Texte intégral
Monsieur le Directeur général,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs,
J'ai tenu à marquer le départ de Pierre MUTZ de la Direction générale de la gendarmerie nationale par cette prise d'armes au Fort de Vincennes.
Cette cérémonie est pour moi l'occasion de saluer votre action efficace et déterminée à la tête de cette arme d'excellence au service de nos concitoyens, et aussi tracer quelques perspectives d'avenir.
En tant que Directeur général, vous avez assuré le positionnement républicain de la gendarmerie nationale.
Vous avez en effet veillé à l'équilibre institutionnel issu du décret du 15 mai 2002, qui la plaçait sous tutelle d'emploi du Ministre de l'Intérieur et de l'autorité judiciaire.
Les résultats obtenus depuis deux ans et demi confirment, s'il en était besoin, la pertinence du choix ainsi fait.
Vous avez également conduit avec la plus grande détermination les réformes d'organisation de la gendarmerie : le redéploiement police-gendarmerie, les communautés de brigade, la réforme du commandement territorial.
Selon une formule qui, je le sais, vous est chère, et qui est exacte, vous laissez donc, Monsieur le Directeur général, une gendarmerie apaisée, une gendarmerie au travail, une gendarmerie performante.
Une gendarmerie apaisée, tout d'abord, parce qu'elle est aujourd'hui rassurée et confortée dans son rôle, son statut et ses missions.
Elle a été réaffirmée dans son identité militaire.
Elle a vu dans le même temps ses préoccupations légitimes prise en considération, à la faveur d'un plan de réforme des carrières et de l'encadrement.
Vous avez grandement contribué à l'élaboration de cette réforme et à sa mise en oeuvre, qui sera effective dès l'année 2005.
Une gendarmerie au travail, ensuite, parce que pleinement investie dans l'exercice de ses missions et soucieuse des objectifs à atteindre.
A cet égard, le dialogue que vous avez su conduire dans le cadre du Conseil de la Fonction Militaire Gendarmerie, et au-delà par votre investissement constant sur le terrain, a été déterminant.
Une gendarmerie performante, enfin, parce qu'elle obtient de très bons résultats dans tous les domaines de son action.
Sur le territoire national, elle prouve quotidiennement sa réactivité et son efficacité en matière de lutte contre la délinquance, de sécurité routière et de police judiciaire.
Les gendarmes confirment également qu'ils sont un soutien indispensable à l'engagement de la France sur la scène internationale, en jouant un rôle majeur et reconnu dans les opérations extérieures, que ce soit dans les Balkans ou en Afrique.
Dans quelques jours, le Général PARAYRE vous succédera, prenant ses fonctions de Directeur général de la gendarmerie nationale.
Le choix que j'ai proposé au Président de la République, en accord avec Dominique de Villepin, est un symbole fort et un signe de la confiance que nous avons dans l'arme.
Major général de la gendarmerie nationale, il était votre collaborateur le plus proche.
Il assurera donc parfaitement la transition.
Je compte sur lui pour continuer à réaffirmer la culture et les valeurs militaires de la gendarmerie.
Je sais à cet égard pouvoir compter sur ses grandes qualités professionnelles et humaines, unanimement reconnues.
Je lui adresserai prochainement une lettre de mission comprenant des objectifs à atteindre, notamment en matière de gestion.
Je souhaite en effet que l'effort de professionnalisation de la gestion financière, immobilière et des ressources humaines soit poursuivi et développé.
C'est une condition d'une gendarmerie efficace et centrée sur ses missions.
Quant à vous, Monsieur MUTZ, sur proposition de Dominique de Villepin, vous avez été nommé par le conseil des ministres Préfet de police de Paris, et prendrez vos fonctions dans quelques jours.
Je vois dans cette nomination le signe de votre réussite à la tête de la gendarmerie nationale.
J'y vois aussi le signe de l'unité retrouvée des forces de sécurité intérieure, au service de la France et des Français.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 15 décembre 2004)
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames et Messieurs,
J'ai tenu à marquer le départ de Pierre MUTZ de la Direction générale de la gendarmerie nationale par cette prise d'armes au Fort de Vincennes.
Cette cérémonie est pour moi l'occasion de saluer votre action efficace et déterminée à la tête de cette arme d'excellence au service de nos concitoyens, et aussi tracer quelques perspectives d'avenir.
En tant que Directeur général, vous avez assuré le positionnement républicain de la gendarmerie nationale.
Vous avez en effet veillé à l'équilibre institutionnel issu du décret du 15 mai 2002, qui la plaçait sous tutelle d'emploi du Ministre de l'Intérieur et de l'autorité judiciaire.
Les résultats obtenus depuis deux ans et demi confirment, s'il en était besoin, la pertinence du choix ainsi fait.
Vous avez également conduit avec la plus grande détermination les réformes d'organisation de la gendarmerie : le redéploiement police-gendarmerie, les communautés de brigade, la réforme du commandement territorial.
Selon une formule qui, je le sais, vous est chère, et qui est exacte, vous laissez donc, Monsieur le Directeur général, une gendarmerie apaisée, une gendarmerie au travail, une gendarmerie performante.
Une gendarmerie apaisée, tout d'abord, parce qu'elle est aujourd'hui rassurée et confortée dans son rôle, son statut et ses missions.
Elle a été réaffirmée dans son identité militaire.
Elle a vu dans le même temps ses préoccupations légitimes prise en considération, à la faveur d'un plan de réforme des carrières et de l'encadrement.
Vous avez grandement contribué à l'élaboration de cette réforme et à sa mise en oeuvre, qui sera effective dès l'année 2005.
Une gendarmerie au travail, ensuite, parce que pleinement investie dans l'exercice de ses missions et soucieuse des objectifs à atteindre.
A cet égard, le dialogue que vous avez su conduire dans le cadre du Conseil de la Fonction Militaire Gendarmerie, et au-delà par votre investissement constant sur le terrain, a été déterminant.
Une gendarmerie performante, enfin, parce qu'elle obtient de très bons résultats dans tous les domaines de son action.
Sur le territoire national, elle prouve quotidiennement sa réactivité et son efficacité en matière de lutte contre la délinquance, de sécurité routière et de police judiciaire.
Les gendarmes confirment également qu'ils sont un soutien indispensable à l'engagement de la France sur la scène internationale, en jouant un rôle majeur et reconnu dans les opérations extérieures, que ce soit dans les Balkans ou en Afrique.
Dans quelques jours, le Général PARAYRE vous succédera, prenant ses fonctions de Directeur général de la gendarmerie nationale.
Le choix que j'ai proposé au Président de la République, en accord avec Dominique de Villepin, est un symbole fort et un signe de la confiance que nous avons dans l'arme.
Major général de la gendarmerie nationale, il était votre collaborateur le plus proche.
Il assurera donc parfaitement la transition.
Je compte sur lui pour continuer à réaffirmer la culture et les valeurs militaires de la gendarmerie.
Je sais à cet égard pouvoir compter sur ses grandes qualités professionnelles et humaines, unanimement reconnues.
Je lui adresserai prochainement une lettre de mission comprenant des objectifs à atteindre, notamment en matière de gestion.
Je souhaite en effet que l'effort de professionnalisation de la gestion financière, immobilière et des ressources humaines soit poursuivi et développé.
C'est une condition d'une gendarmerie efficace et centrée sur ses missions.
Quant à vous, Monsieur MUTZ, sur proposition de Dominique de Villepin, vous avez été nommé par le conseil des ministres Préfet de police de Paris, et prendrez vos fonctions dans quelques jours.
Je vois dans cette nomination le signe de votre réussite à la tête de la gendarmerie nationale.
J'y vois aussi le signe de l'unité retrouvée des forces de sécurité intérieure, au service de la France et des Français.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 15 décembre 2004)