Texte intégral
Après six mois à la tête de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité en Afghanistan, le Corps européen est aujourd'hui de retour à Strasbourg.
Sa mission, le général PY vient de le rappeler, a été un grand succès.
Elle a sans conteste été un élément déterminant de la stabilisation et de l'apaisement de ce pays en pleine renaissance.
Je vois dans ce succès, reconnu de tous, le signe que l'Eurocorps est aujourd'hui une cheville ouvrière de la construction européenne.
Alors que l'Europe est plus que jamais au cur de l'actualité, alors que les Européens seront prochainement amenés à se prononcer sur l'avenir politique qu'ils veulent construire ensemble, cette cérémonie d'hommage aux forces de l'Eurocorps de retour d'Afghanistan a une résonance particulière.
Le Corps européen fait bien partie des réussites majeures de la construction européenne.
Lorsqu'il est créé en 1992, personne n'imagine qu'il prendra une telle ampleur, qu'il jouera un rôle si important au profit de l'Union européenne ou de l'OTAN.
L'Eurocorps est à l'image des progrès spectaculaires de l'Europe de la défense ces dernières années.
Il a démontré son utilité et son efficacité.
En 1998 et 1999, il a été engagé en Bosnie-Herzégovine, au sein de l'état-major de la SFOR.
En 2000, il a constitué le noyau de l'état-major de la KFOR.
Il a entrepris des transformations importantes qui permettent une complémentarité toujours plus grande entre l'Union européenne et l'Alliance atlantique.
Ces dernières années, à force de détermination, de dialogue, de coopération, nous avons fait de l'Europe de la Défense une réalité incontournable.
Parce que le contexte actuel, instable et dangereux, exige des réponses collectives,
Parce que l'Union européenne a atteint le stade où elle doit être en mesure de faire respecter ses intérêts, au besoin par des moyens militaires,
La France a une vision ambitieuse de l'Europe de la défense.
Nous avons résolument fait le pari d'une Europe forte, en mesure d'apporter ses réponses propres aux défis actuels que sont le terrorisme, la prolifération, les crises régionales.
C'est le pari d'une Europe autonome.
Ce n'est pas le pari d'une Europe solitaire.
Assurer la sécurité de nos concitoyens, préserver la paix et la stabilité internationale : ce sont aujourd'hui des défis complexes qui exigent la mobilisation de toutes les énergies.
C'est pourquoi l'Union européenne et l'OTAN doivent y travailler ensemble.
Elles ont une responsabilité partagée.
Elles ont des moyens complémentaires.
Le Corps européen, dont nous saluons aujourd'hui les réussites, a joué un rôle pionnier en matière de défense européenne.
Il est aujourd'hui un exemple de ce que les Européens sont capables d'accomplir ensemble.
Je souhaite qu'il nous inspire pour continuer à faire avancer l'Europe.
Pour l'Europe, je nous souhaite décidés, imaginatifs, volontaristes, ambitieux.
Je nous souhaite, ensemble, de saisir la chance qui nous est donnée de construire l'Europe que nous voulons. Il en va de notre avenir à tous.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 18 mars 2005)
Sa mission, le général PY vient de le rappeler, a été un grand succès.
Elle a sans conteste été un élément déterminant de la stabilisation et de l'apaisement de ce pays en pleine renaissance.
Je vois dans ce succès, reconnu de tous, le signe que l'Eurocorps est aujourd'hui une cheville ouvrière de la construction européenne.
Alors que l'Europe est plus que jamais au cur de l'actualité, alors que les Européens seront prochainement amenés à se prononcer sur l'avenir politique qu'ils veulent construire ensemble, cette cérémonie d'hommage aux forces de l'Eurocorps de retour d'Afghanistan a une résonance particulière.
Le Corps européen fait bien partie des réussites majeures de la construction européenne.
Lorsqu'il est créé en 1992, personne n'imagine qu'il prendra une telle ampleur, qu'il jouera un rôle si important au profit de l'Union européenne ou de l'OTAN.
L'Eurocorps est à l'image des progrès spectaculaires de l'Europe de la défense ces dernières années.
Il a démontré son utilité et son efficacité.
En 1998 et 1999, il a été engagé en Bosnie-Herzégovine, au sein de l'état-major de la SFOR.
En 2000, il a constitué le noyau de l'état-major de la KFOR.
Il a entrepris des transformations importantes qui permettent une complémentarité toujours plus grande entre l'Union européenne et l'Alliance atlantique.
Ces dernières années, à force de détermination, de dialogue, de coopération, nous avons fait de l'Europe de la Défense une réalité incontournable.
Parce que le contexte actuel, instable et dangereux, exige des réponses collectives,
Parce que l'Union européenne a atteint le stade où elle doit être en mesure de faire respecter ses intérêts, au besoin par des moyens militaires,
La France a une vision ambitieuse de l'Europe de la défense.
Nous avons résolument fait le pari d'une Europe forte, en mesure d'apporter ses réponses propres aux défis actuels que sont le terrorisme, la prolifération, les crises régionales.
C'est le pari d'une Europe autonome.
Ce n'est pas le pari d'une Europe solitaire.
Assurer la sécurité de nos concitoyens, préserver la paix et la stabilité internationale : ce sont aujourd'hui des défis complexes qui exigent la mobilisation de toutes les énergies.
C'est pourquoi l'Union européenne et l'OTAN doivent y travailler ensemble.
Elles ont une responsabilité partagée.
Elles ont des moyens complémentaires.
Le Corps européen, dont nous saluons aujourd'hui les réussites, a joué un rôle pionnier en matière de défense européenne.
Il est aujourd'hui un exemple de ce que les Européens sont capables d'accomplir ensemble.
Je souhaite qu'il nous inspire pour continuer à faire avancer l'Europe.
Pour l'Europe, je nous souhaite décidés, imaginatifs, volontaristes, ambitieux.
Je nous souhaite, ensemble, de saisir la chance qui nous est donnée de construire l'Europe que nous voulons. Il en va de notre avenir à tous.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 18 mars 2005)