Texte intégral
C'est un très grand plaisir pour moi d'être ici, aux côtés de Brigitte Bardot et du Dr Serge Belais, pour encourager l'adoption des chiens et des chats abandonnés. Tous deux l'ont exprimé avec conviction et passion : l'adoption est un acte fort, un engagement nécessaire et courageux. Et votre manifestation nous permet d'alerter, de sensibiliser, de lutter avec détermination contre la lâcheté absolue qui consiste à abandonner un animal. Je salue l'action de la SPA et de la Fondation Brigitte Bardot, qui se dévouent sans cesse, avec tant d'ardeur et de détermination.
Je sais que les adoptions seront, tout au long de ces deux jours, très nombreuses, parce que les Français dans leur immense majorité ont du coeur, l'amour des animaux et le sens de la responsabilité. J'insiste sur ce terme de responsabilité, car il est au centre de la démarche du gouvernement et de ma mission.
Je voudrais vous donner aujourd'hui un triple message :
1. Tout d'abord, s'il y a bien sûr toujours eu des ministres chargés des animaux (ministre de l'Agriculture ou de l'Écologie), c'est peut-être la première fois qu'un ministre se voit expressément, dans son décret d'attribution, confier la mission de la protection des animaux de compagnie.
C'est donc un signe fort qu'adresse le gouvernement aux Français, mais aussi aux associations qui travaillent quotidiennement pour défendre la cause animale, aux vétérinaires, à tous les acteurs du secteur des animaux domestiques. Le signe de son attention, de son implication, de sa détermination. Le signe de sa volonté d'amplifier, dans la durée, une politique ambitieuse concernant les animaux de compagnie.
Et c'est normal, lorsque l'on sait qu'en France, pour ne parler que des chiens et des chats, ils sont respectivement 8,6 millions et 9,7 millions. Un foyer sur deux possède un animal de compagnie ; 60 % des chiens et 69 % des chats vivent dans des maisons individuelles.
Ma présence ici traduit la démarche d'écoute et d'action dans laquelle je me place résolument. C'est pourquoi j'ai souhaité agir sans tarder, en venant à vos côtés, avant cette période des fêtes de fin d'année, soutenir les adoptions.
C'est aussi l'occasion de rappeler aux Français qu'ils ne doivent pas céder à la tentation des achats coup de coeur, que les animaux sont des êtres vivants, des " êtres sensibles " (la France l'a affirmé dès 1976, l'Europe en 1997), que l'acquisition ou l'adoption d'un animal doit être le fruit d'une longue réflexion car c'est un engagement fort qui dure de longues années, parfois plus de quinze ans.
2. Je veux aujourd'hui appeler les Français à la responsabilité. Le sondage IFOP réalisé au printemps 2004, a souligné qu'ils en sont conscients : lorsque l'on interroge nos concitoyens sur leurs devoirs envers les animaux de compagnie, ils évoquent immédiatement la responsabilité, l'engagement, la disponibilité nécessaire.
C'est pourquoi nous lançons le " Livret de Responsabilisation " destiné aux propriétaires d'animaux de compagnie (je vous le présente).
Ce petit Livret, pratique et très pédagogique, est le fruit d'un gros travail réalisé à l'initiative du ministère de l'Agriculture, en partenariat étroit avec tous les acteurs de la protection animale, de la profession vétérinaire, et tous les acteurs économiques de ce secteur. Chacun s'est impliqué, afin que tous les possesseurs d'animaux de compagnie y trouvent des conseils pratiques, des règles de bon sens pour mieux connaître son animal, et des rappels essentiels de la loi. Ce Livret est d'ores et déjà disponible auprès de toutes les associations, des vétérinaires et chez les partenaires qui ont travaillé à son élaboration. Je les en remercie tous très sincèrement. Bien sûr, vous le trouverez également ici. Il est actuellement diffusé à 500 000 exemplaires, et il atteindra les 2 millions d'exemplaires au début 2005.
Il s'inscrit dans une grande campagne de responsabilisation, de sensibilisation des Français à la protection des animaux, à leur bien-être, à leur place dans notre société. Cela implique aussi de continuer à veiller à la moralisation de toutes les activités concernant les animaux de compagnie, et notamment leurs conditions de vente. C'était l'objet de la loi de 1999. Mais nous voulons aller plus loin et j'entends que 2005 soit une année forte à cet égard.
3. Troisième point : nous agissons avec détermination pour lutter contre les trafics d'animaux de compagnie. Je sais que ce sujet vous tient particulièrement à coeur.
C'est pourquoi a été mis en place le " Passeport européen " (dont je vous montre un exemplaire) destiné principalement aux propriétaires de chiens et chats : il contribuera, je le crois, à cette lutte que nous devons mener sans relâche. Je vous rappelle que depuis le 1er octobre dernier, vos animaux qui voyagent avec vous doivent être identifiés, vaccinés et disposer de ce passeport fourni et rempli par votre vétérinaire. Ces passeports sont maintenant disponibles chez tous les vétérinaires et vont donc trouver leur pleine application en 2005.
Un dernier mot : ministre en charge des animaux de compagnie, j'entends agir avec détermination ; et pour plus d'efficacité, je souhaite dresser, dans un délai assez court, un audit complet de la situation de la protection animale en France. Pour cela, je m'appuierai sur les services de l'État, notamment les services vétérinaires.
Je vous annonce enfin que je souhaite recevoir, dès le début de l'année prochaine, l'ensemble des grandes associations qui oeuvrent pour cette cause à laquelle sont légitimement sensibles les Français. Je vous remercie.
(Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 21 décembre 2004)
Je sais que les adoptions seront, tout au long de ces deux jours, très nombreuses, parce que les Français dans leur immense majorité ont du coeur, l'amour des animaux et le sens de la responsabilité. J'insiste sur ce terme de responsabilité, car il est au centre de la démarche du gouvernement et de ma mission.
Je voudrais vous donner aujourd'hui un triple message :
1. Tout d'abord, s'il y a bien sûr toujours eu des ministres chargés des animaux (ministre de l'Agriculture ou de l'Écologie), c'est peut-être la première fois qu'un ministre se voit expressément, dans son décret d'attribution, confier la mission de la protection des animaux de compagnie.
C'est donc un signe fort qu'adresse le gouvernement aux Français, mais aussi aux associations qui travaillent quotidiennement pour défendre la cause animale, aux vétérinaires, à tous les acteurs du secteur des animaux domestiques. Le signe de son attention, de son implication, de sa détermination. Le signe de sa volonté d'amplifier, dans la durée, une politique ambitieuse concernant les animaux de compagnie.
Et c'est normal, lorsque l'on sait qu'en France, pour ne parler que des chiens et des chats, ils sont respectivement 8,6 millions et 9,7 millions. Un foyer sur deux possède un animal de compagnie ; 60 % des chiens et 69 % des chats vivent dans des maisons individuelles.
Ma présence ici traduit la démarche d'écoute et d'action dans laquelle je me place résolument. C'est pourquoi j'ai souhaité agir sans tarder, en venant à vos côtés, avant cette période des fêtes de fin d'année, soutenir les adoptions.
C'est aussi l'occasion de rappeler aux Français qu'ils ne doivent pas céder à la tentation des achats coup de coeur, que les animaux sont des êtres vivants, des " êtres sensibles " (la France l'a affirmé dès 1976, l'Europe en 1997), que l'acquisition ou l'adoption d'un animal doit être le fruit d'une longue réflexion car c'est un engagement fort qui dure de longues années, parfois plus de quinze ans.
2. Je veux aujourd'hui appeler les Français à la responsabilité. Le sondage IFOP réalisé au printemps 2004, a souligné qu'ils en sont conscients : lorsque l'on interroge nos concitoyens sur leurs devoirs envers les animaux de compagnie, ils évoquent immédiatement la responsabilité, l'engagement, la disponibilité nécessaire.
C'est pourquoi nous lançons le " Livret de Responsabilisation " destiné aux propriétaires d'animaux de compagnie (je vous le présente).
Ce petit Livret, pratique et très pédagogique, est le fruit d'un gros travail réalisé à l'initiative du ministère de l'Agriculture, en partenariat étroit avec tous les acteurs de la protection animale, de la profession vétérinaire, et tous les acteurs économiques de ce secteur. Chacun s'est impliqué, afin que tous les possesseurs d'animaux de compagnie y trouvent des conseils pratiques, des règles de bon sens pour mieux connaître son animal, et des rappels essentiels de la loi. Ce Livret est d'ores et déjà disponible auprès de toutes les associations, des vétérinaires et chez les partenaires qui ont travaillé à son élaboration. Je les en remercie tous très sincèrement. Bien sûr, vous le trouverez également ici. Il est actuellement diffusé à 500 000 exemplaires, et il atteindra les 2 millions d'exemplaires au début 2005.
Il s'inscrit dans une grande campagne de responsabilisation, de sensibilisation des Français à la protection des animaux, à leur bien-être, à leur place dans notre société. Cela implique aussi de continuer à veiller à la moralisation de toutes les activités concernant les animaux de compagnie, et notamment leurs conditions de vente. C'était l'objet de la loi de 1999. Mais nous voulons aller plus loin et j'entends que 2005 soit une année forte à cet égard.
3. Troisième point : nous agissons avec détermination pour lutter contre les trafics d'animaux de compagnie. Je sais que ce sujet vous tient particulièrement à coeur.
C'est pourquoi a été mis en place le " Passeport européen " (dont je vous montre un exemplaire) destiné principalement aux propriétaires de chiens et chats : il contribuera, je le crois, à cette lutte que nous devons mener sans relâche. Je vous rappelle que depuis le 1er octobre dernier, vos animaux qui voyagent avec vous doivent être identifiés, vaccinés et disposer de ce passeport fourni et rempli par votre vétérinaire. Ces passeports sont maintenant disponibles chez tous les vétérinaires et vont donc trouver leur pleine application en 2005.
Un dernier mot : ministre en charge des animaux de compagnie, j'entends agir avec détermination ; et pour plus d'efficacité, je souhaite dresser, dans un délai assez court, un audit complet de la situation de la protection animale en France. Pour cela, je m'appuierai sur les services de l'État, notamment les services vétérinaires.
Je vous annonce enfin que je souhaite recevoir, dès le début de l'année prochaine, l'ensemble des grandes associations qui oeuvrent pour cette cause à laquelle sont légitimement sensibles les Français. Je vous remercie.
(Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 21 décembre 2004)