Texte intégral
Monsieur le Président,
Une Constitution est l'acte fondateur d'un Etat et c'est en toute connaissance de cause que ce terme a été choisi, comme le fait de donner à l'Union européenne un drapeau, un hymne, une devise... et même une fête "nationale". Malgré vos pathétiques dénégations, la Constitution européenne est donc bien l'acte fondateur d'un super-Etat européen. C'est la mort de nos nations souvent millénaires, leur transformation en autant de provinces sans pouvoir dans cet Etat bureaucratique, omnipotent et centralisé.
Je sais que vous accusez facilement de mensonge, de ringardise voire de crétinisme ceux qui ne partagent pas votre croyance aveugle dans les bienfaits de l'Europe de Bruxelles.
C'est commode. Cela évite d'expliquer et permet de s'en tenir aux affirmations péremptoires des "happy few" qui savent, ou croient savoir, ce qui est bon pour les masses qu'elles jugent incultes. La crainte qu'inspire à la majeure partie d'entre vous l'organisation de référendums sur la Constitution est révélatrice de ce mépris dans lequel vous tenez les citoyens.
De quels bienfaits parle-t-on d'ailleurs ? Je vois, moi, comme conséquences directes des politiques européennes, la ruine de nos agricultures et de nos économies, les délocalisations et la désindustrialisation, le chômage endémique et la pauvreté, la désintégration de nos systèmes de protection sociale, l'ouverture de nos frontières à l'immigration massive, au terrorisme, à la criminalité internationale...
C'est vrai, l'Europe de Bruxelles n'est pas seule responsable. Elle a n'a pu créer ou aggraver ces phénomènes qu'avec la complicité de gouvernements, toutes tendances politiques confondues, qui ont décidé de sacrifier l'indépendance de leur pays et la liberté de leurs populations au Léviathan bruxellois.
La Constitution européenne parachèvera cet édifice monstrueux, commencé il y a plus de quarante ans. Vous l'appelez de vos voeux. Nous la refusons. Parce que l'Europe et les Européens méritent mieux que ce Super-Etat sans âme. Nous la refusons au nom de la liberté, au nom de l'indépendance, au nom de la souveraineté qui n'appartient qu'aux Peuples et est inaliénable, au nom du droit de ces mêmes Peuples à disposer d'eux-mêmes.
Les constituants ont trahi leurs patries. Leur responsabilité est écrasante. Ils seront maudits par l'Histoire et par les générations qui viennent.
(Source http://www.front-nat.fr, le 25 janvier 2005)
Une Constitution est l'acte fondateur d'un Etat et c'est en toute connaissance de cause que ce terme a été choisi, comme le fait de donner à l'Union européenne un drapeau, un hymne, une devise... et même une fête "nationale". Malgré vos pathétiques dénégations, la Constitution européenne est donc bien l'acte fondateur d'un super-Etat européen. C'est la mort de nos nations souvent millénaires, leur transformation en autant de provinces sans pouvoir dans cet Etat bureaucratique, omnipotent et centralisé.
Je sais que vous accusez facilement de mensonge, de ringardise voire de crétinisme ceux qui ne partagent pas votre croyance aveugle dans les bienfaits de l'Europe de Bruxelles.
C'est commode. Cela évite d'expliquer et permet de s'en tenir aux affirmations péremptoires des "happy few" qui savent, ou croient savoir, ce qui est bon pour les masses qu'elles jugent incultes. La crainte qu'inspire à la majeure partie d'entre vous l'organisation de référendums sur la Constitution est révélatrice de ce mépris dans lequel vous tenez les citoyens.
De quels bienfaits parle-t-on d'ailleurs ? Je vois, moi, comme conséquences directes des politiques européennes, la ruine de nos agricultures et de nos économies, les délocalisations et la désindustrialisation, le chômage endémique et la pauvreté, la désintégration de nos systèmes de protection sociale, l'ouverture de nos frontières à l'immigration massive, au terrorisme, à la criminalité internationale...
C'est vrai, l'Europe de Bruxelles n'est pas seule responsable. Elle a n'a pu créer ou aggraver ces phénomènes qu'avec la complicité de gouvernements, toutes tendances politiques confondues, qui ont décidé de sacrifier l'indépendance de leur pays et la liberté de leurs populations au Léviathan bruxellois.
La Constitution européenne parachèvera cet édifice monstrueux, commencé il y a plus de quarante ans. Vous l'appelez de vos voeux. Nous la refusons. Parce que l'Europe et les Européens méritent mieux que ce Super-Etat sans âme. Nous la refusons au nom de la liberté, au nom de l'indépendance, au nom de la souveraineté qui n'appartient qu'aux Peuples et est inaliénable, au nom du droit de ces mêmes Peuples à disposer d'eux-mêmes.
Les constituants ont trahi leurs patries. Leur responsabilité est écrasante. Ils seront maudits par l'Histoire et par les générations qui viennent.
(Source http://www.front-nat.fr, le 25 janvier 2005)