Texte intégral
[dîner à la Résidence de France, le 3]
Messieurs les Présidents,
Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur, Madame,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire ma joie de vous voir si nombreux ce soir, Indiens et Français, Français et Indiens, dans ce morceau de France qu'est la résidence de France, que l'Ambassadeur GIRARD et son épouse ont bien voulu ouvrir pour nous.
Cette joie, je le sais, est partagée par mes collègues et amis Pierre FAUCHON et Jean-Pierre PLANCADE, respectivement président et vice-président du groupe interparlementaire France-Inde du Sénat de la République française.
Cette joie est grande. Mais elle serait totale si elle n'était pas altérée par le souvenir douloureux des milliers de victimes du raz-de-marée du 26 décembre, qui a durement touché l'Inde et le peuple indien.
L'Europe en général et la France en particulier ont été impressionnées par l'efficacité, la rapidité, le sang-froid et la dignité avec lesquelles les Indiens ont surmonté cette épreuve, trouvant immédiatement la force et l'énergie de venir en aide aux pays voisins, plus touchés ou plus démunis.
Admirable leçon, que nous n'avons pas fini de méditer.
En cet instant, mes pensées vont aux milliers de victimes emportées par la catastrophe et à leurs familles, brisées par cette effroyable catastrophe.
UNE MINUTE DE SILENCE
Mesdames et Messieurs,
Ma visite en Inde est une preuve supplémentaire de la volonté de la France de renforcer nos relations, dans tous les domaines -notamment interparlementaires-, à tous les niveaux.
En effet, grâce aux progrès spectaculaires de son économie, sa forte croissance, sa parfaite maîtrise des technologies les plus modernes et des industries de pointe, l'Inde semble plus que jamais incarner l'avenir.
Plusieurs aspects de la tradition indienne (démocratie, esprit d'entreprise, pratique de l'anglais, il faut bien le reconnaître, primat de la règle de droit) ont en effet facilité l'insertion rapide de l'Inde dans la nouvelle économie internationale.
Les classes moyennes s'y sont développées et ont désormais accès à un niveau de vie quasi occidental.
Certes, des secteurs entiers de l'économie indienne souffrent encore de lourds handicaps, ce déséquilibre entre grands secteurs économiques se doublant d'un déséquilibre géographique, les Etats du Centre et du Nord-Est accusant un retard par rapport au reste du pays.
Certes, les droits de douane ont baissé ces trois dernières années mais restent élevés, tandis que les barrières non tarifaires se sont multipliées...
Mais tout cela est peu de chose en comparaison des immenses trésors à la disposition de la plus grande démocratie du monde, à tout le moins en termes démographique.
Je pense en particulier à cette aptitude particulière des Indiens aux choses de l'esprit, qu'il s'agisse de culture, de religion ou de spiritualité.
Autant d'éléments qui ne favorisent pas toujours les affaires mais qui sont pourtant consubstantiels de la grandeur de l'Homme.
Avec, j'en suis sûr, beaucoup d'entre vous présents aujourd'hui, je forme le voeu que l'Inde puisse conserver ce patrimoine précieux et confirmer ainsi sa pleine insertion dans l'économie mondiale sans renier le brillant héritage de Gandhi, cet être d'exception, cet esprit lumineux et libre, dont l'héritage doit nous apostropher, en particulier dans notre monde chaque jour plus global mais chaque jour plus troublé.
L'attention que le grand homme a toujours portée, notamment à la recherche de la paix sociale et au respect de l'environnement doit, en effet, nous faire réfléchir aux limites d'une mondialisation insuffisamment maîtrisée, et aux moyens à mettre en oeuvre pour que ce mouvement irrémédiable et irréversible constitue bien un progrès pour l'humanité.
Avant de vous laisser la parole, je souhaiterais conclure mon propos sur l'absolue nécessité de renforcer les liens entre la France et l'Inde, qui ne me semblent pas encore au niveau où ils devraient être, quels que soient les efforts de notre ambassade, qui partage ma conviction.
Je regrette que les Français -et en particulier les responsables politiques ou économiques- ne s'intéressent pas davantage à l'Inde et à l'extraordinaire potentiel qu'elle recèle, notamment comme deuxième puissance démographique après la Chine.
A cet égard, vous pouvez compter sur moi pour contribuer à faire prendre conscience à mes concitoyens de leur retard dans ce domaine.
Vous avez, de ce point de vue, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, un rôle à jouer. Je compte sur vous pour le jouer comme vous pouvez compter sur le Sénat pour vous y aider.
Je vous remercie.
[dîner organisé à la Résidence de France, le 4]
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, Chers Amis,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, aux côtés de mes collègues et amis Pierre FAUCHON, président du groupe interparlementaire France Inde, et Jean-Pierre PLANCADE, vice-président du groupe, qui représentent respectivement la majorité et l'opposition sénatoriale.
Le Sénat est en effet une maison ouverte, où l'opposition contribue activement et de façon constructive à nos travaux.
Cette joie est réelle. Mais elle est ternie par la catastrophe planétaire qui s'est abattue sur l'Inde et ses voisins, le 26 décembre. Ce terrible raz-de-marée, qui aurait fait 280 000 morts au total, dont près de 15 000 en Inde, en comptant les disparus, nous rappelle les limites de notre humaine condition.
Aujourd'hui encore, l'Homme, malgré le progrès et la science, est à la merci du hasard et des caprices de la nature, qu'il est vain de prétendre maîtriser complètement.
L'Inde a fait face courageusement, dignement et efficacement à ce désastre d'une ampleur inégalée. Non seulement elle a surmonté l'épreuve de son peuple mais elle est aussi venue en aide à ses voisins, plus démunis et plus touchés.
Belle leçon pour nous Occidentaux, qu'il nous faut méditer.
Mesdames et Messieurs,
Ma venue à New Delhi illustre certes la vitalité de notre coopération interparlementaire, à laquelle je suis très attaché et que je ne cesse de promouvoir depuis mon élection à la présidence du Sénat, tant il est vrai que les parlementaires peuvent parler plus librement que les gouvernements ou les diplomates. Mais comprenons nous bien ! Nous sommes complémentaires, pas concurrents !
Mais cette visite témoigne aussi de la volonté de la France de renforcer notre relation avec l'Inde, dans tous les domaines. N'oublions pas que l'Inde est la plus grande démocratie du monde, à tout le moins au plan démographique.
Et qu'elle recèle un immense potentiel, économique, humain, culturel. Grande civilisation, grande culture, grande histoire, grand pays, grand héritage (je pense en particulier à GANDHI et à son action pour la paix, au sens le plus large, paix intérieure et paix extérieure) !
Au risque de prêter le flanc à la critique traditionnelle contre l'arrogance française, je dirai que nous sommes faits pour nous entendre !
Mais nous devons encore faire un effort pour mieux y arriver. On peut toujours mieux faire ! Et ce dessein, cette ambition, c'est à vous, Mesdames et Messieurs les Français d'Inde, à les porter, à les incarner, à les dépasser.
Vous êtes, pardonnez-moi Excellence, nos ambassadeurs en Inde. Nous avons besoin de vous et nous comptons sur vous. Pour mieux affirmer la présence française dans ce pays continent, pour en tirer le meilleur profit mutuel.
Car chacun sait ici que le marché indien offre un potentiel remarquable. 4ème puissance économique du monde, l'Inde a de vrais atouts : disponibilité de la main-d'oeuvre, haut niveau d'éducation, maîtrise des nouvelles technologies, pour n'évoquer que les principaux.
Bien sûr, je n'ignore pas les obstacles, et notamment le poids de la bureaucratie et la complexité induite par un système fédéral, où la prise de décision relève d'un processus souvent long et parfois obscur.
Optimiste de nature, je veux toutefois considérer que les opportunités l'emportent sur les risques.
Mesdames et Messieurs,
Les visites officielles étant par nature éphémères, il faut assurer, une fois les délégations parties, les discours prononcés et les lampions éteints, la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Aujourd'hui comme hier, c'est vous, je le répète, qui êtes les véritables artisans du succès de ces visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception.
Le Sénat, vous le savez, est chargé, au-delà de son rôle d'assemblée parlementaire à part entière, de représenter les collectivités territoriales.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il assure aussi la représentation des Français établis hors de France, mission assurée par douze Sénateurs appartenant à toutes les sensibilités politiques nationales.
J'use de l'occasion que me donne cette réception pour rendre hommage au travail patient qu'accomplissent inlassablement les Sénateurs des Français établis hors de France au service de nos compatriotes, sous toutes les latitudes.
Mesdames et Messieurs les Français en Inde, vous incarnez avec talent la présence de la France loin de votre pays.
Je sais les difficultés que vous éprouvez parfois à exercer votre activité dans un environnement si différent, de surcroît en mutation permanente.
C'est précisément pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions, qu'avec mes collègues, j'ai tenu à vous rencontrer pour en débattre directement avec vous.
Dans la diversité de vos engagements et de vos entreprises, vous trouverez toujours au Sénat un écho attentif, réceptif et compréhensif.
C'est pourquoi, en me réjouissant une nouvelle fois de vous voir si nombreux aujourd'hui, je forme des voeux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Au nom de la République française, je vous remercie pour l'apport essentiel qu'en Inde, en général, et à Delhi, en particulier, vous apportez au développement et au rayonnement de la France.
Mais il est temps de vous laisser la parole !
Auparavant laissez moi simplement dire bien fort :
Vive la France !
Vive l'Inde !
Vive l'amitié franco-indienne !
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005)
Messieurs les Présidents,
Messieurs les Sénateurs,
Monsieur l'Ambassadeur, Madame,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Laissez-moi d'abord vous dire ma joie de vous voir si nombreux ce soir, Indiens et Français, Français et Indiens, dans ce morceau de France qu'est la résidence de France, que l'Ambassadeur GIRARD et son épouse ont bien voulu ouvrir pour nous.
Cette joie, je le sais, est partagée par mes collègues et amis Pierre FAUCHON et Jean-Pierre PLANCADE, respectivement président et vice-président du groupe interparlementaire France-Inde du Sénat de la République française.
Cette joie est grande. Mais elle serait totale si elle n'était pas altérée par le souvenir douloureux des milliers de victimes du raz-de-marée du 26 décembre, qui a durement touché l'Inde et le peuple indien.
L'Europe en général et la France en particulier ont été impressionnées par l'efficacité, la rapidité, le sang-froid et la dignité avec lesquelles les Indiens ont surmonté cette épreuve, trouvant immédiatement la force et l'énergie de venir en aide aux pays voisins, plus touchés ou plus démunis.
Admirable leçon, que nous n'avons pas fini de méditer.
En cet instant, mes pensées vont aux milliers de victimes emportées par la catastrophe et à leurs familles, brisées par cette effroyable catastrophe.
UNE MINUTE DE SILENCE
Mesdames et Messieurs,
Ma visite en Inde est une preuve supplémentaire de la volonté de la France de renforcer nos relations, dans tous les domaines -notamment interparlementaires-, à tous les niveaux.
En effet, grâce aux progrès spectaculaires de son économie, sa forte croissance, sa parfaite maîtrise des technologies les plus modernes et des industries de pointe, l'Inde semble plus que jamais incarner l'avenir.
Plusieurs aspects de la tradition indienne (démocratie, esprit d'entreprise, pratique de l'anglais, il faut bien le reconnaître, primat de la règle de droit) ont en effet facilité l'insertion rapide de l'Inde dans la nouvelle économie internationale.
Les classes moyennes s'y sont développées et ont désormais accès à un niveau de vie quasi occidental.
Certes, des secteurs entiers de l'économie indienne souffrent encore de lourds handicaps, ce déséquilibre entre grands secteurs économiques se doublant d'un déséquilibre géographique, les Etats du Centre et du Nord-Est accusant un retard par rapport au reste du pays.
Certes, les droits de douane ont baissé ces trois dernières années mais restent élevés, tandis que les barrières non tarifaires se sont multipliées...
Mais tout cela est peu de chose en comparaison des immenses trésors à la disposition de la plus grande démocratie du monde, à tout le moins en termes démographique.
Je pense en particulier à cette aptitude particulière des Indiens aux choses de l'esprit, qu'il s'agisse de culture, de religion ou de spiritualité.
Autant d'éléments qui ne favorisent pas toujours les affaires mais qui sont pourtant consubstantiels de la grandeur de l'Homme.
Avec, j'en suis sûr, beaucoup d'entre vous présents aujourd'hui, je forme le voeu que l'Inde puisse conserver ce patrimoine précieux et confirmer ainsi sa pleine insertion dans l'économie mondiale sans renier le brillant héritage de Gandhi, cet être d'exception, cet esprit lumineux et libre, dont l'héritage doit nous apostropher, en particulier dans notre monde chaque jour plus global mais chaque jour plus troublé.
L'attention que le grand homme a toujours portée, notamment à la recherche de la paix sociale et au respect de l'environnement doit, en effet, nous faire réfléchir aux limites d'une mondialisation insuffisamment maîtrisée, et aux moyens à mettre en oeuvre pour que ce mouvement irrémédiable et irréversible constitue bien un progrès pour l'humanité.
Avant de vous laisser la parole, je souhaiterais conclure mon propos sur l'absolue nécessité de renforcer les liens entre la France et l'Inde, qui ne me semblent pas encore au niveau où ils devraient être, quels que soient les efforts de notre ambassade, qui partage ma conviction.
Je regrette que les Français -et en particulier les responsables politiques ou économiques- ne s'intéressent pas davantage à l'Inde et à l'extraordinaire potentiel qu'elle recèle, notamment comme deuxième puissance démographique après la Chine.
A cet égard, vous pouvez compter sur moi pour contribuer à faire prendre conscience à mes concitoyens de leur retard dans ce domaine.
Vous avez, de ce point de vue, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, un rôle à jouer. Je compte sur vous pour le jouer comme vous pouvez compter sur le Sénat pour vous y aider.
Je vous remercie.
[dîner organisé à la Résidence de France, le 4]
Monsieur l'Ambassadeur,
Messieurs les Sénateurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes, Chers Amis,
Permettez-moi tout d'abord de vous exprimer ma joie de me trouver, ici, avec vous, parmi vous, aux côtés de mes collègues et amis Pierre FAUCHON, président du groupe interparlementaire France Inde, et Jean-Pierre PLANCADE, vice-président du groupe, qui représentent respectivement la majorité et l'opposition sénatoriale.
Le Sénat est en effet une maison ouverte, où l'opposition contribue activement et de façon constructive à nos travaux.
Cette joie est réelle. Mais elle est ternie par la catastrophe planétaire qui s'est abattue sur l'Inde et ses voisins, le 26 décembre. Ce terrible raz-de-marée, qui aurait fait 280 000 morts au total, dont près de 15 000 en Inde, en comptant les disparus, nous rappelle les limites de notre humaine condition.
Aujourd'hui encore, l'Homme, malgré le progrès et la science, est à la merci du hasard et des caprices de la nature, qu'il est vain de prétendre maîtriser complètement.
L'Inde a fait face courageusement, dignement et efficacement à ce désastre d'une ampleur inégalée. Non seulement elle a surmonté l'épreuve de son peuple mais elle est aussi venue en aide à ses voisins, plus démunis et plus touchés.
Belle leçon pour nous Occidentaux, qu'il nous faut méditer.
Mesdames et Messieurs,
Ma venue à New Delhi illustre certes la vitalité de notre coopération interparlementaire, à laquelle je suis très attaché et que je ne cesse de promouvoir depuis mon élection à la présidence du Sénat, tant il est vrai que les parlementaires peuvent parler plus librement que les gouvernements ou les diplomates. Mais comprenons nous bien ! Nous sommes complémentaires, pas concurrents !
Mais cette visite témoigne aussi de la volonté de la France de renforcer notre relation avec l'Inde, dans tous les domaines. N'oublions pas que l'Inde est la plus grande démocratie du monde, à tout le moins au plan démographique.
Et qu'elle recèle un immense potentiel, économique, humain, culturel. Grande civilisation, grande culture, grande histoire, grand pays, grand héritage (je pense en particulier à GANDHI et à son action pour la paix, au sens le plus large, paix intérieure et paix extérieure) !
Au risque de prêter le flanc à la critique traditionnelle contre l'arrogance française, je dirai que nous sommes faits pour nous entendre !
Mais nous devons encore faire un effort pour mieux y arriver. On peut toujours mieux faire ! Et ce dessein, cette ambition, c'est à vous, Mesdames et Messieurs les Français d'Inde, à les porter, à les incarner, à les dépasser.
Vous êtes, pardonnez-moi Excellence, nos ambassadeurs en Inde. Nous avons besoin de vous et nous comptons sur vous. Pour mieux affirmer la présence française dans ce pays continent, pour en tirer le meilleur profit mutuel.
Car chacun sait ici que le marché indien offre un potentiel remarquable. 4ème puissance économique du monde, l'Inde a de vrais atouts : disponibilité de la main-d'oeuvre, haut niveau d'éducation, maîtrise des nouvelles technologies, pour n'évoquer que les principaux.
Bien sûr, je n'ignore pas les obstacles, et notamment le poids de la bureaucratie et la complexité induite par un système fédéral, où la prise de décision relève d'un processus souvent long et parfois obscur.
Optimiste de nature, je veux toutefois considérer que les opportunités l'emportent sur les risques.
Mesdames et Messieurs,
Les visites officielles étant par nature éphémères, il faut assurer, une fois les délégations parties, les discours prononcés et les lampions éteints, la continuité de la volonté affirmée et la concrétisation des intentions affichées.
Aujourd'hui comme hier, c'est vous, je le répète, qui êtes les véritables artisans du succès de ces visites, et celle que j'ai le plaisir et l'honneur d'accomplir aujourd'hui ne fait pas exception.
Le Sénat, vous le savez, est chargé, au-delà de son rôle d'assemblée parlementaire à part entière, de représenter les collectivités territoriales.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il assure aussi la représentation des Français établis hors de France, mission assurée par douze Sénateurs appartenant à toutes les sensibilités politiques nationales.
J'use de l'occasion que me donne cette réception pour rendre hommage au travail patient qu'accomplissent inlassablement les Sénateurs des Français établis hors de France au service de nos compatriotes, sous toutes les latitudes.
Mesdames et Messieurs les Français en Inde, vous incarnez avec talent la présence de la France loin de votre pays.
Je sais les difficultés que vous éprouvez parfois à exercer votre activité dans un environnement si différent, de surcroît en mutation permanente.
C'est précisément pour connaître les problèmes auxquels vous êtes confrontés et partager vos espoirs et vos ambitions, qu'avec mes collègues, j'ai tenu à vous rencontrer pour en débattre directement avec vous.
Dans la diversité de vos engagements et de vos entreprises, vous trouverez toujours au Sénat un écho attentif, réceptif et compréhensif.
C'est pourquoi, en me réjouissant une nouvelle fois de vous voir si nombreux aujourd'hui, je forme des voeux sincères et ardents pour la réussite de vos projets.
Au nom de la République française, je vous remercie pour l'apport essentiel qu'en Inde, en général, et à Delhi, en particulier, vous apportez au développement et au rayonnement de la France.
Mais il est temps de vous laisser la parole !
Auparavant laissez moi simplement dire bien fort :
Vive la France !
Vive l'Inde !
Vive l'amitié franco-indienne !
(Source http://www.senat.fr, le 28 février 2005)