Déclaration de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des solidarités, de la santé et de la famille, sur le plan Hôpital 2007 et notamment le service d'urgences et la modernisation des équipements hospitaliers, Salon de Provence le 28 avril 2005.

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Circonstance : Visite du centre hospitalier de Salon de Provence le 28 avril 2005

Texte intégral

Monsieur le Député,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Directeur de l'ARH,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Directeur,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux d'être parmi vous aujourd'hui au centre hospitalier de Salon-de-Provence et d'avoir effectué avec vous la visite de votre établissement.
Le nouveau service des urgences est tout à fait caractéristique de la qualité et de la nécessité du plan d'investissement national qui a été mis en uvre. Figurant dans le " plan hôpital 2007 ", cette opération d'un montant de plus de 2 millions d'euros a permis de mener à bien, depuis 2003, la construction d'un nouveau bâtiment pour le service des urgences, inauguré très récemment.
Avec plus de 28 000 passages par an, l'activité des urgences essentielle pour l'établissement et la population salonaise se devait de disposer de nouveaux locaux modernes et fonctionnels.
Une seconde opération de 9,5 millions d'euros d'investissements a également été financée dans le cadre du plan hôpital 2007. Il s'agit de la construction d'un bâtiment neuf pour l'accueil des personnes âgées dépendantes, qui sera mis en service à la fin de l'année 2005.
Je vous félicite très sincèrement pour ces réalisations.
Je veux redire ici ma conviction de la nécessité d'une progression rapide des investissements et de l'urgence qu'il y avait à moderniser d'abord les bâtiments et les équipements des hôpitaux. Pourquoi ? Parce que la dotation globale avait conduit, depuis le début de la dernière décennie, à maintenir les investissements hospitaliers à un niveau insuffisant, qui ne permettait ni leur renouvellement, ni leur adaptation à l'évolution des techniques médicales. Le retard accumulé était devenu très important. Le plan " Hôpital 2007 " y répond.
Je souhaitais également vous parler de la coopération hospitalière avec les établissements et les autres acteurs du territoire de santé. Cette coopération interhospitalière est essentielle. Nous devons parvenir à regrouper les plateaux techniques et à mettre en commun les équipements afin de rendre un service de qualité à la population. Cette exigence de qualité des soins est, aujourd'hui, très attendue par nos concitoyens.
C'est dans cet esprit que vous allez mettre en uvre l'autorisation d'installation d'un appareil d'IRM, qui sera exploité dans le cadre d'une coopération publique-privée avec les radiologues libéraux de la clinique Vignoli, comme vous l'aviez déjà fait précédemment pour le scanner. Je vous en remercie et vous en félicite.
C'est également ce que vous avez fait avec le centre hospitalier du Pays d'Aix pour l'activité de cardiologie en créant un poste de praticien hospitalier partagé entre les deux établissements. C'est la diffusion de ces projets exemplaires de coopération entre les établissements qui permet de maintenir des services de qualité à la population, en organisant un dispositif de prise en charge gradué des patients selon leurs pathologies.
Enfin, je sais que vous envisagez, Monsieur le Maire, des discussions plus larges avec la clinique de votre ville. Je crois que cette idée mérite d'être encouragée. De plus en plus de villes parviennent, en effet, comme les nouvelles dispositions législatives le leur permettent, à regrouper les activités hospitalières sur des plateaux techniques modernes et performants dans le cadre de coopérations publiques-privées. Vous pouvez compter sur moi pour vous aider à poursuivre cette ambition.
Je tiens à rendre ici publiquement hommage à tous les personnels de la communauté hospitalière, quelles que soient leurs fonctions, et leur dire notre grande reconnaissance pour le travail difficile et irremplaçable qu'ils accomplissent au quotidien. Je connais sa lourdeur, ses risques parfois, mais aussi sa noblesse et sa richesse.
Je vous remercie.

(Source http://www.sante.gouv.fr, le 12 mai 2005)