Texte intégral
Ce long débat nous a mobilisés pendant une vingtaine d'heures, dans une discussion que vous avez souhaité, Monsieur le président, aussi ouverte que possible. Nous vous en remercions.
Notre débat fut digne, à la hauteur des enjeux : la liberté de conscience, l'égalité entre hommes et femmes, la nécessaire séparation du politique et du religieux ; le refus de dérives inacceptables propres à susciter l'antisémitisme, le révisionnisme et le racisme. Ces valeurs fondent la République, et nous nous devons de les faire partager par la jeune génération.
Certes, d'autres démocraties semblent prendre leur partie du communautarisme alors que la France, au contraire, veut faire vivre ensemble tous ses citoyens. La communauté nationale se doit d'exiger de chacun le respect de l'autre pour protéger le droit de tous à la différence. En effet, la laïcité, c'est d'abord le respect.
Nous encourageons, avec cette loi, les parents et les éducateurs soucieux de former les consciences dans la liberté et la tolérance. En même temps, nous adressons une mise en garde à ceux qui voudraient empêcher l'école d'être le creuset de l'intégration et de l'égalité des chances.
Le texte est sobre, concis. Nous tournons ainsi la page d'une jurisprudence hésitante. Désormais, les chefs d'établissement et les professeurs sauront que leur refus d'admettre un élève ne pourra tomber sous la sanction d'un juge.
Cette loi d'apaisement pose également des limites au prosélytisme en permettant par ailleurs l'affirmation discrète de l'appartenance religieuse. Elle ne combat pas les religions mais les protège en permettant à leurs fidèles de vivre ensemble.
Elle devra être appliquée dans le dialogue, avec délicatesse et intelligence. La menace de l'exclusion est une dissuasion.
Plus généralement, elle prend valeur d'engagement en faveur de l'intégration et de l'égalité des chances. En effet d'insupportables discriminations existent. Il ne faut pas seulement affirmer les valeurs de la République : il faut les faire vivre grâce à des mesures concrètes dans l'entreprise, dans la cité. Le débat de ce matin a tracé des pistes. Le Gouvernement a déjà pris des engagements.
Le groupe UMP, dans sa très grande majorité, votera cette loi de fermeté et d'ouverture qui réaffirme les valeurs de la République : l'égalité des chances dans une France tolérante et pluraliste.
(Source http://www.u-m-p.org, le 11 février 2004)
Notre débat fut digne, à la hauteur des enjeux : la liberté de conscience, l'égalité entre hommes et femmes, la nécessaire séparation du politique et du religieux ; le refus de dérives inacceptables propres à susciter l'antisémitisme, le révisionnisme et le racisme. Ces valeurs fondent la République, et nous nous devons de les faire partager par la jeune génération.
Certes, d'autres démocraties semblent prendre leur partie du communautarisme alors que la France, au contraire, veut faire vivre ensemble tous ses citoyens. La communauté nationale se doit d'exiger de chacun le respect de l'autre pour protéger le droit de tous à la différence. En effet, la laïcité, c'est d'abord le respect.
Nous encourageons, avec cette loi, les parents et les éducateurs soucieux de former les consciences dans la liberté et la tolérance. En même temps, nous adressons une mise en garde à ceux qui voudraient empêcher l'école d'être le creuset de l'intégration et de l'égalité des chances.
Le texte est sobre, concis. Nous tournons ainsi la page d'une jurisprudence hésitante. Désormais, les chefs d'établissement et les professeurs sauront que leur refus d'admettre un élève ne pourra tomber sous la sanction d'un juge.
Cette loi d'apaisement pose également des limites au prosélytisme en permettant par ailleurs l'affirmation discrète de l'appartenance religieuse. Elle ne combat pas les religions mais les protège en permettant à leurs fidèles de vivre ensemble.
Elle devra être appliquée dans le dialogue, avec délicatesse et intelligence. La menace de l'exclusion est une dissuasion.
Plus généralement, elle prend valeur d'engagement en faveur de l'intégration et de l'égalité des chances. En effet d'insupportables discriminations existent. Il ne faut pas seulement affirmer les valeurs de la République : il faut les faire vivre grâce à des mesures concrètes dans l'entreprise, dans la cité. Le débat de ce matin a tracé des pistes. Le Gouvernement a déjà pris des engagements.
Le groupe UMP, dans sa très grande majorité, votera cette loi de fermeté et d'ouverture qui réaffirme les valeurs de la République : l'égalité des chances dans une France tolérante et pluraliste.
(Source http://www.u-m-p.org, le 11 février 2004)