Texte intégral
Madame la Présidente, Chers Collègues,
Atteindre les Objectifs du Millénaire et respecter les engagements de Johannesburg en matière d'eau et d'assainissement, nous savons tous que c'est un véritable défi !
Oui, des efforts importants ont déjà été accomplis. Mais, ne nous voilons pas la face, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Une mobilisation accrue de nous tous s'impose : mobilisation politique mais aussi financière. Sur ce point, je rappellerai l'engagement du Président de la République française de doubler l'aide publique française sur l'eau, pour la porter à 360 millions d'euros par an. Mais ce n'est pas tout de dégager des moyens considérables : il nous faut absolument avoir une meilleure connaissance de la situation réelle en matière d'eau et d'assainissement, grâce à la collecte et à la diffusion de données plus fiables et en développant notre capacité d'en faire une évaluation.
Je ne rentrerai pas dans les détails de cette proposition qui a fait l'objet d'une présentation lors d'un événement parallèle.
Je souhaiterais simplement souligner quelques points.
Cette proposition de dispositif d'observation et de suivi ne consiste pas à créer de toutes pièces de nouveaux mécanismes mais à structurer les ressources existantes, en les complétant si nécessaire. Le système résultant doit posséder deux caractéristiques.
- Première caractéristique : être complet, c'est-à-dire à la fois technique et politique. S'agissant du suivi politique, c'est-à-dire assuré par les gouvernements, je rappelle que l'Union européenne considère la Commission du Développement Durable comme le cadre le mieux approprié pour remplir une telle mission, selon des modalités pratiques à préciser.
- Seconde caractéristique : être global, ce qui signifie que le dispositif technique d'observation doit comporter les échelons mondiaux et nationaux existants, et également un échelon régional. C'est l'objet du projet pilote africain lancé très récemment avec le concours de la Banque Africaine de Développement.
Dans cette perspective, la France s'engage à soutenir financièrement le fonctionnement effectif du dispositif d'observation :
- en allouant 200 000 Euros au " Joint Monitoring program " au titre du renforcement des capacités ;
- en mettant à disposition un expert, pour étoffer le secrétariat d'UN-WATER (UN-DESA)
- en soutenant le projet pilote africain en apportant 12 millions d'euros sur quatre ans.
Je compte sur vous tous pour soutenir vous aussi cette initiative.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 22 avril 2005)
Atteindre les Objectifs du Millénaire et respecter les engagements de Johannesburg en matière d'eau et d'assainissement, nous savons tous que c'est un véritable défi !
Oui, des efforts importants ont déjà été accomplis. Mais, ne nous voilons pas la face, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Une mobilisation accrue de nous tous s'impose : mobilisation politique mais aussi financière. Sur ce point, je rappellerai l'engagement du Président de la République française de doubler l'aide publique française sur l'eau, pour la porter à 360 millions d'euros par an. Mais ce n'est pas tout de dégager des moyens considérables : il nous faut absolument avoir une meilleure connaissance de la situation réelle en matière d'eau et d'assainissement, grâce à la collecte et à la diffusion de données plus fiables et en développant notre capacité d'en faire une évaluation.
Je ne rentrerai pas dans les détails de cette proposition qui a fait l'objet d'une présentation lors d'un événement parallèle.
Je souhaiterais simplement souligner quelques points.
Cette proposition de dispositif d'observation et de suivi ne consiste pas à créer de toutes pièces de nouveaux mécanismes mais à structurer les ressources existantes, en les complétant si nécessaire. Le système résultant doit posséder deux caractéristiques.
- Première caractéristique : être complet, c'est-à-dire à la fois technique et politique. S'agissant du suivi politique, c'est-à-dire assuré par les gouvernements, je rappelle que l'Union européenne considère la Commission du Développement Durable comme le cadre le mieux approprié pour remplir une telle mission, selon des modalités pratiques à préciser.
- Seconde caractéristique : être global, ce qui signifie que le dispositif technique d'observation doit comporter les échelons mondiaux et nationaux existants, et également un échelon régional. C'est l'objet du projet pilote africain lancé très récemment avec le concours de la Banque Africaine de Développement.
Dans cette perspective, la France s'engage à soutenir financièrement le fonctionnement effectif du dispositif d'observation :
- en allouant 200 000 Euros au " Joint Monitoring program " au titre du renforcement des capacités ;
- en mettant à disposition un expert, pour étoffer le secrétariat d'UN-WATER (UN-DESA)
- en soutenant le projet pilote africain en apportant 12 millions d'euros sur quatre ans.
Je compte sur vous tous pour soutenir vous aussi cette initiative.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 22 avril 2005)