance-maladie, dont les caisses étaient excédentaires, je le rappelle, en 1970.
Comment pourrait-il en être autrement, au vu des perspectives de régression économique à long terme et d'effondrement démographique des Français de souche ?
En 1970, la France comptait 2,6 enfants par femme. Nous sommes aujourd'hui à 1,8, chiffre insuffisant pour assurer le simple renouvellement des générations. Sur cette lancée, nous n'atteindrons qu'à peine 1,4 enfant par femme en 2020, et le déclin de la population d'origine française en France sera bien alors bien amorcé.
Ainsi, c'est toute la pyramide des âges qui est désormais bouleversée : la part des plus de 50 ans dans la population passerait ainsi de 40 % en 1970 à 44 % en 2003, puis à 50 % en 2020.
Dans un pays qui vieillit, le poids de l'immigration se fera considérablement sentir, notamment au sein des jeunes générations.
Selon les chiffres mentionnés par Jean-Paul Gourevitch dans son livre La France africaine, la France métropolitaine comptait en 1999 au minimum entre 6,4 et 7,3 millions de personnes d'origine africaine - Afrique noire et Maghreb, étrangers ou nationaux, nés en France ou non, légaux et clandestins - pour 58,5 millions de personnes officiellement recensée.
A l'instar de très nombreux spécialistes, on peut émettre de très sérieux doute sur les chiffres de ce recensement. La population résidente sur le territoire français, est d'après nos estimations, probablement supérieure à 65 millions de personnes, compte tenu de la sous-déclaration manifeste des populations immigrées, particulièrement dans les quartiers difficiles, où les agents de l'INSEE n'ont pas pu mettre les pieds.
Il faut ajouter que le taux d'accroissement annuel de la population d'origine africaine (1,5 %) est 4 à 5 fois plus important que celui de l'ensemble de la population de la métropole.
Selon les projections du démographe Philippe Bourcier de Carbon en 2004, effectuées à partir des statistiques de l'INSEE, si la fécondité des communautés immigrées restait constante - ce qui fut le cas entre 1990 et 1999 -, en 2030, le nombre des ménages immigrés originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique noire pourrait représenter, avec leurs descendants, 9,6 millions de personnes et 30 % des naissances " officielles " (200.000).
Le chiffre ne tient pas compte naturellement de l'immigration clandestine, dont le solde net est au minimum de 150.000 personnes supplémentaire par an, dont 100.000 au moins sont originaires du Maghreb, de la Turquie et d'Afrique noire. Compte tenu de la fécondité de ces populations, dans 25 ans, cela fera 5 millions de personnes supplémentaires au bas mot.
La population résidente en France et originaire d'Afrique et de Turquie avoisinerait ainsi en 2030 les 15 millions de personnes.
A ce moment-là, entre 30 et 40 % des enfants et jeunes adultes résidant en France pourraient être de culture turque, africaine ou maghrébine.
En outre, pour leur très grande majorité, ces jeunes communautés seront de religion musulmane. Je tiens à rappeler que ces cinq dernières années, la Turquie a vu exploser le nombre d'immigrés transitant par son territoire et à destination de l'Europe : plus de 728.000 personnes venant de 162 pays ont transité par la Turquie entre 1999 et 2004 pour tenter de rejoindre l'eldorado européen, et de l'avis même de la Direction Nationale de la Police turque, ces chiffres ne recouvrent qu'une partie de la réalité.
On peut estimer en effet que des millions d'êtres humains ont abandonné leur foyer pour rallier le nord de l'Europe. La Turquie se trouve en effet, par sa position géographique, à la charnière de ces mouvements humains. Pont reliant l'Europe et l'Asie, elle est devenue un pays de transit obligé pour des milliers d'immigrés venant d'Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh, d'Iran, d'Irak, voire de Chine.
Cette immigration de masse, anarchique et sournoise, est d'abord un danger économique : elle coûte à la France environ 300 milliards de FF par an, autant que le produit de l'impôt sur le revenu, selon le rapport de Pierre Milloz, paru en 1996.
Elle est aussi un danger pour notre équilibre social car en entassant ces populations déracinées à la périphérie de nos grands centres urbains, sans pouvoir leur garantir un travail et les conditions minimales d'une assimilation réussie, on a créé des zones de non droit, à base ethnique et communautaire, qui sont autant de poudrières potentielles.
Désoeuvrées, déracinées, ces populations souvent très jeunes sont les proies faciles des grands réseaux de drogue, de prostitution et de criminalité, ainsi que les réservoirs naturels de recrutement d'activistes, voire de terroristes.
Car il y a évidemment un lien entre insécurité et immigration. Je voudrais rappeler qu'en 1970, il y avait en France 1,5 million d'étrangers, et environ 500.000 crimes et délits recensés. Il y aujourd'hui près de 9 millions de personnes originaires du Tiers-Monde ou de cette ascendance, et plus de 8 millions de crimes et délits par an, si l'on retient les chiffres issus de l'enquête de victimation de l'INSEE.
Qu'en sera-t-il demain, compte tenu de la hausse probable des flux légaux et illégaux, et de la fécondité propre à ces populations ?
Jouissant d'une impunité totale de la part des grands druides de la pensée unique, c'est dans les populations issues de l'immigration non-européenne que se recrutent les tenants des idéologies destructrices de la nation française.
(3) L'immigration est en effet un danger pour la culture française, laquelle, déjà corrompue par la culture américaine et ses dérivés, s'abaisse lentement vers une sous-culture débilitante.
Les Français comme les immigrés ont tout à perdre de cette sous-civilisation qui efface jour après jour nos identités et nos traditions propres.
C'est la raison pour laquelle il est impératif de les informer de la situation réelle du pays, et plus particulièrement de la réalité des flux migratoires.
II- En dépit de l'occultation des vrais chiffres de l'immigration, en dépit d'une véritable organisation de l'opacité statistique - multiplicité des institutions, multiplicité des sources d'information, absence de synthèse d'ensemble, présentation le plus souvent parcellaire et tendancieuse des chiffres - la vérité se fait jour peu à peu, grâce au recoupement des données et à nos inlassables mises en garde.
On constate alors l'ampleur de la désinformation sur ce sujet, véritable bombe à retardement capable de faire imploser tant le système politique que la société française.
Essayons de percer cette obscurité voulue et d'y voir clair.
L'immigration légale, tout d'abord, est en train de crever tous les plafonds.
Il y a un mois environ, les journaux Le Parisien, Le Monde et Le Figaro s'appuyant sur un document de l'Observatoire de l'Immigration et de l'Intégration, titraient en coeur " le flux d'entrée des immigrés légaux en France représente 173.000 personnes en 2003 ".
C'est là un exemple archétypique de la désinformation dont on abreuve quotidiennement nos compatriotes.
En fait, le chiffre de 173.000 personnes ne représente que " l'immigration à caractère permanent ", c'est-à-dire celle qui s'appuie sur des titres de séjour d'une durée supérieure à un an, et en fait, concrètement, sur la carte de séjour de dix ans. Il s'agit des catégories suivantes :
- travailleurs salariés permanents,
- actifs non salariés,
- réfugiés statutaires, membres de famille de réfugiés,
- bénéficiaires du regroupement familial et titulaire d'une carte " vie privée et familiale ",
- membres de famille de Français, " visiteurs ".
Mais on a " oublié " d'y ajouter l'immigration dite " à caractère temporaire ", qui elle, repose sur des titres de séjour inférieur à un an, mais reconductibles, et qui nourrit ensuite largement l'immigration illégale permanente. Il s'agit notamment des :
- titulaires d'une Autorisation Provisoire de Travail,
- étudiants,
- demandeurs d'asile conventionnel ou territorial, scientifiques,
- travailleurs saisonniers.
Or " l'immigration temporaire " représentait plus de 169.000 personnes en 2002, et l'on peut considérer que le chiffre (non encore révélé pour 2003) est au minimum identique à celui de 2002 (connu).
Le chiffre global de l'immigration légale en 2003 est donc d'environ 342.000 personnes (173.000 + 169.000), chiffre obtenu par la simple addition des catégories élaborées par le Ministère de l'Emploi lui-même !
Certains pseudo-spécialistes, chargés d'apporter la bonne parole antiraciste à nos compatriotes, n'hésitent pas non plus à dire que " Les flux d'immigration étant à peu près constants d'une année sur l'autre, il n'y a pas d'augmentation significative des entrées ".
C'est faux !
Là encore, d'après les données fournies par la Direction des Populations et des Migrations du Ministère de l'Emploi, l'immigration légale globale en 2001 (" temporaire " + " permanente ") s'établit à 289.000 personnes (145.000 + 141.000).
En 2002, selon les mêmes sources et les mêmes méthodes de calcul, l'immigration légale globale atteint 326.000 personnes (170.000 + 156.000), soit une augmentation de près de 13 % en un an !
Et si l'on prend l'estimation de 2003 que j'ai mentionné plus haut (342.000 personnes), on arrive à une augmentation de 18 % entre 2001 et 2003 !
Pis encore, de 1999 à 2003, en 4 ans, la seule immigration à caractère permanent est passée de 115.000 à 171.000, soit une augmentation de 50 %, essentiellement due aux immigrés extérieurs à l'Europe, toujours selon les documents du Ministère de l'Emploi.
Le problème, c'est que pour révéler ces chiffres, il a fallu faire des recherches considérables dans des publications confidentielles ou payantes, puis les recouper et les analyser, ce qui n'est évidemment pas à la portée du citoyen moyen, d'autant que les grands media se contentent de reprendre des données partielles ou délibérément falsifiées.
Jean Paulhan disait " Tout ce que je demande aux Politiques, c'est qu'ils se contentent de changer le monde sans changer la vérité ".
On est bien loin de cet espoir, dans ce beau pays de France.
Il n'est que d'entendre les énormités, qui, en matière d'immigration illégale, sont répétées et diffusées à foison par l'ensemble des relais de la pensée unique.
Le directeur du très officiel Institut National des Etudes Démographiques (INED), François Héran, qui mérite pour cela de figurer au Guiness des records, a osé récemment affirmer qu'il y a environ 13.000 immigrés illégaux qui entrent en France chaque année.
Or, selon l'entourage de Chirac lui-même cité par l'AFP le 8 novembre dernier, les illégaux supplémentaires sont entre 80.000 et 100.000 par an.
Maxime Tandonnet, spécialiste reconnu de la question, retient lui aussi le chiffre de 100.000, qui nous semble sous évalué, puisqu'il ne retient que les 80.000 déboutés chaque année du droit d'asile (qui restent clandestinement) et l'estimation ( ?) de 20.000 illégaux purs et simples par an - ceux qui tentent le voyage grâce aux filières par mer ou par voie terrestre - , en oubliant les faux visas, ceux des saisonniers, des travailleurs temporaires et des étudiants dont le séjour n'est pas renouvelé et qui restant en France, deviennent clandestins.
Plus récemment encore, selon le journal Le Monde du 21 novembre 2004, le Ministère de l'Intérieur avançait le chiffre global d'environ 150.000 à 200.000 personnes clandestines supplémentaires par an, mais là encore, ce chiffre " officiel " est probablement sous-évalué.
L'estimation minimale pour la seule année 2002 du solde net de l'immigration en France peut ainsi être obtenu en additionnant les entrées légales (325.732) et les entrés illégales estimées " officiellement " (150.000 personnes, dernier chiffre du Ministère de l'intérieur, encore une fois minimal et improbable.
On obtient ainsi le chiffre de 475.732 personnes entrées en France, auxquelles il faut retrancher les sorties, c'est-à-dire les aides au retour (772 personnes) et les sorties contraintes (20. 985 personnes).
Les sorties contraintes, je le rappelle, sont la somme des reconduite à la frontière et interdictions du territoire exécutées, des expulsions exécutées, et des " réadmissions " exécutées, c'est-à-dire des renvois vers d'autres pays de l'UE, où le clandestin était entré illégalement, avant de venir, toujours clandestinement, en France.
Le solde net annuel de l'immigration est ainsi, au minimum, je le répète, de 453.975 personnes.
Cela signifie qu'il y a eu 454.000 immigrés de plus dans notre pays en 2002.
Quand au chiffre global des clandestins présents sur notre sol, chiffre de stock total et non plus de flux annuel, il est très supérieur à ce que la plupart des gens croient.
Partons simplement de 1998. Il y a déjà les 100.000 demandes de régularisation rejetées lors de l'opération de régularisation Chevènement (1997), sans compter les enfants de ces personnes.
En outre, selon un rapport confidentiel récent de l'IGAS, les seuls déboutés du droit d'asile toujours présents en France depuis 1998 (et donc désormais clandestins), sont 250.000 !
Là encore, il faut rajouter aussi ceux qui, depuis 1998, utilisent des visas touristiques pour entrer et ne repartent pas : des centaines de milliers de visas sont donnés chaque année, sur la base de 735.000 attestations d'accueil par an, dont beaucoup sont complaisantes, c'est-à-dire complices d'un projet de clandestinité future, à expiration du visa.
Enfin, il faut prendre en compte ceux des étudiants, des travailleurs saisonniers ou temporaires qui restent à l'expiration de leur titre de séjour, et les " illégaux, purs et simples ", c'est-à-dire ceux qui tentent le voyage par le biais des filières clandestines.
Le chiffre réel du nombre des illégaux présents en France est donc au minimum compris entre 2 et 3 millions de personnes.
A la lumière de ces quelques chiffres, on comprend mieux l'ampleur du problème et l'urgence d'appliquer les solutions que le Front national propose depuis 30 ans.
Je suis persuadé que nos compatriotes sentent qu'on leur ment, et ils nous seront, un jour, reconnaissants d'avoir bravé la police de la pensée au service de leur liberté.
Le cardinal de Retz avait coutume de dire que " la vérité jette, lorsqu'elle est à un certain carat, une manière d'éclat auquel on ne peut résister ".
" Immigration zéro ", " nationalité française : halte au massacre ", tels doivent être les slogans qui désormais doivent inspirer nos campagnes sur ce sujet.
Nous aurons l'occasion de le faire, à l'occasion du débat et du référendum sur la Constitution européenne, puisque celle-ci prévoit que la politique d'immigration sera désormais entièrement décidée à Bruxelles.
Cette politique sera celle du laxisme absolu, puisque l'Europe s'est fondée sur le principe de la libre circulation des personnes.
Nous aurons l'occasion de la dénoncer, et si le " non " l'emporte, grâce à nous, peut-être la France pourra-t-elle commencer à recouvrer sa souveraineté, c'est-à-dire son pouvoir de décision, sa liberté de choix, son indépendance, conditions de sa survie et de sa grandeur.
Il nous faut donc nous mettre dès aujourd'hui en état de nous présenter aux suffrages des Français, c'est-à-dire accentuer nos efforts, en répétant inlassablement ce que nous ne cessons de dire depuis longtemps, mais aussi en renforçant notre discipline interne, afin de préserver le bon fonctionnement et l'efficacité de nos structures.
C'est là une condition indispensable à toute progression électorale, car je tiens à vous rappeler que nous portons seuls l'espoir de survie de la France éternelle, et que nous luttons dans une adversité politique, administrative, médiatique, judiciaire et universitaire absolue : nous sommes l'objet de persécutions multiples, et subissons de surcroît la concurrence électorales de forces très hostiles à la patrie.
Celle du parti communiste tout d'abord, dont la remontrée électorale s'esquisse élections après élections, et qui est particulièrement notable dans les dernières cantonales et législatives partielles.
Il n'est pas impossible que ce sursaut d'un parti moribond se fasse à notre détriment.
De même, l'UMP de Sarkozy peut représenter un leurre auquel, hélas, certains électeurs pourraient être sensibles pendant quelque temps.
Villiers lui-même, en accord avec Sarkozy, a évoqué la tripartition fonctionnelle des tâches entre l'UDF, pôle centriste de la majorité, l'UMP, pôle libéral, et lui-même, auto-proclamé " pôle national " de la grande alliance.
C'est ce trimaran qui constitue selon lui le bateau qui a vocation à conduire la France de demain.
Le seul problème, c'est que quand les trimarans ont des accidents, c'est généralement parce qu'un des ballasts a crevé.
Il est vrai qu'un bon marin sait la place que prennent les ballasts, dont la large surface multiplie les risques d'heurter un obstacle.
Le Vicomte, qui se prend pour un skipper du Vendée Globe, n'y a sans doute pas songé. Question d'expérience, ou plutôt de manque d'expérience, certainement....
Quant au Mégret - mais au fait où l'avez-vous mis ? -, il pense profiter de l'après-Le Pen pour devenir enfin le Fuhrer de poche qu'il rêve d'être.
Selon lui, ni Gollnisch, ni Marine, Mégret !!!!
Cela vous rappellera la fable du chat et des souris. Celles-ci s'étaient réunies en grand colloque pour combattre le chat. L'une d'entre elle avait émis l'idée qu'il fallait attacher une clochette à sa queue, afin de l'entendre approcher. Se posa alors la grande question, à laquelle nulle souris n'a jamais répondu : qui attachera la clochette à la queue du chat ?
Au-delà de ces péripéties secondaires, il n'en reste pas moins que nous devons tout faire, par nous-même, pour améliorer notre image et développer nos idées.
En effet, l'année 2004 va tourner la page.
Elle a donné lieu à quatre séries d'élections (je dis cela pour ceux qui affirment mensongèrement que le Président et les Dirigeants du Front ne s'intéressent qu'à l'élection présidentielle, ceux-là sont ceux que le résultat du 1er tour a fait grincer des dents).
Vous le savez, mieux que personne, vous qui avez été élus ou non élus mais qui avez mené les campagnes cantonales dans plus de 1850 cantons, les campagnes régionales et même participé à la campagne des européennes et ce malgré l'adversité constante, malgré les magouilles charcutières des modes de scrutin, uniquement concoctées pour essayer de combattre le Front National, même au risque ( Ô combien réel) de donner toutes les régions de France, sauf une, à la Gauche.
156 conseillers régionaux, contre 138 sortants.
7 députés européens au lieu de 5 (avec le découpage national, nous en aurions eu 9).
Malgré le silence médiatique, les voies de faits comme celle qui m'a empêché d'être candidat à la tête de liste Front National en PACA, nous sommes là, force cohérente au service du pays, roc insubmersible, battu par les flots de la haine, des calomnies, malgré les procès en sorcelleries montés selon des scénarios immuables pour essayer de discréditer nos dirigeants.
Et pendant ce temps là, hélas, la France dont les politiciens ont abandonné les atouts les uns après les autres, perd son indépendance, sa puissance, ses richesses, son dynamisme, sa vitalité, écrasée sous le poids d'une immigration étrangère massive et ruineuse, affaiblie par l'émigration de ceux qui fuient une fiscalité injuste et accablante.
La France voit augmenter ses handicaps, ses impôts et ses charges, le nombre des fonctionnaires explose, le nombre des assistés aussi, ainsi que celui des chômeurs au fil des faillites et des délocalisations.
Dans tous les classements européens ou internationaux, la France ne cesse de décliner, et au moment où l'on annonce qu'un travailleur sur deux vit au dessous du seuil de pauvreté, l'Assemblée Nationale débat de l'homophobie tandis que monte dans le peuple écoeuré la vague que j'espère un jour triomphante de la conophobie.
A l'instar de Byzance, assiégée par les Turcs dont les édiles discutaient du sexe des anges au lieu de défendre leurs murailles, CHIRAC a dit "Nous sommes les enfants de Byzance ". Funeste assertion, quand on sait que ceux-ci, leurs parents, leurs compatriotes furent submergés par les troupes musulmanes de Méhémet II qui les passèrent au fil de l'épée.
Symboliquement, le Sultan victorieux, plongea sa main dans le sang des chrétiens et l'appliqua sur le mur le l'église chrétienne Sainte Sophie de Constantinople, devenue et restée depuis, la Grande Mosquée d'Istambul.
Que ceci nous aide à convaincre nos compatriotes de l'absolue nécessité d'une victoire du Non qui serait en même temps le signal de congé donné à l'oligarchie de la décadence.
Car s'il est certain que l'année 2005 sera celle de tous les dangers pour notre pays, elle peut aussi être celle de tous les espoirs.
La volonté de faire entrer la Turquie dans l'Union Européenne, au mépris de la géographie, de l'Histoire, de la culture et tout simplement du bon sens montre à quel niveau est descendue la classe politique de notre pays. Elle espère pouvoir se décharger de responsabilités qu'elle n'a pas la force ni la volonté d'assumer sur une Europe à 25 et demain à 50, si l'on considère comme CHIRAC, que tous les pays qui acceptent les Droits de l'Homme devraient pouvoir en faire partie.
L'Europe de Bruxelles est une Tour de Babel qui connaîtra le même sort que celle de la Bible. Nous devons lutter pour que notre pays ne soit pas entraîné dans ce désastre historique.
Un jour, les Français auront honte de s'être laissés entraîner dans la voie de la décadence et du déclin. Déjà, dans d'autres pays d'Europe, qui ne sont pas aveuglés par l'attente des subventions alléchantes qu'on leur promet, prennent brusquement conscience des dangers menaçants. C'est le cas par exemple de la Hollande, pourtant réputée le pays le plus laxiste de l'Europe qui à la suite de l'assassinat de Pim Fortuyt et de Théo Van Gogh, cristallise une prise de conscience de l'immigration.
Nous savons que nous devrons faire l'effort de nous arracher à la spirale mortelle du déclin, et nous, au Front National, nous voulons être dignes du rôle historique qui est le nôtre.
Nous devons renforcer la cohésion, la discipline, l'efficacité de notre mouvement, bannir sans complaisance tout ce qui peut nous affaiblir et c'est pourquoi je voudrais tracer devant vous les grands axes de notre action en 2005. Année pour laquelle je vous souhaite courage, santé, bonheur pour vous, vos familles, vos amis, vos camarades
- Les grands axes -
- Une campagne d'adhésions avec un objectif de + de 25 % au mois de mai 2005. Ce challenge sera rendu plus difficile parce que nous avons été dans l'obligation d'augmenter le taux des cotisations. Cet effort est rendu nécessaire par la hausse du coût de la vie et par la nécessité de maintenir la presse de notre mouvement à la hauteur des besoins.
Sur la base du chiffre au 1/12, les fédérations seront jugées sur l'objectif + 25 % le 1/05/05
- Formation des cadres de fédérations
SD - Trésorier - propagande - FNJ - DPS
- La réorganisation du Paquebot pour une efficacité administrative plus économique. Un directeur vient d'y être nommé, que vous connaissez, Jean-Pierre CHABRUT, déjà Directeur National du D.P.S. Chargé du fonctionnement du personnel (rapport hebdomadaire), de l'entretien et du bâtiment, de sa sécurité ainsi que celle du personnel.
- Le développement massif d'un pôle de communication, Internet, qui nécessite, bien sûr, aussi votre coopération et votre dynamisme. Il s'agit, grâce à cela, de faire échec à toutes les barrières qui sont dressées sur notre route médiatique.
- Politique de communication sur le WEB
Un service est créé sous la responsabilité de Alain VIZIER avec Bruno BILDE et Julien SANCHEZ, en liaison avec les responsables de notre presse.
- L'action sociale de Fraternité Française qui doit rapidement se développer à tous les échelons de notre organisation. Présidée par Mireille d'Ornano, elle a les moyens juridiques et financiers, de matérialiser les sentiments de solidarité française.
Antenne dans chaque département - Recueil de dons - Activité s sociales et d'entraide.
- Programme des Grandes Manifestations
1er mai 2005 - Université d'Eté fin août - BBR octobre - Mutualité -
- L'action internationale qui doit nous permettre de constituer un groupe parlementaire à Strasbourg et d'animer la coopération entre formations patriotiques en Europe et dans le monde.
Enfin, last but not least, la campagne pour l'indépendance française à l'occasion du référendum constitutionnel.
Nous devons nous tenir prêts à toutes les éventualités. Nos adversaires sont des spécialistes de l'arnaque du Calendrier. Je considère comme sérieuse l'hypothèse selon laquelle Jacques CHIRAC pourrait utiliser le référendum comme tremplin d'une élection présidentielle anticipée.
Il faut savoir que cela lui permettrait de prendre à contre-pied tous ses adversaires qui attendent 2007.
La campagne ne durerait alors qu'un mois et nous n'aurions qu'une semaine pour récolter les signatures de maires nécessaires. C'est pourquoi je vous demande de vous considérer comme mobilisés sur ces deux fronts, le référendum et l'élection présidentielle, qui tient elle-même l'élection législative.
Chirac va sans doute une fois encore tenter de rouler le peuple français dans la farine. Il faut reconnaître qu'il est un candidat socialiste très performant sous le tchador de la droite la plus bête du monde.
Militant communiste, vendeur de l'Huma et signataire de l'Appel de Stockholm quand il est étudiant à Siences-Po. Il ne reniera jamais ses amours de jeunesse et on chercherait en vain une déclaration de lui qui soit hostile au communisme, à l'U.R.S.S. ou même au Goulag.
Au contraire, en toutes occasions, il manifestera son exécration de la Droite Nationale, en érigeant notre mise au ghetto en véritable religion.
Il multiplie les gestes de bienveillance à l'égard des Brigades Internationales communistes de la guerre d'Espagne ! Il gracie de l'inéligibilité le député communiste GREMETZ qui a volontairement renversé deux gendarmes en voiture et culbuté le cocktail de Monsieur de ROBIEN.
Inventeur du regroupement familial, il est le principal responsable de la politique d'immigration massive et du métissage.
Il a été le principal artisan de la défaite de Giscard d'ESTAING en faisait voter en sous-main le RPR pour MITTERAND, à qui il offre la réélection en refusant un accord de 2ème tour avec le Front National.
La Gauche le lui rendra en le soutenant contre BALLADUR et en le faisant élire président en 95, puis massivement au 2ème tour de la présidentielle de 2002.
En quoi est-il différent de ZAPATERO, SCHROEDER, BLAIR qui l'encensent.
BARROSO, le président ex maoïste du Portugal a fait voter pour lui la communauté portugaise en 2002 et il tance le même BARROSO quand celui-ci veut accepter de se faire élire par l'extrême-droite. Si le oui l'emportait, c'est encore lui qui mangerait les marrons tirés du feu pour le PS au bénéfice du meilleur d'entre eux.
Pour finir, permettez-moi un petit aperçu de politique internationale car, comme nous l'affirmons, le monde a besoin la France !
Les évènements de Côte d'Ivoire affectent l'un des pays les plus proches de la France.
Les ambiguïtés du Gouvernement de Gbagbo et celles du Gouvernement Français ont débouché sur le drame et le départ de milliers de Français.
C'est là le résultat d'un processus d'éviction de la France conduit par plusieurs pays étrangers, dont les Etats Unis et sans doute Israël.
Les tensions internationales
Les tensions internationales actuelles ont toutes pour conséquences de déstabiliser le marché des matières premières, que ce soit le pétrole ou l'acier ?
L'instabilité de la situation irakienne, les derniers attentats en Arabie Saoudite, la crise ukrainienne, convergent vers une fragilisation dans la production et l'acheminement d'un pétrole dont la demande est croissante du fait des besoins chinois et de la dépendance américaine.
Quant à l'acier, la pénurie est telle que plusieurs usines d'automobiles sont arrêtées malgré des cours qui ont augmenté de 50 %.
Il ne faut pas sous-estimer la violente réaction de Moscou devant les évènements de Kiev : le Kremlin fait clairement savoir aux européens et à Washington que l'Ukraine fait partie de sa zone d'influence et que l'économie du pays est étroitement liée à celle de la Russie, que ce soit pour ses intrants énergétiques ou pour ses exportations de métaux.
La COFACE estime d'ailleurs le risque ukrainien très élevé. L'Ukraine ne peut se permettre une croise politique majeure.
Concernant l'Irak, des élections sont toujours prévues en janvier prochain, mais quelle peut être leur signification ?
L'insécurité oblige le Pentagone à renforcer ses effectifs et à annoncer une présence militaire pour au moins 4 ans !
Notre diagnostic reste inchangé, à savoir que l'on peut toujours enclencher un conflit, mais que les stratèges prévoient rarement la façon dont il se termine : l'enlisement américain reste le scénario le plus probable.
La Turquie
Il y aura une réunion le 17 décembre des chefs d'Etat européens. La Commission recommande l'adhésion, la Turquie l'exige, tandis que le gouvernement français veut formaliser des étapes, autant de précautions oratoires pour ne pas heurter les parlementaires et l'opinion. Une seule solution : repousser la décision.
Nous allons assister à un jeu sémantique, pour ne pas dire à un jeu de dupe.
La parité euro-dollar
Compte tenu de l'ampleur du déficit de la balance commerciale et de celui de la Balance des Paiements ( plus de 4% du PIB), la baisse du dollar risque de se poursuivre et l'on peut s'attendre en 2005 à un euro valant 1,4 dollar ( 4,6 FF).
Les conséquences de la hausse du pétrole et de la baisse du dollar pour la France
La Balance Commerciale qui assurait des excédents depuis plusieurs années a basculé dans le rouge depuis 3 mois, je vous le disais tout à l'heure, et cette tendance risque de perdurer car la productivité française reste très insuffisante pour assurer des prix compétitifs à l'exportation. Les raisons en sont connues :
- temps annuel de travail le plus bas d'Europe
- taux de prélèvement de 6 points supérieur à la moyenne européenne
Le motif de cet état de chose est connu et déploré par des politiques de tous bords (Fauroux, Camdessus, OCDE...) : l'absence de véritables réformes.
(Source http://www.frontnational.com, le 14 décembre 2004)
Chers amis,
Chers camarades,
Permettez-moi avant toute chose de vous remercier de votre présence à notre Conseil National de ce jour. Notre assemblée, vous le savez, est un peu l'état-major de bataille du mouvement, puisqu'il réunit, avec le Comité Central élu par le Congrès, les Secrétaires Départementaux, les élus et le Conseil Scientifique. C'est un organisme de conseil mais aussi d'action puisque c'est lui qui doit transmettre les consignes à la base militante.
C'est la raison pour laquelle, nous avons institué le Conseil National. Il répond très bien, je le crois, à cet impératif de proximité humaine, qui de temps en temps, doit permettre le rassemblement de tous les cadres d'une organisation, pour travailler bien évidemment, c'est-à-dire confronter nos idées et nos projets, mais aussi se retrouver, et se détendre, ce que nous ferons tout à l'heure autour du cocktail auquel vous êtes tous invités, et qui a été organisé par les services compétents, dont je salue tant les efforts d'organisation que la rapidité d'exécution.
Je tiens aussi à remercier chacun d'entre vous, personnellement, de s'être déplacé, parfois de très loin, pour venir assister à nos travaux, dont l'excellente qualité aura permis, j'en suis sûr, de mesurer l'efficacité de nos services. Il n'y a d'ailleurs là rien que très normal, car le parti vous doit tout, ou presque.
Avant de développer mon propos du jour, je voudrais faire un bref commentaire de la situation politique française, marquée à la fois par l'accession de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, par la victoire du " Oui " au referendum socialiste sur la Constitution Européenne, et par la condamnation d'Alain Juppé.
L'arrivée de Sarkozy à la tête de l'UMP le place de toute évidence dans une situation de concurrence frontale avec Chirac pour l'élection présidentielle de 2007.
L'ancien Ministre de l'Intérieur n'a d'ailleurs jamais fait mystère de ses ambitions, et il faut bien dire que la direction d'un parti dont le budget annuel - officiel, s'entend - représente plus de 300 millions de Francs lui offre sans doute des moyens considérables de mener à bien son projet. Le jeune alligator devra faire face, en tout état de cause, au vieux crocodile, qui n'a pas dit son dernier mot, et qui dispose lui - aussi des pouvoirs considérables que lui confère sa fonction, ainsi que des réseaux éprouvés et efficaces du gaullo-bolchevisme mis en place depuis plus de 50 ans.
La lutte va être âpre, soyez-en sûrs, d'autant qu'un troisième larron a été réintroduit dans le jeu interne de la droite établie, l'éternel Alain Juppé, " le plus intelligent d'entre nous " selon le mot fameux de Chirac, bénéficiaire d'une incroyable mesure de clémence émanant d'un système judiciaire dont la servilité n'a d'égale que la corruptibilité.
Condamné à un an seulement d'inéligibilité, pour des faits attestés, caractérisés et d'une gravité extrême, l'abus de biens sociaux, Juppé est remis en selle par des magistrats complaisants, aux antipodes de la rigueur légitime dans l'application de la loi dont avaient fait preuve les juges de première instance.
La France conforte ainsi aux yeux du monde sa réputation déjà bien établie de République bananière, mais qu'importe, puisqu'il s'agissait de préserver la carrière d'un seigneur de si haut lignage !
Je rappelle que pour ma part, j'avais été condamné à un an d'inéligibilité et de ce fait exclu de mes mandats politiques, il y a trois ans, sur le fondement d'un véritable montage, le traquenard de Mantes la Jolie, auquel ont consenti non seulement les magistrats de première instance, d'appel et de Cassation, mais aussi nombre de journalistes et d'hommes politiques, sans parler des services de police eux-mêmes. Aux dernières élections régionales, j'ai encore une fois été déclaré inéligible en PACA sous un prétexte mensonger, cassant la dynamique de notre campagne nationale.
Mais d'un mal peut jaillir un bien, lorsqu'on songe à l'empoignade de tous ces personnages dans la perspective des futures échéances électorales. Celles-ci scelleront, à n'en point douter, la faillite de l'UMP.
Le Parti Socialiste n'est pas en meilleure forme. Appelé à se prononcer sur la Constitution européenne par voie de référendum interne, il a répondu " Oui " à une majorité incontestable. Ce parti, qui se veut depuis toujours le représentant des pauvres, des exclus et autres " damnés de la terre ", consent ainsi à la construction d'une Europe mondialisée, sans frontières ni barrière, ce qui sonne le glas de toute politique sociale, à l'échelle nationale ou européenne.
Dans les couches populaires qui subissent chaque jour les effets dramatiques de l'immigration de masse et du libre-échangisme débridé, le PS apparaît ainsi, clairement, comme l'auxiliaire de la grande bourgeoisie commerciale et financière, qui tire seule les bénéfices de l'ouverture de la France à tous les vents d'une mondialisation chaotique. Il est vrai que le grand bourgeois Fabius était difficilement crédible dans le rôle du défenseur des classes laborieuses.
Le PS est donc bel et bien l'aile gauche du système eurofédéraste, attrape-nigaud aux mains de la gauche Bobo et de technocrates décérébrés. Attendons de voir comment les électeurs réagiront à cette Révélation...
Vous le voyez, mesdames et messieurs, la situation désastreuse de notre pays peut aider à réveiller nos concitoyens en les mobilisant dans la bataille du référendum sur la Constitution européenne. C'est de notre action et de nos efforts dont peut dépendre le succès d'un Non salvateur.
Je tiens à rappeler qu'en 1992, lors du référendum sur Maastricht, alors même que la plupart des formations politiques - gauche et droite mélangées - appelaient à voter " Oui ", la victoire ne leur fut acquise qu' à moins de 200.000 voix près. Il fallut pour cela toute l'astuce politicienne de François Mitterrand jouant de la compassion publique par l'annonce d'un cancer qu'il avait depuis plus de 10 ans.
I- Or la situation générale du pays s'est beaucoup dégradé depuis, ou plutôt, elle s'est dégradée de plus en plus vite, car depuis 30 ans, la France a entamé un processus de déclin, qui la conduira à devenir, dans moins de 30 ans, un pays du tiers-monde, à tous points de vue, tant démographiques et migratoires qu'économiques et sociaux.
Je voudrais vous rappeler quelques chiffres :
- En 1970, le taux de croissance de l'économie française était de 4,5 %. Nous étions en 2003 à 0,2 % ! Le taux de croissance à long terme n'a cessé de baisser depuis 35 ans, et si l'on continue sur cette lancée, nous serons à -2,15 % par an en 2020.
Cette involution s'explique assez simplement : écrasée par les charges et les impôts, endormie par les 35 heures, contrainte de financer l'immigration de masse, notre économie subit les rigueurs de l'ouverture généralisée des frontières physiques, commerciales et financières.
- En 1970, le taux de prélèvement obligatoire était de 37 % - c'est-à-dire à peu près celui en vigueur aux Etats-Unis aujourd'hui. En France, en 2004, il est officiellement de 45 %, et en réalité de 55 %, car figurez-vous que de très nombreux impôts ne sont pas comptabilisés dans le chiffrage officiel, pour des raisons mystérieuses. A ce rythme, compte tenu de l'accroissement des besoins liés à l'immigration de masse, ce taux sera de 64 % en 2020. A cette date, les gens - les derniers qui resteront - travailleront de janvier à août pour l'Etat !
La France dont l'administration est largement infestée de marxisme sera devenue sans le savoir le premier pays communiste d'Europe. Oui, mais Dieu merci, dans les Droits de l'Homme !
Et comme les besoins de l'Etat sont un véritable tonneau des Danaïdes, ne croyez pas que pour autant la situation budgétaire de la France s'améliorera.
- D'une situation d'excédent budgétaire en 1970, la France est parvenue au déficit record de 373 milliards de FF pour la seule année 2003. A ce rythme, encore une fois, en 2020, on sera à -559 milliards !
- La dette publique, quant à elle, sera devenue définitivement impossible à rembourser, puisqu'elle atteindra 150 % du PIB, soit plus de 14. 000 milliards de Francs.
Le nombre de fonctionnaires sera passé à 7,5 millions, contre 3 millions en 1970 et 6 millions aujourd'hui, chiffre réel de toutes les personnes rémunérées sur des budgets publics.
Pour en terminer sur l'évolution de la situation économique, il faut dire un mot sur les paysans, grandes victimes de l'Europe fédérale depuis 30 ans.
En 1970, il y avait 5 millions de paysans et 1,5 millions de fermes. Il ne reste aujourd'hui que 500.000 paysans et 100.000 fermes. De quotas de production en primes à l'arrachage ou à la jachère, de fixation administrative des prix en ouverture mondiale du marché agricole, voilà dans quel trou noir Bruxelles a mené l'agriculture française.
Elle l'a conduit à une disparition totale programmée bien avant 2020, avec en prime la fin de l'indépendance alimentaire de la France et une insécurité sanitaire absolue au travers de la consommation de produits venant du Tiers Monde, sans aucune garantie pour la santé publique.
Le déclin économique de la France est donc patent, ainsi qu'en atteste, depuis quelques années, la dégringolade de la France dans les classements européens et mondiaux pour ce qui est du revenu par habitant.
Il n'est que de voir également l'explosion du déficit commercial pour les dix premiers mois de 2004, puisqu'il atteint le montant faramineux de 5,2 milliards d'euros - plus de 33 milliards de Francs - alors que la France enregistrait un excédent de 700 millions d'euros en 2003.
A la suite de l'économie, les équilibres sociaux à l'intérieur du pays vont s'effondrer.
Ainsi, le chômage, qui représentait 5 % de la population active en 1970, est aujourd'hui probablement supérieur à 15 % de celle-ci, ce que nos statistiques complètement bidonnées ne font évidemment jamais apparaître, parce qu'elles " oublient " tous ceux qui ne s'inscrivent pas à l'ANPE, tous ceux qui radiés administrativement, tous ceux qui sont en formation ou qui bénéficient d'un emploi subventionné directement ou indirectement par l'Etat. En 2020, j'affirme qu'au train où vont les choses, le chômage réel touchera plus de 30 % de la population en âge de travailler.
Quelles seront alors les conditions de vie de nos compatriotes, et plus particulièrement des jeunes générations ?
Seuls 5 % des moins de 25 ans vivaient sous le seuil de pauvreté en 1970, c'est-à-dire avec moins de 3670 FF par mois. Ils sont aujourd'hui 20 %, et seront 28 % en 2020 si la tendance longue se confirme, ce qu'il y a tout lieu de croire.
C'est une véritable honte de lire qu'un travailleur sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté.
En 2020, les comptes des organismes de protection sociale exploseront littéralement, avec des déficits de plus de 500 milliards de FF chacun pour l'assurance-retraite et l'assurance-maladie, dont les caisses étaient excédentaires, je le rappelle, en 1970.
Comment pourrait-il en être autrement, au vu des perspectives de régression économique à long terme et d'effondrement démographique des Français de souche ?
En 1970, la France comptait 2,6 enfants par femme. Nous sommes aujourd'hui à 1,8, chiffre insuffisant pour assurer le simple renouvellement des générations. Sur cette lancée, nous n'atteindrons qu'à peine 1,4 enfant par femme en 2020, et le déclin de la population d'origine française en France sera bien alors bien amorcé.
Ainsi, c'est toute la pyramide des âges qui est désormais bouleversée : la part des plus de 50 ans dans la population passerait ainsi de 40 % en 1970 à 44 % en 2003, puis à 50 % en 2020.
Dans un pays qui vieillit, le poids de l'immigration se fera considérablement sentir, notamment au sein des jeunes générations.
Selon les chiffres mentionnés par Jean-Paul Gourevitch dans son livre La France africaine, la France métropolitaine comptait en 1999 au minimum entre 6,4 et 7,3 millions de personnes d'origine africaine - Afrique noire et Maghreb, étrangers ou nationaux, nés en France ou non, légaux et clandestins - pour 58,5 millions de personnes officiellement recensée.
A l'instar de très nombreux spécialistes, on peut émettre de très sérieux doute sur les chiffres de ce recensement. La population résidente sur le territoire français, est d'après nos estimations, probablement supérieure à 65 millions de personnes, compte tenu de la sous-déclaration manifeste des populations immigrées, particulièrement dans les quartiers difficiles, où les agents de l'INSEE n'ont pas pu mettre les pieds.
Il faut ajouter que le taux d'accroissement annuel de la population d'origine africaine (1,5 %) est 4 à 5 fois plus important que celui de l'ensemble de la population de la métropole.
Selon les projections du démographe Philippe Bourcier de Carbon en 2004, effectuées à partir des statistiques de l'INSEE, si la fécondité des communautés immigrées restait constante - ce qui fut le cas entre 1990 et 1999 -, en 2030, le nombre des ménages immigrés originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique noire pourrait représenter, avec leurs descendants, 9,6 millions de personnes et 30 % des naissances " officielles " (200.000).
Le chiffre ne tient pas compte naturellement de l'immigration clandestine, dont le solde net est au minimum de 150.000 personnes supplémentaire par an, dont 100.000 au moins sont originaires du Maghreb, de la Turquie et d'Afrique noire. Compte tenu de la fécondité de ces populations, dans 25 ans, cela fera 5 millions de personnes supplémentaires au bas mot.
La population résidente en France et originaire d'Afrique et de Turquie avoisinerait ainsi en 2030 les 15 millions de personnes.
A ce moment-là, entre 30 et 40 % des enfants et jeunes adultes résidant en France pourraient être de culture turque, africaine ou maghrébine.
En outre, pour leur très grande majorité, ces jeunes communautés seront de religion musulmane. Je tiens à rappeler que ces cinq dernières années, la Turquie a vu exploser le nombre d'immigrés transitant par son territoire et à destination de l'Europe : plus de 728.000 personnes venant de 162 pays ont transité par la Turquie entre 1999 et 2004 pour tenter de rejoindre l'eldorado européen, et de l'avis même de la Direction Nationale de la Police turque, ces chiffres ne recouvrent qu'une partie de la réalité.
On peut estimer en effet que des millions d'êtres humains ont abandonné leur foyer pour rallier le nord de l'Europe. La Turquie se trouve en effet, par sa position géographique, à la charnière de ces mouvements humains. Pont reliant l'Europe et l'Asie, elle est devenue un pays de transit obligé pour des milliers d'immigrés venant d'Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh, d'Iran, d'Irak, voire de Chine.
Cette immigration de masse, anarchique et sournoise, est d'abord un danger économique : elle coûte à la France environ 300 milliards de FF par an, autant que le produit de l'impôt sur le revenu, selon le rapport de Pierre Milloz, paru en 1996.
Elle est aussi un danger pour notre équilibre social car en entassant ces populations déracinées à la périphérie de nos grands centres urbains, sans pouvoir leur garantir un travail et les conditions minimales d'une assimilation réussie, on a créé des zones de non droit, à base ethnique et communautaire, qui sont autant de poudrières potentielles.
Désoeuvrées, déracinées, ces populations souvent très jeunes sont les proies faciles des grands réseaux de drogue, de prostitution et de criminalité, ainsi que les réservoirs naturels de recrutement d'activistes, voire de terroristes.
Car il y a évidemment un lien entre insécurité et immigration. Je voudrais rappeler qu'en 1970, il y avait en France 1,5 million d'étrangers, et environ 500.000 crimes et délits recensés. Il y aujourd'hui près de 9 millions de personnes originaires du Tiers-Monde ou de cette ascendance, et plus de 8 millions de crimes et délits par an, si l'on retient les chiffres issus de l'enquête de victimation de l'INSEE.
Qu'en sera-t-il demain, compte tenu de la hausse probable des flux légaux et illégaux, et de la fécondité propre à ces populations ?
Jouissant d'une impunité totale de la part des grands druides de la pensée unique, c'est dans les populations issues de l'immigration non-européenne que se recrutent les tenants des idéologies destructrices de la nation française.
(3) L'immigration est en effet un danger pour la culture française, laquelle, déjà corrompue par la culture américaine et ses dérivés, s'abaisse lentement vers une sous-culture débilitante.
Les Français comme les immigrés ont tout à perdre de cette sous-civilisation qui efface jour après jour nos identités et nos traditions propres.
C'est la raison pour laquelle il est impératif de les informer de la situation réelle du pays, et plus particulièrement de la réalité des flux migratoires.
II- En dépit de l'occultation des vrais chiffres de l'immigration, en dépit d'une véritable organisation de l'opacité statistique - multiplicité des institutions, multiplicité des sources d'information, absence de synthèse d'ensemble, présentation le plus souvent parcellaire et tendancieuse des chiffres - la vérité se fait jour peu à peu, grâce au recoupement des données et à nos inlassables mises en garde.
On constate alors l'ampleur de la désinformation sur ce sujet, véritable bombe à retardement capable de faire imploser tant le système politique que la société française.
Essayons de percer cette obscurité voulue et d'y voir clair.
L'immigration légale, tout d'abord, est en train de crever tous les plafonds.
Il y a un mois environ, les journaux Le Parisien, Le Monde et Le Figaro s'appuyant sur un document de l'Observatoire de l'Immigration et de l'Intégration, titraient en coeur " le flux d'entrée des immigrés légaux en France représente 173.000 personnes en 2003 ".
C'est là un exemple archétypique de la désinformation dont on abreuve quotidiennement nos compatriotes.
En fait, le chiffre de 173.000 personnes ne représente que " l'immigration à caractère permanent ", c'est-à-dire celle qui s'appuie sur des titres de séjour d'une durée supérieure à un an, et en fait, concrètement, sur la carte de séjour de dix ans. Il s'agit des catégories suivantes :
- travailleurs salariés permanents,
- actifs non salariés,
- réfugiés statutaires, membres de famille de réfugiés,
- bénéficiaires du regroupement familial et titulaire d'une carte " vie privée et familiale ",
- membres de famille de Français, " visiteurs ".
Mais on a " oublié " d'y ajouter l'immigration dite " à caractère temporaire ", qui elle, repose sur des titres de séjour inférieur à un an, mais reconductibles, et qui nourrit ensuite largement l'immigration illégale permanente. Il s'agit notamment des :
- titulaires d'une Autorisation Provisoire de Travail,
- étudiants,
- demandeurs d'asile conventionnel ou territorial, scientifiques,
- travailleurs saisonniers.
Or " l'immigration temporaire " représentait plus de 169.000 personnes en 2002, et l'on peut considérer que le chiffre (non encore révélé pour 2003) est au minimum identique à celui de 2002 (connu).
Le chiffre global de l'immigration légale en 2003 est donc d'environ 342.000 personnes (173.000 + 169.000), chiffre obtenu par la simple addition des catégories élaborées par le Ministère de l'Emploi lui-même !
Certains pseudo-spécialistes, chargés d'apporter la bonne parole antiraciste à nos compatriotes, n'hésitent pas non plus à dire que " Les flux d'immigration étant à peu près constants d'une année sur l'autre, il n'y a pas d'augmentation significative des entrées ".
C'est faux !
Là encore, d'après les données fournies par la Direction des Populations et des Migrations du Ministère de l'Emploi, l'immigration légale globale en 2001 (" temporaire " + " permanente ") s'établit à 289.000 personnes (145.000 + 141.000).
En 2002, selon les mêmes sources et les mêmes méthodes de calcul, l'immigration légale globale atteint 326.000 personnes (170.000 + 156.000), soit une augmentation de près de 13 % en un an !
Et si l'on prend l'estimation de 2003 que j'ai mentionné plus haut (342.000 personnes), on arrive à une augmentation de 18 % entre 2001 et 2003 !
Pis encore, de 1999 à 2003, en 4 ans, la seule immigration à caractère permanent est passée de 115.000 à 171.000, soit une augmentation de 50 %, essentiellement due aux immigrés extérieurs à l'Europe, toujours selon les documents du Ministère de l'Emploi.
Le problème, c'est que pour révéler ces chiffres, il a fallu faire des recherches considérables dans des publications confidentielles ou payantes, puis les recouper et les analyser, ce qui n'est évidemment pas à la portée du citoyen moyen, d'autant que les grands media se contentent de reprendre des données partielles ou délibérément falsifiées.
Jean Paulhan disait " Tout ce que je demande aux Politiques, c'est qu'ils se contentent de changer le monde sans changer la vérité ".
On est bien loin de cet espoir, dans ce beau pays de France.
Il n'est que d'entendre les énormités, qui, en matière d'immigration illégale, sont répétées et diffusées à foison par l'ensemble des relais de la pensée unique.
Le directeur du très officiel Institut National des Etudes Démographiques (INED), François Héran, qui mérite pour cela de figurer au Guiness des records, a osé récemment affirmer qu'il y a environ 13.000 immigrés illégaux qui entrent en France chaque année.
Or, selon l'entourage de Chirac lui-même cité par l'AFP le 8 novembre dernier, les illégaux supplémentaires sont entre 80.000 et 100.000 par an.
Maxime Tandonnet, spécialiste reconnu de la question, retient lui aussi le chiffre de 100.000, qui nous semble sous évalué, puisqu'il ne retient que les 80.000 déboutés chaque année du droit d'asile (qui restent clandestinement) et l'estimation ( ?) de 20.000 illégaux purs et simples par an - ceux qui tentent le voyage grâce aux filières par mer ou par voie terrestre - , en oubliant les faux visas, ceux des saisonniers, des travailleurs temporaires et des étudiants dont le séjour n'est pas renouvelé et qui restant en France, deviennent clandestins.
Plus récemment encore, selon le journal Le Monde du 21 novembre 2004, le Ministère de l'Intérieur avançait le chiffre global d'environ 150.000 à 200.000 personnes clandestines supplémentaires par an, mais là encore, ce chiffre " officiel " est probablement sous-évalué.
L'estimation minimale pour la seule année 2002 du solde net de l'immigration en France peut ainsi être obtenu en additionnant les entrées légales (325.732) et les entrés illégales estimées " officiellement " (150.000 personnes, dernier chiffre du Ministère de l'intérieur, encore une fois minimal et improbable.
On obtient ainsi le chiffre de 475.732 personnes entrées en France, auxquelles il faut retrancher les sorties, c'est-à-dire les aides au retour (772 personnes) et les sorties contraintes (20. 985 personnes).
Les sorties contraintes, je le rappelle, sont la somme des reconduite à la frontière et interdictions du territoire exécutées, des expulsions exécutées, et des " réadmissions " exécutées, c'est-à-dire des renvois vers d'autres pays de l'UE, où le clandestin était entré illégalement, avant de venir, toujours clandestinement, en France.
Le solde net annuel de l'immigration est ainsi, au minimum, je le répète, de 453.975 personnes.
Cela signifie qu'il y a eu 454.000 immigrés de plus dans notre pays en 2002.
Quand au chiffre global des clandestins présents sur notre sol, chiffre de stock total et non plus de flux annuel, il est très supérieur à ce que la plupart des gens croient.
Partons simplement de 1998. Il y a déjà les 100.000 demandes de régularisation rejetées lors de l'opération de régularisation Chevènement (1997), sans compter les enfants de ces personnes.
En outre, selon un rapport confidentiel récent de l'IGAS, les seuls déboutés du droit d'asile toujours présents en France depuis 1998 (et donc désormais clandestins), sont 250.000 !
Là encore, il faut rajouter aussi ceux qui, depuis 1998, utilisent des visas touristiques pour entrer et ne repartent pas : des centaines de milliers de visas sont donnés chaque année, sur la base de 735.000 attestations d'accueil par an, dont beaucoup sont complaisantes, c'est-à-dire complices d'un projet de clandestinité future, à expiration du visa.
Enfin, il faut prendre en compte ceux des étudiants, des travailleurs saisonniers ou temporaires qui restent à l'expiration de leur titre de séjour, et les " illégaux, purs et simples ", c'est-à-dire ceux qui tentent le voyage par le biais des filières clandestines.
Le chiffre réel du nombre des illégaux présents en France est donc au minimum compris entre 2 et 3 millions de personnes.
A la lumière de ces quelques chiffres, on comprend mieux l'ampleur du problème et l'urgence d'appliquer les solutions que le Front national propose depuis 30 ans.
Je suis persuadé que nos compatriotes sentent qu'on leur ment, et ils nous seront, un jour, reconnaissants d'avoir bravé la police de la pensée au service de leur liberté.
Le cardinal de Retz avait coutume de dire que " la vérité jette, lorsqu'elle est à un certain carat, une manière d'éclat auquel on ne peut résister ".
" Immigration zéro ", " nationalité française : halte au massacre ", tels doivent être les slogans qui désormais doivent inspirer nos campagnes sur ce sujet.
Nous aurons l'occasion de le faire, à l'occasion du débat et du référendum sur la Constitution européenne, puisque celle-ci prévoit que la politique d'immigration sera désormais entièrement décidée à Bruxelles.
Cette politique sera celle du laxisme absolu, puisque l'Europe s'est fondée sur le principe de la libre circulation des personnes.
Nous aurons l'occasion de la dénoncer, et si le " non " l'emporte, grâce à nous, peut-être la France pourra-t-elle commencer à recouvrer sa souveraineté, c'est-à-dire son pouvoir de décision, sa liberté de choix, son indépendance, conditions de sa survie et de sa grandeur.
Il nous faut donc nous mettre dès aujourd'hui en état de nous présenter aux suffrages des Français, c'est-à-dire accentuer nos efforts, en répétant inlassablement ce que nous ne cessons de dire depuis longtemps, mais aussi en renforçant notre discipline interne, afin de préserver le bon fonctionnement et l'efficacité de nos structures.
C'est là une condition indispensable à toute progression électorale, car je tiens à vous rappeler que nous portons seuls l'espoir de survie de la France éternelle, et que nous luttons dans une adversité politique, administrative, médiatique, judiciaire et universitaire absolue : nous sommes l'objet de persécutions multiples, et subissons de surcroît la concurrence électorales de forces très hostiles à la patrie.
Celle du parti communiste tout d'abord, dont la remontrée électorale s'esquisse élections après élections, et qui est particulièrement notable dans les dernières cantonales et législatives partielles.
Il n'est pas impossible que ce sursaut d'un parti moribond se fasse à notre détriment.
De même, l'UMP de Sarkozy peut représenter un leurre auquel, hélas, certains électeurs pourraient être sensibles pendant quelque temps.
Villiers lui-même, en accord avec Sarkozy, a évoqué la tripartition fonctionnelle des tâches entre l'UDF, pôle centriste de la majorité, l'UMP, pôle libéral, et lui-même, auto-proclamé " pôle national " de la grande alliance.
C'est ce trimaran qui constitue selon lui le bateau qui a vocation à conduire la France de demain.
Le seul problème, c'est que quand les trimarans ont des accidents, c'est généralement parce qu'un des ballasts a crevé.
Il est vrai qu'un bon marin sait la place que prennent les ballasts, dont la large surface multiplie les risques d'heurter un obstacle.
Le Vicomte, qui se prend pour un skipper du Vendée Globe, n'y a sans doute pas songé. Question d'expérience, ou plutôt de manque d'expérience, certainement....
Quant au Mégret - mais au fait où l'avez-vous mis ? -, il pense profiter de l'après-Le Pen pour devenir enfin le Fuhrer de poche qu'il rêve d'être.
Selon lui, ni Gollnisch, ni Marine, Mégret !!!!
Cela vous rappellera la fable du chat et des souris. Celles-ci s'étaient réunies en grand colloque pour combattre le chat. L'une d'entre elle avait émis l'idée qu'il fallait attacher une clochette à sa queue, afin de l'entendre approcher. Se posa alors la grande question, à laquelle nulle souris n'a jamais répondu : qui attachera la clochette à la queue du chat ?
Au-delà de ces péripéties secondaires, il n'en reste pas moins que nous devons tout faire, par nous-même, pour améliorer notre image et développer nos idées.
En effet, l'année 2004 va tourner la page.
Elle a donné lieu à quatre séries d'élections (je dis cela pour ceux qui affirment mensongèrement que le Président et les Dirigeants du Front ne s'intéressent qu'à l'élection présidentielle, ceux-là sont ceux que le résultat du 1er tour a fait grincer des dents).
Vous le savez, mieux que personne, vous qui avez été élus ou non élus mais qui avez mené les campagnes cantonales dans plus de 1850 cantons, les campagnes régionales et même participé à la campagne des européennes et ce malgré l'adversité constante, malgré les magouilles charcutières des modes de scrutin, uniquement concoctées pour essayer de combattre le Front National, même au risque ( Ô combien réel) de donner toutes les régions de France, sauf une, à la Gauche.
156 conseillers régionaux, contre 138 sortants.
7 députés européens au lieu de 5 (avec le découpage national, nous en aurions eu 9).
Malgré le silence médiatique, les voies de faits comme celle qui m'a empêché d'être candidat à la tête de liste Front National en PACA, nous sommes là, force cohérente au service du pays, roc insubmersible, battu par les flots de la haine, des calomnies, malgré les procès en sorcelleries montés selon des scénarios immuables pour essayer de discréditer nos dirigeants.
Et pendant ce temps là, hélas, la France dont les politiciens ont abandonné les atouts les uns après les autres, perd son indépendance, sa puissance, ses richesses, son dynamisme, sa vitalité, écrasée sous le poids d'une immigration étrangère massive et ruineuse, affaiblie par l'émigration de ceux qui fuient une fiscalité injuste et accablante.
La France voit augmenter ses handicaps, ses impôts et ses charges, le nombre des fonctionnaires explose, le nombre des assistés aussi, ainsi que celui des chômeurs au fil des faillites et des délocalisations.
Dans tous les classements européens ou internationaux, la France ne cesse de décliner, et au moment où l'on annonce qu'un travailleur sur deux vit au dessous du seuil de pauvreté, l'Assemblée Nationale débat de l'homophobie tandis que monte dans le peuple écoeuré la vague que j'espère un jour triomphante de la conophobie.
A l'instar de Byzance, assiégée par les Turcs dont les édiles discutaient du sexe des anges au lieu de défendre leurs murailles, CHIRAC a dit "Nous sommes les enfants de Byzance ". Funeste assertion, quand on sait que ceux-ci, leurs parents, leurs compatriotes furent submergés par les troupes musulmanes de Méhémet II qui les passèrent au fil de l'épée.
Symboliquement, le Sultan victorieux, plongea sa main dans le sang des chrétiens et l'appliqua sur le mur le l'église chrétienne Sainte Sophie de Constantinople, devenue et restée depuis, la Grande Mosquée d'Istambul.
Que ceci nous aide à convaincre nos compatriotes de l'absolue nécessité d'une victoire du Non qui serait en même temps le signal de congé donné à l'oligarchie de la décadence.
Car s'il est certain que l'année 2005 sera celle de tous les dangers pour notre pays, elle peut aussi être celle de tous les espoirs.
La volonté de faire entrer la Turquie dans l'Union Européenne, au mépris de la géographie, de l'Histoire, de la culture et tout simplement du bon sens montre à quel niveau est descendue la classe politique de notre pays. Elle espère pouvoir se décharger de responsabilités qu'elle n'a pas la force ni la volonté d'assumer sur une Europe à 25 et demain à 50, si l'on considère comme CHIRAC, que tous les pays qui acceptent les Droits de l'Homme devraient pouvoir en faire partie.
L'Europe de Bruxelles est une Tour de Babel qui connaîtra le même sort que celle de la Bible. Nous devons lutter pour que notre pays ne soit pas entraîné dans ce désastre historique.
Un jour, les Français auront honte de s'être laissés entraîner dans la voie de la décadence et du déclin. Déjà, dans d'autres pays d'Europe, qui ne sont pas aveuglés par l'attente des subventions alléchantes qu'on leur promet, prennent brusquement conscience des dangers menaçants. C'est le cas par exemple de la Hollande, pourtant réputée le pays le plus laxiste de l'Europe qui à la suite de l'assassinat de Pim Fortuyt et de Théo Van Gogh, cristallise une prise de conscience de l'immigration.
Nous savons que nous devrons faire l'effort de nous arracher à la spirale mortelle du déclin, et nous, au Front National, nous voulons être dignes du rôle historique qui est le nôtre.
Nous devons renforcer la cohésion, la discipline, l'efficacité de notre mouvement, bannir sans complaisance tout ce qui peut nous affaiblir et c'est pourquoi je voudrais tracer devant vous les grands axes de notre action en 2005. Année pour laquelle je vous souhaite courage, santé, bonheur pour vous, vos familles, vos amis, vos camarades
- Les grands axes -
- Une campagne d'adhésions avec un objectif de + de 25 % au mois de mai 2005. Ce challenge sera rendu plus difficile parce que nous avons été dans l'obligation d'augmenter le taux des cotisations. Cet effort est rendu nécessaire par la hausse du coût de la vie et par la nécessité de maintenir la presse de notre mouvement à la hauteur des besoins.
Sur la base du chiffre au 1/12, les fédérations seront jugées sur l'objectif + 25 % le 1/05/05
- Formation des cadres de fédérations
SD - Trésorier - propagande - FNJ - DPS
- La réorganisation du Paquebot pour une efficacité administrative plus économique. Un directeur vient d'y être nommé, que vous connaissez, Jean-Pierre CHABRUT, déjà Directeur National du D.P.S. Chargé du fonctionnement du personnel (rapport hebdomadaire), de l'entretien et du bâtiment, de sa sécurité ainsi que celle du personnel.
- Le développement massif d'un pôle de communication, Internet, qui nécessite, bien sûr, aussi votre coopération et votre dynamisme. Il s'agit, grâce à cela, de faire échec à toutes les barrières qui sont dressées sur notre route médiatique.
- Politique de communication sur le WEB
Un service est créé sous la responsabilité de Alain VIZIER avec Bruno BILDE et Julien SANCHEZ, en liaison avec les responsables de notre presse.
- L'action sociale de Fraternité Française qui doit rapidement se développer à tous les échelons de notre organisation. Présidée par Mireille d'Ornano, elle a les moyens juridiques et financiers, de matérialiser les sentiments de solidarité française.
Antenne dans chaque département - Recueil de dons - Activité s sociales et d'entraide.
- Programme des Grandes Manifestations
1er mai 2005 - Université d'Eté fin août - BBR octobre - Mutualité -
- L'action internationale qui doit nous permettre de constituer un groupe parlementaire à Strasbourg et d'animer la coopération entre formations patriotiques en Europe et dans le monde.
Enfin, last but not least, la campagne pour l'indépendance française à l'occasion du référendum constitutionnel.
Nous devons nous tenir prêts à toutes les éventualités. Nos adversaires sont des spécialistes de l'arnaque du Calendrier. Je considère comme sérieuse l'hypothèse selon laquelle Jacques CHIRAC pourrait utiliser le référendum comme tremplin d'une élection présidentielle anticipée.
Il faut savoir que cela lui permettrait de prendre à contre-pied tous ses adversaires qui attendent 2007.
La campagne ne durerait alors qu'un mois et nous n'aurions qu'une semaine pour récolter les signatures de maires nécessaires. C'est pourquoi je vous demande de vous considérer comme mobilisés sur ces deux fronts, le référendum et l'élection présidentielle, qui tient elle-même l'élection législative.
Chirac va sans doute une fois encore tenter de rouler le peuple français dans la farine. Il faut reconnaître qu'il est un candidat socialiste très performant sous le tchador de la droite la plus bête du monde.
Militant communiste, vendeur de l'Huma et signataire de l'Appel de Stockholm quand il est étudiant à Siences-Po. Il ne reniera jamais ses amours de jeunesse et on chercherait en vain une déclaration de lui qui soit hostile au communisme, à l'U.R.S.S. ou même au Goulag.
Au contraire, en toutes occasions, il manifestera son exécration de la Droite Nationale, en érigeant notre mise au ghetto en véritable religion.
Il multiplie les gestes de bienveillance à l'égard des Brigades Internationales communistes de la guerre d'Espagne ! Il gracie de l'inéligibilité le député communiste GREMETZ qui a volontairement renversé deux gendarmes en voiture et culbuté le cocktail de Monsieur de ROBIEN.
Inventeur du regroupement familial, il est le principal responsable de la politique d'immigration massive et du métissage.
Il a été le principal artisan de la défaite de Giscard d'ESTAING en faisait voter en sous-main le RPR pour MITTERAND, à qui il offre la réélection en refusant un accord de 2ème tour avec le Front National.
La Gauche le lui rendra en le soutenant contre BALLADUR et en le faisant élire président en 95, puis massivement au 2ème tour de la présidentielle de 2002.
En quoi est-il différent de ZAPATERO, SCHROEDER, BLAIR qui l'encensent.
BARROSO, le président ex maoïste du Portugal a fait voter pour lui la communauté portugaise en 2002 et il tance le même BARROSO quand celui-ci veut accepter de se faire élire par l'extrême-droite. Si le oui l'emportait, c'est encore lui qui mangerait les marrons tirés du feu pour le PS au bénéfice du meilleur d'entre eux.
Pour finir, permettez-moi un petit aperçu de politique internationale car, comme nous l'affirmons, le monde a besoin la France !
Les évènements de Côte d'Ivoire affectent l'un des pays les plus proches de la France.
Les ambiguïtés du Gouvernement de Gbagbo et celles du Gouvernement Français ont débouché sur le drame et le départ de milliers de Français.
C'est là le résultat d'un processus d'éviction de la France conduit par plusieurs pays étrangers, dont les Etats Unis et sans doute Israël.
Les tensions internationales
Les tensions internationales actuelles ont toutes pour conséquences de déstabiliser le marché des matières premières, que ce soit le pétrole ou l'acier ?
L'instabilité de la situation irakienne, les derniers attentats en Arabie Saoudite, la crise ukrainienne, convergent vers une fragilisation dans la production et l'acheminement d'un pétrole dont la demande est croissante du fait des besoins chinois et de la dépendance américaine.
Quant à l'acier, la pénurie est telle que plusieurs usines d'automobiles sont arrêtées malgré des cours qui ont augmenté de 50 %.
Il ne faut pas sous-estimer la violente réaction de Moscou devant les évènements de Kiev : le Kremlin fait clairement savoir aux européens et à Washington que l'Ukraine fait partie de sa zone d'influence et que l'économie du pays est étroitement liée à celle de la Russie, que ce soit pour ses intrants énergétiques ou pour ses exportations de métaux.
La COFACE estime d'ailleurs le risque ukrainien très élevé. L'Ukraine ne peut se permettre une croise politique majeure.
Concernant l'Irak, des élections sont toujours prévues en janvier prochain, mais quelle peut être leur signification ?
L'insécurité oblige le Pentagone à renforcer ses effectifs et à annoncer une présence militaire pour au moins 4 ans !
Notre diagnostic reste inchangé, à savoir que l'on peut toujours enclencher un conflit, mais que les stratèges prévoient rarement la façon dont il se termine : l'enlisement américain reste le scénario le plus probable.
La Turquie
Il y aura une réunion le 17 décembre des chefs d'Etat européens. La Commission recommande l'adhésion, la Turquie l'exige, tandis que le gouvernement français veut formaliser des étapes, autant de précautions oratoires pour ne pas heurter les parlementaires et l'opinion. Une seule solution : repousser la décision.
Nous allons assister à un jeu sémantique, pour ne pas dire à un jeu de dupe.
La parité euro-dollar
Compte tenu de l'ampleur du déficit de la balance commerciale et de celui de la Balance des Paiements ( plus de 4% du PIB), la baisse du dollar risque de se poursuivre et l'on peut s'attendre en 2005 à un euro valant 1,4 dollar ( 4,6 FF).
Les conséquences de la hausse du pétrole et de la baisse du dollar pour la France
La Balance Commerciale qui assurait des excédents depuis plusieurs années a basculé dans le rouge depuis 3 mois, je vous le disais tout à l'heure, et cette tendance risque de perdurer car la productivité française reste très insuffisante pour assurer des prix compétitifs à l'exportation. Les raisons en sont connues :
- temps annuel de travail le plus bas d'Europe
- taux de prélèvement de 6 points supérieur à la moyenne européenne
Le motif de cet état de chose est connu et déploré par des politiques de tous bords (Fauroux, Camdessus, OCDE...) : l'absence de véritables réformes.
(Source http://www.frontnational.com, le 14 décembre 2004)