Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Je veux vous dire que nous avons proposé notre aide aux autorités américaines, à la suite du cyclone Katrina et dès l'annonce de la catastrophe. Elles nous ont confirmé qu'elles accueillaient favorablement notre offre d'assistance. J'ai eu Condoleezza Rice au téléphone vendredi dernier.
A ma demande, le groupe opérationnel de l'aide humanitaire d'urgence s'est réuni hier, en présence d'un représentant américain, le premier secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis en France et en présence également d'un représentant de la Croix-Rouge française, afin de préciser ces demandes ainsi que les souhaits en matière d'aide médicalisée.
Nous devions donc avoir la réponse dans un délai bref. Je peux déjà vous parler des propositions que nous faisons, elles sont les suivantes :
D'abord, j'ai confirmé notre disponibilité à mettre à disposition des Etats-Unis l'ensemble du stock prépositionné à la Martinique, destiné à faire face à ce type de situations d'urgence, des tentes, des couvertures, des bâches, des kits de cuisine, des lits de camp, etc. Dès l'instant où les autorités américaines nous auront dit exactement l'endroit où l'avion pourra se positionner, un Beluga d'Airbus Industrie partira de Toulouse, dès demain, chargé d'un complément qu'il trouvera au Royaume-Uni ; il devrait atterrir en principe dans la journée de demain aux Etats-Unis. Nous attendons actuellement que les autorités américaines nous indiquent le lieu exact d'atterrissage.
De plus, le fret du Beluga représente 10 tonnes de chargement composé de 9 tentes de 25m2, 50 tentes de 4x4m, de 40 rouleaux de bâches, 170 bâches de 8x12m, 300 jerricanes pliables, des kits de cuisine etc.
C'est également la composition du fret embarqué à bord de 2 avions Casa que nous avons proposés, des tentes, des bâches, 1 000 rations alimentaires pour 24 heures. Ces deux avions sont prêts à partir de la Martinique, dès lors que nous aurons reçu l'information que nous demandons depuis maintenant 24 heures concernant la destination à donner à ces deux avions.
Notre ambassadeur à Washington est en train d'effectuer les démarches pour que cette destination nous soit maintenant indiquée sans délai. Ce fret doit être convoyé par 4 personnels de l'Armée et de la Sécurité civile, dotés d'une autonomie de 5 jours, ayant pour mission d'accompagner et de préciser quels pourraient être les autres besoins à satisfaire.
Par ailleurs, la Croix-Rouge française a indiqué qu'elle mettait à disposition de la Croix-Rouge américaine 12 logisticiens et enfin la société Véolia a fait savoir qu'elle était en mesure, à partir de sa base de Huston, d'offrir des camions de transport d'eau.
S'agissant des ressortissants français, environ 25 ont pu être localisés dont 10 évacués vers les villes de Houston et San Antonio et 14 à Bâton Rouge. Une centaine de nos ressortissants se sont par ailleurs manifestés directement auprès des services consulaires ou de leur famille. Deux missions consulaires sont depuis hier à la Nouvelle-Orléans et dans le sud du Mississipi pour accélérer les recherches et notamment localiser et assister les ressortissants français mais également européens qui le souhaiteraient.
Q - Vous attendez depuis 24 heures que les autorités américaines vous indiquent l'endroit où vous pouvez livrer les marchandises ?
R - La France a immédiatement proposé son aide aux Etats-Unis ; depuis hier, nous avons eu, de la part des autorités américaines, leur acceptation. Nous mettons donc à leur disposition la possibilité de faire décoller un Airbus Beluga qui partirait de Toulouse le plus vite possible, qui prendrait également du fret pour l'aide humanitaire d'urgence au Royaume-Uni avant de se poser aux Etats-Unis. Nous attendons d'un moment à l'autre des autorités américaines qui organisent les secours, le lieu où cet avion devra atterrir. Il y a également deux autres avions Casa qui sont déjà positionnés à la Martinique et qui sont prêts à décoller, dès que les autorités américaines nous auront précisé la destination.
Q - A-t-on des nouvelles des ressortissants français qui seraient en difficulté ?
R - Nous entretenons des contacts permanents pour pouvoir donner ensuite des nouvelles, dans la mesure où nous les connaissons. C'est la raison pour laquelle j'ai dit qu'il y avait une centaine de ressortissants français qui se sont fait connaître au consulat et je voudrais dire aux ressortissants français qui aujourd'hui sont sains et saufs de se faire connaître au plus tôt, afin que nous puissions rassurer le plus vite possible leur famille.
Q - A-t-on des chiffres précis concernant les disparus ?
R - Comme vous le savez, aujourd'hui il est impossible de vous donner le nombre exact des disparus ; ce que je peux vous dire, c'est qu'environ 25 ressortissants français ont pu être localisés, 10 ont été évacués vers Houston et San Antonio et 14 à Bâton Rouge.
Q - Vous dites qu'aujourd'hui, on ne sait pas quantifier le nombre des disparus dans la région ?
R - En effet, il est très difficile de le dire.
Q - (A propos des raisons de l'attente au départ des avions.)
R - Ca, ce n'est pas à moi de le dire.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 septembre 2005)
Je veux vous dire que nous avons proposé notre aide aux autorités américaines, à la suite du cyclone Katrina et dès l'annonce de la catastrophe. Elles nous ont confirmé qu'elles accueillaient favorablement notre offre d'assistance. J'ai eu Condoleezza Rice au téléphone vendredi dernier.
A ma demande, le groupe opérationnel de l'aide humanitaire d'urgence s'est réuni hier, en présence d'un représentant américain, le premier secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis en France et en présence également d'un représentant de la Croix-Rouge française, afin de préciser ces demandes ainsi que les souhaits en matière d'aide médicalisée.
Nous devions donc avoir la réponse dans un délai bref. Je peux déjà vous parler des propositions que nous faisons, elles sont les suivantes :
D'abord, j'ai confirmé notre disponibilité à mettre à disposition des Etats-Unis l'ensemble du stock prépositionné à la Martinique, destiné à faire face à ce type de situations d'urgence, des tentes, des couvertures, des bâches, des kits de cuisine, des lits de camp, etc. Dès l'instant où les autorités américaines nous auront dit exactement l'endroit où l'avion pourra se positionner, un Beluga d'Airbus Industrie partira de Toulouse, dès demain, chargé d'un complément qu'il trouvera au Royaume-Uni ; il devrait atterrir en principe dans la journée de demain aux Etats-Unis. Nous attendons actuellement que les autorités américaines nous indiquent le lieu exact d'atterrissage.
De plus, le fret du Beluga représente 10 tonnes de chargement composé de 9 tentes de 25m2, 50 tentes de 4x4m, de 40 rouleaux de bâches, 170 bâches de 8x12m, 300 jerricanes pliables, des kits de cuisine etc.
C'est également la composition du fret embarqué à bord de 2 avions Casa que nous avons proposés, des tentes, des bâches, 1 000 rations alimentaires pour 24 heures. Ces deux avions sont prêts à partir de la Martinique, dès lors que nous aurons reçu l'information que nous demandons depuis maintenant 24 heures concernant la destination à donner à ces deux avions.
Notre ambassadeur à Washington est en train d'effectuer les démarches pour que cette destination nous soit maintenant indiquée sans délai. Ce fret doit être convoyé par 4 personnels de l'Armée et de la Sécurité civile, dotés d'une autonomie de 5 jours, ayant pour mission d'accompagner et de préciser quels pourraient être les autres besoins à satisfaire.
Par ailleurs, la Croix-Rouge française a indiqué qu'elle mettait à disposition de la Croix-Rouge américaine 12 logisticiens et enfin la société Véolia a fait savoir qu'elle était en mesure, à partir de sa base de Huston, d'offrir des camions de transport d'eau.
S'agissant des ressortissants français, environ 25 ont pu être localisés dont 10 évacués vers les villes de Houston et San Antonio et 14 à Bâton Rouge. Une centaine de nos ressortissants se sont par ailleurs manifestés directement auprès des services consulaires ou de leur famille. Deux missions consulaires sont depuis hier à la Nouvelle-Orléans et dans le sud du Mississipi pour accélérer les recherches et notamment localiser et assister les ressortissants français mais également européens qui le souhaiteraient.
Q - Vous attendez depuis 24 heures que les autorités américaines vous indiquent l'endroit où vous pouvez livrer les marchandises ?
R - La France a immédiatement proposé son aide aux Etats-Unis ; depuis hier, nous avons eu, de la part des autorités américaines, leur acceptation. Nous mettons donc à leur disposition la possibilité de faire décoller un Airbus Beluga qui partirait de Toulouse le plus vite possible, qui prendrait également du fret pour l'aide humanitaire d'urgence au Royaume-Uni avant de se poser aux Etats-Unis. Nous attendons d'un moment à l'autre des autorités américaines qui organisent les secours, le lieu où cet avion devra atterrir. Il y a également deux autres avions Casa qui sont déjà positionnés à la Martinique et qui sont prêts à décoller, dès que les autorités américaines nous auront précisé la destination.
Q - A-t-on des nouvelles des ressortissants français qui seraient en difficulté ?
R - Nous entretenons des contacts permanents pour pouvoir donner ensuite des nouvelles, dans la mesure où nous les connaissons. C'est la raison pour laquelle j'ai dit qu'il y avait une centaine de ressortissants français qui se sont fait connaître au consulat et je voudrais dire aux ressortissants français qui aujourd'hui sont sains et saufs de se faire connaître au plus tôt, afin que nous puissions rassurer le plus vite possible leur famille.
Q - A-t-on des chiffres précis concernant les disparus ?
R - Comme vous le savez, aujourd'hui il est impossible de vous donner le nombre exact des disparus ; ce que je peux vous dire, c'est qu'environ 25 ressortissants français ont pu être localisés, 10 ont été évacués vers Houston et San Antonio et 14 à Bâton Rouge.
Q - Vous dites qu'aujourd'hui, on ne sait pas quantifier le nombre des disparus dans la région ?
R - En effet, il est très difficile de le dire.
Q - (A propos des raisons de l'attente au départ des avions.)
R - Ca, ce n'est pas à moi de le dire.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 septembre 2005)