Texte intégral
J'ai profité de passage du président Kabila à Paris qui rentrait dans son pays, en provenance de New York, pour avoir un entretien avec lui après la réunion du Conseil de sécurité, réunion qui était à notre sens positive, parce qu'elle a rappelé très clairement tous les principes qui doivent fonder la solution au conflit que l'on connaît ? Ces principes, qui sont les principes de bases des Accords de Lusaka, devaient être réaffirmés avec force, y compris le retrait de toutes les forces étrangères de l'ensemble des pays de la région et en particulier, puisque c'est le cur du problème de la région, de République démocratique du Congo.
Les débats ont permis aussi au Secrétaire général de préciser le projet d'opération de maintien de la paix qu'il a à l'esprit. Ce projet est logique, cohérent avec les accords signés et suppose que tous les protagonistes jouent parfaitement le jeu. Nous en sommes là ; et j'ai voulu rappeler au président Kabila l'engagement de la France pour trouver une solution à cette lancinante tragédie des Grands lacs, en Afrique.
Q - Alors justement, quelles sont les dispositions de la France pour une solution en République démocratique du Congo ?
R - L'engagement de la France pour la recherche de la solution est très clair. Il s'est manifesté depuis longtemps notamment à travers la proposition française déjà ancienne d'une grande conférence pour régler, le moment venu, l'ensemble des problèmes de la région. Avant il faut véritablement appliquer les Accords de Lusaka. La disponibilité française a était encore exprimée par Charles Josselin, il y a quelques jours à New York. Il a dit sous quelle forme nous étions prêts à soutenir, notamment sur le plan logistique, l'opération de maintien de la paix qui serait mise en place. Cet engagement est fort. Cela d'un point de vue régional.
S'agissant des relations bilatérales entre la France et la République démocratique du Congo, elles se redéveloppent dans des conditions tout à fait satisfaisantes, et nous avons des programmes de coopération substantiels qui se développent à nouveau./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 février 2000)
Les débats ont permis aussi au Secrétaire général de préciser le projet d'opération de maintien de la paix qu'il a à l'esprit. Ce projet est logique, cohérent avec les accords signés et suppose que tous les protagonistes jouent parfaitement le jeu. Nous en sommes là ; et j'ai voulu rappeler au président Kabila l'engagement de la France pour trouver une solution à cette lancinante tragédie des Grands lacs, en Afrique.
Q - Alors justement, quelles sont les dispositions de la France pour une solution en République démocratique du Congo ?
R - L'engagement de la France pour la recherche de la solution est très clair. Il s'est manifesté depuis longtemps notamment à travers la proposition française déjà ancienne d'une grande conférence pour régler, le moment venu, l'ensemble des problèmes de la région. Avant il faut véritablement appliquer les Accords de Lusaka. La disponibilité française a était encore exprimée par Charles Josselin, il y a quelques jours à New York. Il a dit sous quelle forme nous étions prêts à soutenir, notamment sur le plan logistique, l'opération de maintien de la paix qui serait mise en place. Cet engagement est fort. Cela d'un point de vue régional.
S'agissant des relations bilatérales entre la France et la République démocratique du Congo, elles se redéveloppent dans des conditions tout à fait satisfaisantes, et nous avons des programmes de coopération substantiels qui se développent à nouveau./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 février 2000)