Texte intégral
Il est bon, en ce jour, de penser à toutes ces femmes qui, de par le monde, sont privées de liberté. S'agissant de ces deux femmes courageuses que vous avez citées, Florence Aubenas, détenue depuis 62 jours, Ingrid Betancourt depuis plus de 1 100 jours, nous y pensons chaque jour. Certes, les situations de la Colombie et de l'Irak diffèrent et, même en Irak, les enlèvements qui se succèdent ne renvoient ni aux mêmes réseaux ni aux mêmes raisons. Mais, dans tous les cas, nous agissons, nous sommes mobilisés, nous vérifions et utilisons toutes les informations, et nous resterons mobilisés jusqu'à leur libération. Nous le devons à leurs familles, si dignes, à leurs confrères et amis, solidaires, et nous le devons à la démocratie dont, chacune à leur manière, Florence Aubenas au service de la liberté d'informer, Ingrid Betancourt pour affirmer le droit de s'engager, sont l'un des visages. Cette démocratie est fragile et il faut la défendre, partout et chaque jour.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2005)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2005)