Texte intégral
Jolie : Je suis une femme active qui a des difficultés à faire garder ses enfants. A quand une vraie politique d'aide comme en Suède ?
Christian Jacob : La France n'a rien à envier à la Suède, encore qu'il puisse être bon de prendre ce qui marche à l'étranger. Ce que nous mettons en place depuis janvier, c'est un nouveau plan crèche, qui va permettre de créer 20 000 places. Parallèlement, nous restaurons le statut des assistantes maternelles de façon à rendre ce métier plus attractif (contrat de travail, meilleure rémunération, reconnaissance de leur formation) et là encore nous cherchons à développer l'offre de garde. C'est aujourd'hui 450 000 à 500 000 assistantes maternelles, et plus demain.
Rivette : Va-t-on faciliter l'adoption en France ?
Christian Jacob : C'est la volonté du Premier ministre. Nous y travaillons sur le plan national et international, qui représente les trois quarts des adoptions. Je pars dans 15 jours en Chine et au Vietnam. Il faut améliorer le système d'agrément, renforcer les conseils, former davantage dans nos consulats. On compte 23 000 familles en attente d'adoption. Notre but est d'améliorer les conditions d'adoption, faciliter l'attente des parents et faire en sorte qu'il y ait le plus d'adoptions possible.
Henri : La famille vous parait-elle toujours un modèle en phase avec nos sociétés, où les divorces et le célibat se développent de plus en plus ?
Christian Jacob : Face aux aléas de la vie, on n'a jamais rien inventé de mieux que la famille pour pouvoir se ressourcer, trouver du réconfort et un point de solidarité. Malgré l'augmentation du nombre des divorces, les gens croient encore à la famille. Cela reste une valeur sûre.
Gildas : Vous avez la chance d'avoir à l'UMP un élu très en pointe sur les questions des nouveaux modes de familles : Jean-Luc Romero. Que pensez-vous de son combat ?
Christian Jacob : C'est un très bon ami. Il défend surtout la lutte contre le sida.
Henri : La famille a-t-elle encore un avenir quand le divorce est facilité ?
Christian Jacob : On ne facilite pas le divorce. C'est un choix individuel. Mais une situation de conflit n'est jamais bonne. Nous souhaitons pacifier, avoir des procédures simplifiées pour faire en sorte qu'il y ait le moins de drames possibles.
Henri : Vos priorités pour cette année ?
Christian Jacob : Nous avançons sur le sujet de l'adolescence, sous l'angle santé, engagement, découverte de la vie professionnelle, culture, sport C'est le thème de la prochaine conférence de la famille, présidée par le Premier ministre au printemps prochain.
(source http://www.u-m-p.org, le 23 février 2004)
Christian Jacob : La France n'a rien à envier à la Suède, encore qu'il puisse être bon de prendre ce qui marche à l'étranger. Ce que nous mettons en place depuis janvier, c'est un nouveau plan crèche, qui va permettre de créer 20 000 places. Parallèlement, nous restaurons le statut des assistantes maternelles de façon à rendre ce métier plus attractif (contrat de travail, meilleure rémunération, reconnaissance de leur formation) et là encore nous cherchons à développer l'offre de garde. C'est aujourd'hui 450 000 à 500 000 assistantes maternelles, et plus demain.
Rivette : Va-t-on faciliter l'adoption en France ?
Christian Jacob : C'est la volonté du Premier ministre. Nous y travaillons sur le plan national et international, qui représente les trois quarts des adoptions. Je pars dans 15 jours en Chine et au Vietnam. Il faut améliorer le système d'agrément, renforcer les conseils, former davantage dans nos consulats. On compte 23 000 familles en attente d'adoption. Notre but est d'améliorer les conditions d'adoption, faciliter l'attente des parents et faire en sorte qu'il y ait le plus d'adoptions possible.
Henri : La famille vous parait-elle toujours un modèle en phase avec nos sociétés, où les divorces et le célibat se développent de plus en plus ?
Christian Jacob : Face aux aléas de la vie, on n'a jamais rien inventé de mieux que la famille pour pouvoir se ressourcer, trouver du réconfort et un point de solidarité. Malgré l'augmentation du nombre des divorces, les gens croient encore à la famille. Cela reste une valeur sûre.
Gildas : Vous avez la chance d'avoir à l'UMP un élu très en pointe sur les questions des nouveaux modes de familles : Jean-Luc Romero. Que pensez-vous de son combat ?
Christian Jacob : C'est un très bon ami. Il défend surtout la lutte contre le sida.
Henri : La famille a-t-elle encore un avenir quand le divorce est facilité ?
Christian Jacob : On ne facilite pas le divorce. C'est un choix individuel. Mais une situation de conflit n'est jamais bonne. Nous souhaitons pacifier, avoir des procédures simplifiées pour faire en sorte qu'il y ait le moins de drames possibles.
Henri : Vos priorités pour cette année ?
Christian Jacob : Nous avançons sur le sujet de l'adolescence, sous l'angle santé, engagement, découverte de la vie professionnelle, culture, sport C'est le thème de la prochaine conférence de la famille, présidée par le Premier ministre au printemps prochain.
(source http://www.u-m-p.org, le 23 février 2004)