Texte intégral
Hier à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 1593 saisissant la Cour pénale internationale des crimes commis au Darfour. J'en suis très heureux, comme je me réjouis du rôle joué par la France dans les négociations ayant abouti à cette première saisine de la Cour pénale internationale par le Conseil de sécurité, en liaison avec ses partenaires européens, africains et les autres Etats parties à la CPI.
La volonté de tous a permis de surmonter les difficultés. Je salue à cet égard la coopération intense qui, notamment ces derniers jours, m'a permis, en liaison avec Condoleezza Rice et Jack Straw, de parvenir à ce résultat.
L'adoption de ce texte marque une étape importante pour la défense des Droits de l'Homme et la lutte contre l'impunité ; elle démontre aussi la capacité du Conseil de sécurité à assumer toutes ses responsabilités.
La résolution prend en compte l'exigence des Etats non-parties à la CPI de bénéficier d'une exemption de juridiction pour leurs ressortissants. Elle reste limitée au Soudan.
L'essentiel demeure : il a été possible d'obtenir que les crimes de guerre et les crimes contre l'Humanité commis au Darfour ne restent pas impunis. C'est ce qu'avaient recommandé la Commission internationale d'enquête, la Haute Commissaire aux Droits de l'Homme, Louise Arbour, et le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.
Le vote de la résolution est un message clair et fort pour tous ceux qui, aujourd'hui au Darfour, demain ailleurs, violent ou seraient tentés de violer les Droits de l'Homme et le droit international humanitaire.
Avec le vote de cette nuit, c'est un progrès considérable qui a été accompli : la Cour pénale internationale se trouve confortée, de manière très concrète, dans la mission fondamentale qui est la sienne.
Au-delà de ce vote, nous devons tous poursuivre nos efforts pour le rétablissement d'une paix durable dans ce pays meurtri par les conflits.
Notre objectif à tous reste l'établissement d'une paix durable au Soudan et l'adoption des trois résolutions sur ce pays y contribue de façon essentielle.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 avril 2005)
La volonté de tous a permis de surmonter les difficultés. Je salue à cet égard la coopération intense qui, notamment ces derniers jours, m'a permis, en liaison avec Condoleezza Rice et Jack Straw, de parvenir à ce résultat.
L'adoption de ce texte marque une étape importante pour la défense des Droits de l'Homme et la lutte contre l'impunité ; elle démontre aussi la capacité du Conseil de sécurité à assumer toutes ses responsabilités.
La résolution prend en compte l'exigence des Etats non-parties à la CPI de bénéficier d'une exemption de juridiction pour leurs ressortissants. Elle reste limitée au Soudan.
L'essentiel demeure : il a été possible d'obtenir que les crimes de guerre et les crimes contre l'Humanité commis au Darfour ne restent pas impunis. C'est ce qu'avaient recommandé la Commission internationale d'enquête, la Haute Commissaire aux Droits de l'Homme, Louise Arbour, et le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan.
Le vote de la résolution est un message clair et fort pour tous ceux qui, aujourd'hui au Darfour, demain ailleurs, violent ou seraient tentés de violer les Droits de l'Homme et le droit international humanitaire.
Avec le vote de cette nuit, c'est un progrès considérable qui a été accompli : la Cour pénale internationale se trouve confortée, de manière très concrète, dans la mission fondamentale qui est la sienne.
Au-delà de ce vote, nous devons tous poursuivre nos efforts pour le rétablissement d'une paix durable dans ce pays meurtri par les conflits.
Notre objectif à tous reste l'établissement d'une paix durable au Soudan et l'adoption des trois résolutions sur ce pays y contribue de façon essentielle.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 avril 2005)