Texte intégral
En s'attaquant aux 35 heures, la majorité de droite et le gouvernement répondent aux exigences du Medef qui veut que les entreprises puissent continuer d'augmenter leurs chiffres d'affaires et leurs profits sans créer d'emplois. Ce n'est pas en obligeant les salariés à travailler plus, en leur imposant des horaires de plus en plus flexibles que l'on fera reculer le chômage et que l'on résorbera le déficit de pouvoir d'achat qui bride la consommation des ménages et freine la croissance.
La proposition de loi UMP, soutenue par l'UDF, n'offre qu'un marché de dupe à ceux qui espèrent légitimement une revalorisation de leur fiche de paie. Heures supplémentaires moins payées, temps choisi unilatéralement par l'employeur qui pourra repousser la durée maximale du temps de travail autorisée et création d'une forme de salaire à crédit via la monétarisation du compte épargne temps : toutes ces mesures enclenchent un recul de près de soixante-dix ans en matière de législation sur la durée du travail. Cette réforme intervient à contre-courant des aspirations de nos concitoyens
Ces dernières semaines, notre pays voit croître la mobilisation des salariés, tant du privé que du public, pour la défense de leurs conditions de travail et de l'emploi, mais aussi pour la hausse de leurs rémunérations. Ces rassemblements, qui connaîtront un point d'orgue avec les manifestations unitaires du 5 février, posent la question d'un changement de politique. Pour répondre aux attentes de notre peuple, il faut rompre avec les dogmes libéraux qui ne jurent que par l'abaissement du coût du travail et le démantèlement des garanties collectives. Il faut se dégager du carcan étriqué qu'impose l'actuelle construction européenne et que veut sanctifier le projet de constitution européenne. En ce sens, cette remise en cause des 35 heures vient conforter les députés communistes et républicains dans leur engagement à faire gagner le NON lors du prochain référendum.
(Source http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr, le 7 février 2005)
La proposition de loi UMP, soutenue par l'UDF, n'offre qu'un marché de dupe à ceux qui espèrent légitimement une revalorisation de leur fiche de paie. Heures supplémentaires moins payées, temps choisi unilatéralement par l'employeur qui pourra repousser la durée maximale du temps de travail autorisée et création d'une forme de salaire à crédit via la monétarisation du compte épargne temps : toutes ces mesures enclenchent un recul de près de soixante-dix ans en matière de législation sur la durée du travail. Cette réforme intervient à contre-courant des aspirations de nos concitoyens
Ces dernières semaines, notre pays voit croître la mobilisation des salariés, tant du privé que du public, pour la défense de leurs conditions de travail et de l'emploi, mais aussi pour la hausse de leurs rémunérations. Ces rassemblements, qui connaîtront un point d'orgue avec les manifestations unitaires du 5 février, posent la question d'un changement de politique. Pour répondre aux attentes de notre peuple, il faut rompre avec les dogmes libéraux qui ne jurent que par l'abaissement du coût du travail et le démantèlement des garanties collectives. Il faut se dégager du carcan étriqué qu'impose l'actuelle construction européenne et que veut sanctifier le projet de constitution européenne. En ce sens, cette remise en cause des 35 heures vient conforter les députés communistes et républicains dans leur engagement à faire gagner le NON lors du prochain référendum.
(Source http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr, le 7 février 2005)