Texte intégral
Q- C'est tout à l'heure que vous allez dévoiler au ministère des Finances le chiffre du commerce extérieur. Mais, comme à l'habitude, les téléspectateurs de Télématin seront informés avant tout le monde, puisque ces chiffres vous les avez déjà, dans les grandes lignes, et ils ne sont pas bons : la France replonge dans le rouge pour la première fois depuis quatre ans ?
R- Oui, alors, nous avons un déficit mais je dirais que c'est un déficit dynamique, parce qu'il y a une augmentation des exportations qui est très importante, 5,6 % d'augmentation de nos exportations, et nos exportations ce sont nos emplois. Les emplois pour l'exportation, c'est 6 millions, et ceux-là augmentent de 5,6%. Et les importations, c'est vrai, augmentent aussi, de 8 %. Et dans l'augmentation des importations, il y a trois phénomènes : il y a d'abord le prix du pétrole, ce qui nous fait quasiment tout l'équivalent du déficit, il y a le prix de l'acier, et puis il y a la consommation en France, puisque, avec une croissance en 2004 de 2,5%, nous nous en tirons beaucoup mieux que nos voisins allemands qui, eux, n'ont pas de croissance ou pratiquement pas.
Q- Les Allemands exportent beaucoup plus que nous.
R- Oui, les Allemands exportent beaucoup plus, mais ce qui compte, c'est d'avoir beaucoup de croissance dans le pays, c'est-à-dire, beaucoup d'emplois dans le pays. La France a fait 2,5, les Allemands font beaucoup moins.
Q- 2,5 de croissance, c'est une annonce aussi puisque l'on parlait jusqu'à présent de 2,1 ou 2,2 pour 2004. Vous nous annoncez un nouveau chiffre ?
R- Aux dernières nouvelles, c'est à peu près cela. Et donc, nous avons réussi à maintenir une croissance importante dans notre pays, et cela, du coup, se traduit par des importations plus importantes. Si vous additionnez les importations dues à la croissance, le prix du pétrole, et le prix de l'acier, cela nous fait environ 20 milliards de plus et on a 7 milliards de déficits à peu près, c'est-à-dire, que c'est un déficit qui est surtout l'effet de la soustraction entre des exportations qui ont beaucoup augmenté, 5 à 6 %, et des importations qui ont aussi beaucoup augmenté, mais c'est plutôt une bonne nouvelle.
Q- Vous êtes donc en train de nous expliquer que le déficit c'est bien. N'est-ce pas l'illustration que les chiffres, on leur faire dire ce que l'on veut ?
R- Non. Regardez, les Etats-Unis ont un déficit énorme, d'où chute du dollar, et quand même, 4,5 % de croissance. Les deux pays voisins, l'Angleterre et l'Espagne, qui ont le plus de croissance dans l'Europe en ce moment, sont aussi ceux qui ont le déficit commercial le plus important. Le déficit, c'était une question fondamentale à l'époque de la défense du franc. Aujourd'hui, on n'a pas à défendre le franc puisque l'on est dans l'euro.
Q- On peut donc se permettre n'importe quoi ? La gestion de "bon père de famille" dont on disait le plus grand bien jusqu'à maintenant, c'est fini, on peut dépenser sans compter ?
R- Non. Il vaut mieux évidemment, avoir des exportations très dynamiques. Aujourd'hui, nous avons 5,6 % de croissance de nos exports. Ce serait encore mieux si l'on avait 8 %, et ce bilan est évidement contrasté. Il y a des secteurs où cela marche très bien, exemple : l'automobile, qui réussit à s'internationaliser beaucoup et à en faire profiter l'activité en France. Et puis, il y a des secteurs où, au contraire, c'est difficile d'augmenter de beaucoup les exportations. Par exemple, en France : nous sommes les premiers dans l'exportation d'agroalimentaire au monde. Mais en même temps, on stagne un peu. C'est pour cela que nous avons mis en place un plan d'action pour développer les exportations de l'agroalimentaire, où nous sommes
pourtant les premiers au monde. Donc, vous voyez, quelquefois on peut être le premier au monde mais avoir besoin d'agir, et quelquefois on peut ne pas être le premier au monde, mais être très satisfaits des progressions qui se sont faites dans le secteur.
Q- Justement, la France n'est-elle pas en train de se concentrer sur ses secteurs traditionnels, et notamment pour les pays vers lesquels elle exporte, en négligeant les nouveaux marchés comme l'Asie, la Chine, alors que, par exemple, les Allemands, eux, sont beaucoup plus présents que nous en Chine ? Et la Chine, c'est peut-être Le marché d'avenir ?
R- Il faut être en Chine pour plusieurs raisons. Parce que c'est un énorme marché, mais aussi, parce que ce qui se passe là-bas va conditionner ce qui peut se passer ailleurs, et ce qui veut se passer chez nous. Alors, la bonne nouvelle, c'est que nous avons augmenté nos exportations vers l'Asie de 11 %...
Q- On partait de presque rien...
R- ...Vers l'Inde, de 30 %. C'est quand même énorme. Cela représente quand même des milliards.
Q- Mais on est très en retard par rapport aux Allemands, à d'autres pays.
R- Oui, mais 11 % par an pendant tous les ans, cela fait beaucoup. Et donc aujourd'hui, ce que nous essayons de favoriser, ce sont les déplacements vers la Chine de nouvelles entreprises. Rien que cette année, nous allons faire aller en Chine 1 600 nouvelles entreprises, c'est ce qui est prévu, vers la Chine, d'entreprises, qui n'y sont pas allées. Nous essayons aussi d'encourager les entreprises à travailler en consortium, de se mettre à plusieurs, pour accompagner ceux qui connaissent déjà ; on va faire aller des gens qui n'y connaissent...
Q- Quand vous dites "aller", cela ne veut pas dire "'délocaliser", cela veut dire exporter ?
R- "Exporter" et éventuellement fabriquer là-bas, parce que, pour le marché chinois... Savez-vous que le marché chinois est très important, et il l'est tellement que, la Chine a été importatrice nette, c'est-à-dire, a eu un déficit commercial pendant les six premiers mois de l'année 2004. Donc, de la même façon, cela a été une dynamique chez eux qui est profitable à nos entreprises, et certaines de nos entreprises, pour bien vendre, doivent fabriquer là-bas, vendre là-bas.
Q- "Fabriquer là-bas", c'est donc les délocalisations, et cela inquiète beaucoup de Français. Il y a par exemple un commissaire européen qui disait ces jours-ci que "finalement, les délocalisations vers les pays de l'Est étaient plutôt une bonne chose"... !!
R- Madame Hübner vient de Pologne. Délocaliser, c'est fabriquer là-bas pour vendre ici. Ce que nous préconisons, c'est fabriquer là-bas pour vendre là-bas. Et, en fait, les entreprises françaises sont tout à fait dans ce processus. C'est comme cela que l'industrie automobile s'internationalise. Aujourd'hui, parce qu'il y a des implantations
d'usines automobiles dans les nouveaux pays de l'Union européenne ou en Russie, ou en Chine, ou en Iran, et il y a des projets encore ailleurs, grâce à cela, on exporte aussi beaucoup plus de voitures françaises parce qu'il y a aussi des implantations pour en fabriquer.
Q- Vous parliez d'exporter en Chine, mais on importe aussi de Chine.
Par exemple, on a supprimé les quotas sur les textiles au début de
l'année, et on voit les importations exploser. Là, n'y a-t-il pas un
risque ? Ne faut-il pas remettre des protections ?
R- On a la possibilité de remettre des quotas et nous prendrons les mesures
au niveau européen quand ce sera vraiment justifié...
Q- Cela va-t-il se faire ?
R- Je rencontre les responsables de l'industrie textile et de l'habillement la semaine prochaine. Mais d'un autre côté, il ne faut pas désespérer non plus notre secteur textile habillement. Je vous rappelle que, le textile européen est le premier exportateur mondial. Autrement dit, nous avons aussi des atouts et c'est cela qu'il faut mettre en oeuvre, et notamment vis-à-vis de la Chine. Il faut que nous vendions plus en Chine, parce que ces gens-là veulent nos marques, nos produits. Si vous voulez, nous sommes dans le haut de gamme, et la Chine n'est pas tellement dans le haut de gamme, et cela ne s'améliore pas tellement. La Chine veut d'abord servir le marché chinois de produits pas chers pour le marché chinois. Alors que nous, nous importons des produits haut de gamme, dont ces pays ont besoin. La Chine et l'Inde sont deux considérables objectifs pour notre industrie du textile et de l'habillement.
Q- Une question un peu plus personnelle : vous êtes à Bercy, votre ministre de tutelle était N. Sarkozy, maintenant c'est H. Gaymard. Cela fait-il beaucoup de changements ?
R- Le Commerce extérieur, lui, ne change pas trop, sauf que les exportations se sont améliorées grâce au plan d'action que j'ai mis en oeuvre sous F. Mer...
Q- Mais l'ambiance a-t-elle changé à Bercy ?
R- L'ambiance change. Il est certain que H. Gaymard a une façon de communiquer différente, mais c'est un très grand travailleur, comme l'était N. Sarkozy. Concernant mes affaires, le Commerce extérieur, j'ai besoin de l'appui du ministre en charge des Finances, puisque, pour décider de mesures supplémentaires, pour avoir des actions
supplémentaires, ce sont des décisions qui relèvent souvent du ministère des Finances puisqu'il faut des moyens. Et donc, pour moi, j'ai très bien travaillé avec N. Sarkozy comme avec F. Mer, et je travaille très bien avec H. Gaymard, qui est un collègue que je connais depuis très longtemps.
Q- N'y en a-t-il pas un qui vous paraît plus efficace que l'autre ?
R- Ce n'est pas exactement le même genre, vous l'avez remarqué. Mais du point de vue du travail, c'est pareil.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14 février 2005)
R- Oui, alors, nous avons un déficit mais je dirais que c'est un déficit dynamique, parce qu'il y a une augmentation des exportations qui est très importante, 5,6 % d'augmentation de nos exportations, et nos exportations ce sont nos emplois. Les emplois pour l'exportation, c'est 6 millions, et ceux-là augmentent de 5,6%. Et les importations, c'est vrai, augmentent aussi, de 8 %. Et dans l'augmentation des importations, il y a trois phénomènes : il y a d'abord le prix du pétrole, ce qui nous fait quasiment tout l'équivalent du déficit, il y a le prix de l'acier, et puis il y a la consommation en France, puisque, avec une croissance en 2004 de 2,5%, nous nous en tirons beaucoup mieux que nos voisins allemands qui, eux, n'ont pas de croissance ou pratiquement pas.
Q- Les Allemands exportent beaucoup plus que nous.
R- Oui, les Allemands exportent beaucoup plus, mais ce qui compte, c'est d'avoir beaucoup de croissance dans le pays, c'est-à-dire, beaucoup d'emplois dans le pays. La France a fait 2,5, les Allemands font beaucoup moins.
Q- 2,5 de croissance, c'est une annonce aussi puisque l'on parlait jusqu'à présent de 2,1 ou 2,2 pour 2004. Vous nous annoncez un nouveau chiffre ?
R- Aux dernières nouvelles, c'est à peu près cela. Et donc, nous avons réussi à maintenir une croissance importante dans notre pays, et cela, du coup, se traduit par des importations plus importantes. Si vous additionnez les importations dues à la croissance, le prix du pétrole, et le prix de l'acier, cela nous fait environ 20 milliards de plus et on a 7 milliards de déficits à peu près, c'est-à-dire, que c'est un déficit qui est surtout l'effet de la soustraction entre des exportations qui ont beaucoup augmenté, 5 à 6 %, et des importations qui ont aussi beaucoup augmenté, mais c'est plutôt une bonne nouvelle.
Q- Vous êtes donc en train de nous expliquer que le déficit c'est bien. N'est-ce pas l'illustration que les chiffres, on leur faire dire ce que l'on veut ?
R- Non. Regardez, les Etats-Unis ont un déficit énorme, d'où chute du dollar, et quand même, 4,5 % de croissance. Les deux pays voisins, l'Angleterre et l'Espagne, qui ont le plus de croissance dans l'Europe en ce moment, sont aussi ceux qui ont le déficit commercial le plus important. Le déficit, c'était une question fondamentale à l'époque de la défense du franc. Aujourd'hui, on n'a pas à défendre le franc puisque l'on est dans l'euro.
Q- On peut donc se permettre n'importe quoi ? La gestion de "bon père de famille" dont on disait le plus grand bien jusqu'à maintenant, c'est fini, on peut dépenser sans compter ?
R- Non. Il vaut mieux évidemment, avoir des exportations très dynamiques. Aujourd'hui, nous avons 5,6 % de croissance de nos exports. Ce serait encore mieux si l'on avait 8 %, et ce bilan est évidement contrasté. Il y a des secteurs où cela marche très bien, exemple : l'automobile, qui réussit à s'internationaliser beaucoup et à en faire profiter l'activité en France. Et puis, il y a des secteurs où, au contraire, c'est difficile d'augmenter de beaucoup les exportations. Par exemple, en France : nous sommes les premiers dans l'exportation d'agroalimentaire au monde. Mais en même temps, on stagne un peu. C'est pour cela que nous avons mis en place un plan d'action pour développer les exportations de l'agroalimentaire, où nous sommes
pourtant les premiers au monde. Donc, vous voyez, quelquefois on peut être le premier au monde mais avoir besoin d'agir, et quelquefois on peut ne pas être le premier au monde, mais être très satisfaits des progressions qui se sont faites dans le secteur.
Q- Justement, la France n'est-elle pas en train de se concentrer sur ses secteurs traditionnels, et notamment pour les pays vers lesquels elle exporte, en négligeant les nouveaux marchés comme l'Asie, la Chine, alors que, par exemple, les Allemands, eux, sont beaucoup plus présents que nous en Chine ? Et la Chine, c'est peut-être Le marché d'avenir ?
R- Il faut être en Chine pour plusieurs raisons. Parce que c'est un énorme marché, mais aussi, parce que ce qui se passe là-bas va conditionner ce qui peut se passer ailleurs, et ce qui veut se passer chez nous. Alors, la bonne nouvelle, c'est que nous avons augmenté nos exportations vers l'Asie de 11 %...
Q- On partait de presque rien...
R- ...Vers l'Inde, de 30 %. C'est quand même énorme. Cela représente quand même des milliards.
Q- Mais on est très en retard par rapport aux Allemands, à d'autres pays.
R- Oui, mais 11 % par an pendant tous les ans, cela fait beaucoup. Et donc aujourd'hui, ce que nous essayons de favoriser, ce sont les déplacements vers la Chine de nouvelles entreprises. Rien que cette année, nous allons faire aller en Chine 1 600 nouvelles entreprises, c'est ce qui est prévu, vers la Chine, d'entreprises, qui n'y sont pas allées. Nous essayons aussi d'encourager les entreprises à travailler en consortium, de se mettre à plusieurs, pour accompagner ceux qui connaissent déjà ; on va faire aller des gens qui n'y connaissent...
Q- Quand vous dites "aller", cela ne veut pas dire "'délocaliser", cela veut dire exporter ?
R- "Exporter" et éventuellement fabriquer là-bas, parce que, pour le marché chinois... Savez-vous que le marché chinois est très important, et il l'est tellement que, la Chine a été importatrice nette, c'est-à-dire, a eu un déficit commercial pendant les six premiers mois de l'année 2004. Donc, de la même façon, cela a été une dynamique chez eux qui est profitable à nos entreprises, et certaines de nos entreprises, pour bien vendre, doivent fabriquer là-bas, vendre là-bas.
Q- "Fabriquer là-bas", c'est donc les délocalisations, et cela inquiète beaucoup de Français. Il y a par exemple un commissaire européen qui disait ces jours-ci que "finalement, les délocalisations vers les pays de l'Est étaient plutôt une bonne chose"... !!
R- Madame Hübner vient de Pologne. Délocaliser, c'est fabriquer là-bas pour vendre ici. Ce que nous préconisons, c'est fabriquer là-bas pour vendre là-bas. Et, en fait, les entreprises françaises sont tout à fait dans ce processus. C'est comme cela que l'industrie automobile s'internationalise. Aujourd'hui, parce qu'il y a des implantations
d'usines automobiles dans les nouveaux pays de l'Union européenne ou en Russie, ou en Chine, ou en Iran, et il y a des projets encore ailleurs, grâce à cela, on exporte aussi beaucoup plus de voitures françaises parce qu'il y a aussi des implantations pour en fabriquer.
Q- Vous parliez d'exporter en Chine, mais on importe aussi de Chine.
Par exemple, on a supprimé les quotas sur les textiles au début de
l'année, et on voit les importations exploser. Là, n'y a-t-il pas un
risque ? Ne faut-il pas remettre des protections ?
R- On a la possibilité de remettre des quotas et nous prendrons les mesures
au niveau européen quand ce sera vraiment justifié...
Q- Cela va-t-il se faire ?
R- Je rencontre les responsables de l'industrie textile et de l'habillement la semaine prochaine. Mais d'un autre côté, il ne faut pas désespérer non plus notre secteur textile habillement. Je vous rappelle que, le textile européen est le premier exportateur mondial. Autrement dit, nous avons aussi des atouts et c'est cela qu'il faut mettre en oeuvre, et notamment vis-à-vis de la Chine. Il faut que nous vendions plus en Chine, parce que ces gens-là veulent nos marques, nos produits. Si vous voulez, nous sommes dans le haut de gamme, et la Chine n'est pas tellement dans le haut de gamme, et cela ne s'améliore pas tellement. La Chine veut d'abord servir le marché chinois de produits pas chers pour le marché chinois. Alors que nous, nous importons des produits haut de gamme, dont ces pays ont besoin. La Chine et l'Inde sont deux considérables objectifs pour notre industrie du textile et de l'habillement.
Q- Une question un peu plus personnelle : vous êtes à Bercy, votre ministre de tutelle était N. Sarkozy, maintenant c'est H. Gaymard. Cela fait-il beaucoup de changements ?
R- Le Commerce extérieur, lui, ne change pas trop, sauf que les exportations se sont améliorées grâce au plan d'action que j'ai mis en oeuvre sous F. Mer...
Q- Mais l'ambiance a-t-elle changé à Bercy ?
R- L'ambiance change. Il est certain que H. Gaymard a une façon de communiquer différente, mais c'est un très grand travailleur, comme l'était N. Sarkozy. Concernant mes affaires, le Commerce extérieur, j'ai besoin de l'appui du ministre en charge des Finances, puisque, pour décider de mesures supplémentaires, pour avoir des actions
supplémentaires, ce sont des décisions qui relèvent souvent du ministère des Finances puisqu'il faut des moyens. Et donc, pour moi, j'ai très bien travaillé avec N. Sarkozy comme avec F. Mer, et je travaille très bien avec H. Gaymard, qui est un collègue que je connais depuis très longtemps.
Q- N'y en a-t-il pas un qui vous paraît plus efficace que l'autre ?
R- Ce n'est pas exactement le même genre, vous l'avez remarqué. Mais du point de vue du travail, c'est pareil.
(Source : premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 14 février 2005)