Texte intégral
Depuis 2001, notre fête des BBR, traditionnel rassemblement des nationaux français, n'avait pu se tenir comme à l'habitude sur la pelouse de Reuilly.
La bêtise à tête de mouton régnait à l'Hôtel de Ville et le maître-nageur de Paris-plage avait réussi à nous cantonner dans le rôle de parias.
Nous revenons ici, en effet, comme un symbole. C'était il y a juste vingt ans, à l'automne 1985. Je présentais devant vous, rassemblés par milliers, tendus et vibrants des victoires qui déjà s'annonçaient, la liste de 577 " candidats pour la France ".
Six mois après, en avril 1986, nous entrions à 35 à l'Assemblée Nationale. C'était le groupe du Rassemblement national. C'était le groupe de toutes les espérances et nous les avons tenues.
C'est en effet d'ici que nous avons décollé. Et c'est d'ici que le peuple nous a entendus.
Eh bien, nous revenons sur la piste de décollage et d'envol et, une fois de plus, je vais annoncer une nouvelle espérance, je vais dire le projet que nous faisons pour la France comme un rêve suffisamment grand pour ne pas le perdre de vue pendant que nous le poursuivrons.
Le succès populaire de notre fête qui ne bénéficie, vous le savez, d'aucune subvention, d'aucun appui publicitaire, qui n'a pas été annoncé à son de trompe médiatique comme la fête de l'Humanité ou la Convention UMP, est éclatant.
Merci aux délégations d'amis européens, merci à nos dirigeants et militants Front National dont les stands ont rivalisé d'inventivité et de chaleur d'accueil, aux élus et félicitations chaleureuses à ceux qui ont été décorés de la flamme d'honneur du Front National ou du glaive d'honneur du DPS.
Merci aux DPS qui ont assuré la sécurité de notre site et aux organisateurs de cette fête qui leur a demandé des mois de travail. Merci à l'équipe des Grandes Manifestations de Jean-Michel Dubois et surtout à Yann Maréchal qui en a été l'inlassable cheville ouvrière.
Merci aussi aux journalistes qui vont retransmettre les échos de notre fête jusqu'aux yeux et aux oreilles de nos compatriotes.
Avant de nous séparer, je voudrais du fond du cur vous remercier, vous tous qui êtes venus parfois de très loin et d'abord ceux qui viennent de Russie, les artistes dont vous avez pu apprécier le talent chaleureux, qui a animé ce que nous avons voulu : un témoignage de l'amitié franco-russe.
Nous l'avons voulu pour montrer que nous ressentons, bien au-delà de l'Europe de Bruxelles, la solidarité de destin du continent boréal qui va de Brest à Vladivostok. Nous avons été des adversaires résolus du régime de mort et de servitude qu'était le communisme et qu'incarnait l'URSS avant de s'écrouler sous le poids de ses crimes et de ses absurdités économiques. Mais nous ne confondons pas les peuples avec leurs bourreaux, c'est pourquoi nous souhaitons aux nations de l'Est de notre continent de se relever au plus tôt des ruines accumulées par le communisme et souhaitons coopérer avec eux dans notre intérêt commun.
A chaque occasion, le Système, qui n'a d'autre objectif que de survivre avec ses prébendes, remplace la marionnette défraîchie par une autre et les plus sots de s'esbaudir. Comme il est beau celui-là avec ses clochettes et ses petites oreilles pointues, et celui-là, on dirait mon caniche, il doit être gentil !
A droite, on peut même ressortir quelques faisans un peu déplumés. Aux yeux des gogos, ils font illusion. Tant il est vrai que les lâches ont horreur de ceux qui leur disent la vérité et peur d'être obligés de faire les efforts qu'ils demandent.
A ce stade, il convient de consacrer notre attention à la situation du pays, aux inquiétudes et aux difficultés de notre peuple.
Fidèles à notre engagement, nous dirons la vérité et quels que soient les risques judiciaires du politiquement correct : notre analyse, nos solutions et nos espoirs.
Mais d'abord, essayons de répondre à la question que se posent les français. Que nous arrive-t-il ?
Il nous arrive, bien sûr, ce que tout le monde voit, ce que vous savez, vivez, ce que vous endurez et ce que nous ne devrions pas supporter.
Mais au-delà de ces évidences de notre France économique et sociale qui tombe et se fissure, il y a pire et plus profond, comme un cholestérol politique qui bouche doucement nos artères économiques et sociales.
Ce silencious killer, ce tueur silencieux, a un nom : c'est la domination écrasante de la mondialisation économique ultralibérale d'un capitalisme dévoyé qui a décidé de battre les records de l'ex-communisme déshumanisé.
C'est cette mondialisation financière débridée qui remet en cause les bases nationales de la démocratie, la république des citoyens et tout ce qui faisait la cité politique des hommes depuis Athènes.
Autrement dit, mes amis, il y a pire que ce que voient nos yeux. C'est ce qu'ils ne voient pas.
Il y a, en effet, une géologie des dangers. En surface, c'est le tsunami visible. Mais en profondeur, dans les entrailles de l'Occident et du monde, de grandes plaques tectoniques bougent, glissent et préparent des séismes démographiques, pandémiques, religieux, philosophiques et politiques d'une magnitude si forte que c'est ce que nous avons d'humain qui peut se retrouver remis en cause.
Derrière les dangers évidents que nous courons, du visible tsunamique (A), il y a pire avec l'invisible tellurique (B).
A -Le visible tsunamique,
Dois-je vous faire un dessin ? Depuis trente ans, nous étions les seuls à alerter, maintenant ils se sont réveillés. N'a-t-on pas vu le ministre de l'Outre-Mer, François Baroin lui-même, avec son visage angélique d'Harry Potter de la politique, demander le retour du droit du sol ?
C'est qu'il y a l'immigration, le chômage, l'effondrement des hôpitaux, la recherche sans moyens, l'université paupérisée, la désindustrialisation, les délocalisations, la remise en cause de nos protections sociales et le sort fait à nos personnes âgées.
J'arrête l'inventaire. Parce qu'on va encore dire que Le Pen, c'est toujours l'oiseau de mauvaise augure et l'annonce de mille malheurs.
Encore que ce n'est pas moi qui joue au prophète de malheur annonçant les glaces qui fondent, la mer qui monte, le pétrole qui manque, le soleil qui va s'éteindre, les oiseaux qui amènent des virus, les poulets qui donnent le cancer, les OGM qui empoisonnent et toute la panoplie des écolos, des Mamère, des Voynet, et bien sûr de José Bové, le berger du Larzac, élevé en Californie avec un père travaillant pour la recherche agro-biologique américaine. C'est-à-dire pas très loin des OGM.
Non, je ne pratique pas la bovétisation des esprits. Mais enfin, qu'on me permette trois exemples dans l'actualité qui tous illustrent le tsunami.
1°) Le tsunami migratoire
Ceuta et Melilla, les deux enclaves espagnoles dans le Rif marocain, le 29 septembre à 3 heures du matin. Ces deux villes sont assiégées par une mer migratoire arrivant de Guinée et du Niger, après avoir traversé tout le désert marocain.
De Ceuta à Melilla, c'est la première ligne de défense avancée de l'Europe qui vient de céder, devant l'immigration en force. Et on me dit qu'il n'y a pas de problème.
Mais comment ne pas reconnaître ce qui est en train d'arriver. On dirait Victor Hugo décrivant dans la "Légende des siècles " l'arrivée des Huns. Je cite :
- Qui êtes-vous ?
- Nous sommes les sans nombre... La mer des hommes.
- Qui vous a chassés jusqu'ici ?
- Les tempêtes, la pluie, la grêle, le vent.
- Où allez-vous ?
- La Terre est le chemin. Le but est l'infini. Nous allons à la vie.
- Quel est ton nom toi qui parles pour les autres ?
- Attila..."
Cette vague submerge même nos DOM. Par exemple en Guyane. Voisine du Surinam et du Brésil, avec 3 000 km de frontière, dont l'essentiel en forêt vierge, 50 000 clandestins seraient installés pour une population totale de 180 000 habitants. Un habitant sur quatre en Guyane est un étranger en situation irrégulière. D'après l'INSEE, 30 % de la population de notre DOM est étrangère.
C'est pareil aux Antilles. 6 000 Haïtiens débarquent chaque année, sans parler des clandestins de Sainte Lucie. C'est pareil à Mayotte. Le député UMP Mansour Kamardine dénonce 60 000 clandestins, dont au moins 50 000 Comoriens, dans une population de 160 000 habitants. Une personne sur trois est donc un étranger sans papier. Ce qui amène cet élu à dénoncer rien moins que " l'invasion insupportable ".
Sachez aussi qu'à Marseille, il y a 50.000 immigrés comoriens.
Je prends un autre exemple. Celui de nos personnes âgées.
2°) Le tsunami du vieillissement
Ce qui arrive c'est un vieillissement accéléré du monde. Sans même aller jusqu'en 2050, où près de 28 % des Européens seront des 3ème et 4ème âges, la vague grisonnante est déjà là.
Pour l'essentiel, rien n'a été fait : les lits spécialisés que l'on n'a pas ouverts, les assistants de vie que l'on n'a pas prévus, la médecine du 4ème âge qui n'a pas été inventée, les emplois qui ne sont pas créés et toute cette nouvelle économie du vieillissement qui pourrait pourtant offrir tout de suite 700 000 postes, mais que l'on n'offre pas, faute de l'argent qu'on donne à d'autres.
Il y a toutefois autrement plus grave dans les soubassements de la maison France, de l'Occident et de la politique qui se fissurent.
B - L'invisible tellurique
Ce qui est déjà atteint en effet, lézardé par une faille secrète, c'est rien moins, mes chers amis et chers compatriotes, que le disque dur de l'Humanité et les assises profondes de l'idée républicaine et de l'élan de la vie.
Je vais vous le montrer.
1°) L'ébranlement du disque dur de notre civilisation agriculturo-terrienne
Certes, nous vivons depuis 2 500 ans sur l'héritage judéo-chrétien. C'est ce qui fait de l'Europe, d'Aix-la-Chapelle à Colombey-les deux Eglises et de la Sagrada Familia à Barcelone à la Cathédrale de Canterburry, n'en déplaise à Jacques Chirac, à Marie-Georges Buffet ou à Michel Rocard, l'Europe est ainsi, un club chrétien. Aussi vrai qu'il y a des clubs musulmans, des clubs bouddhistes, animistes ou hindouistes.
Mais, par delà toutes ces différences religieuses, toute l'humanité depuis 20 000 ans vit sur un soubassement commun, une nappe phréatique culturelle fossile : l'héritage agriculturo-terrien.
Ce sont les paysans du néolithique qui ont donné aux hommes les villages, la mesure du temps, la stabilité des sédentaires, le sens des saisons et donc l'idée de la renaissance régulière et par conséquent la source d'où a jailli un jour le souffle de l'espérance.
En s'attaquant depuis quelques décennies aux peuples paysans de la planète, qu'il s'agisse des agriculteurs français, dont une ferme disparaît chaque 15 minutes, des paysans chinois, dont 400 millions vont être condamnés dans les 30 années qui viennent et de tous les paysans de la terre, l'ultralibéralisme anglo-saxon détruit ces fondations et déstabilise nos sociétés.
2°) C'est déjà l'ébranlement de l'élan de vie
Marion avait 14 ans. C'était une petite française de parents réfugiés chiliens. Elle allait en classe au collège Romain Rolland de Vitry-Sur-Seine. Avec Virginie, sa camarade de classe, le vendredi 23 septembre, elles se jettent du 17ème étage et s'écrasent au bout d'une chute de 40 mètres.
Bien sûr, il y a chaque année des milliers de suicides et de tentatives de suicides d'adolescents. Comme aussi de suicides à l'autre bout de la chaîne, des Français âgés abandonnés. Bien sûr, il y a Vincent Humbert. Bien sûr, bien sûr, bien sûr....
Mais Marion aimait la nébuleuse gothique, les groupes satanistes, "metal" et Kurt Cobain, le chanteur du groupe Nirvana qui s'est suicidé lui aussi. Elle écoutait les mille et un CD et regardait les mille et un sites Internet qui parlent de "larmes de sang", de "moon-of-sadness" (lune de tristesse), "purple nightmare" (cauchemar violet) ou "life of shit" (vie de merde).
Autrement dit, Marion et Virginie baignaient, s'imbibaient, s'engluaient dans cette anti-culture de négation, de noir désir, de désespérance, diffusée par toute l'industrie des médias où une élite branchée fait des milliards en exploitant le malheur.
C'est l'industrie de la désespérance et jusqu'à l'ignoble. Un exemple, ce mois-ci dans les Best sellers des librairies, Amélie Nothomb fait un tabac et un magot avec son livre "Acide sulfurique". Elle commence son livre par la phrase qui résume tout : "le malheur des gens ne leur suffisait plus, il a fallu qu'ils en fassent un spectacle".
Voilà où nous en sommes arrivés : à la culture de mort qui fait de l'argent sur les vivants.
Mais quand on sème Halloween et l'esprit qui va avec, on récolte le suicide de Marion et de Virginie.
3°) L'ébranlement de l'idée de la République
Jusqu'ici, comme chez Mao, le parti commandait au fusil, chez nous, la politique commandait à l'économie. En démocratie, c'était le peuple des citoyens qui commandait. La légitimité, c'étaient les élus qui l'avaient. C'est cela la République.
Aujourd'hui, c'est l'économie qui commande aux hommes politiques surtout quand les dix plus grandes multinationales du monde ont un chiffre d'affaires supérieur au PIB de la France.
La démocratie est en train de se dissoudre dans le marché. Le citoyen cède la place au consommateur. Je ne sais si le client est roi, mais le citoyen ne l'est plus.
La république démocratique se détruit sous nos yeux au profit de la caste oligarchique.
A côté du tsunami économique de la mondialisation et à côté du raz de marée migratoire, un séisme terrible venu des profondeurs de la géologie politique détruit les mammifères politiques que nous sommes, les hommes de chair et de sang, au profit du retour des dinosaures de l'économie. Des monstres froids des fonds de pensions américains et des dirigeants des Méga Multinationales.
Mes amis, vous assistez à un bouleversement planétaire de la géologie des sociétés humaines. Nos sociétés, que l'on croyait installées tranquillement dans le progrès, et qui allaient vivre, disait-on, après la chute du Mur de Berlin, le bonheur de la fin de l'histoire, nos sociétés redécouvrent :
- le retour de l'histoire politique, avec les Twin Towers,
- le retour de l'histoire naturelle, avec le Tsunami ou Katrina,
- et ce que personne ne voit, le retour de l'histoire géologique.
Nous revenons en effet à l'ère géologique primaire. A Jurassic Park. Nous savions que le temps des vauriens politiques existait. De l'affaire Urba Gracco à l'affaire des HLM de Paris. Mais il ne s'agit plus seulement des vauriens de la classe politique, mais des sauriens du monde économique.
Des monstres froids sont en train de s'emparer des Etats nations de la planète, de la souveraineté des peuples et de l'idée républicaine même.
Alors aussi impressionnant que soit le déferlement de l'immigration et par delà le choc des délocalisations, il y a plus sismique : la fin du politique.
Vous le voyez bien avec l'abstention d'élections en élections. Partout, au nord et au sud, les églises politiques sont désertées par les fidèles.
On ne parle que de marchés, de prix, de présentoirs ou de têtes de gondole. Mais c'est la tête du citoyen qui est gondolée et en voie d'être coupée.
La belle idée de république se meurt.
Les Guignols de l'info ont raillé la politique jusqu'à la nausée. Mais quand il n'y aura plus d'hommes politiques, qui dirigera les sociétés humaines ?
La réponse est simple. Elles seront dirigées par ceux qui déjà sont en train de la faire. C'est à dire les seigneurs de l'économie.
Que font nos hommes politiques face à ce défi citoyen ?
De droite comme de gauche, ils ne font rien, mais pour justifier leurs prébendes, font semblant.
Les grèves que nous connaissons démontrent s'il en était encore besoin, l'état d'impuissance dans lequel évolue le gouvernement de Messieurs Chirac et Villepin.
Elu avec 80 % des suffrages, disposant d'une écrasante majorité à l'Assemblée nationale, au Sénat, ayant à sa disposition des milliers d'élus locaux et de mairies, la droite UMP patauge dans ses propres contradictions et subit le chantage de la rue remarquablement bien orchestré par une gauche minoritaire et revancharde.
La situation économique et sociale n'est que le prétexte de cette agitation qui voit la coalition des privilégiés du système bloquer le pays pour défendre des avantages acquis alors que bon nombre de nos concitoyens peinent à trouver un emploi, ou pire, sont frappés de plein fouet par la crise économique et les charrettes de plans sociaux qui démantèlent notre secteur industriel.
La France connaît un déclin angoissant qui l'a placée en quelques années, du peloton de tête, au treizième rang des pays européens juste devant la Grèce et le Portugal ! Aujourd'hui, 14,5 % du PIB est consacré à la fonction publique, 24 % du PIB aux transferts sociaux et moins de 2 % du PIB à l'investissement public. La France connaît un processus lent mais continu de sclérose de son système économique.
La gauche totalitaire et son bras armé, le syndicalisme archaïque, portent une lourde responsabilité dans cette situation. Les réformes sont aujourd'hui impossibles en raison de syndicats minoritaires qui dictent leur loi d'une manière antidémocratique. La situation à la SNCM résume bien cet état d'esprit : le dépôt de bilan plutôt que la privatisation ! Combien de temps encore les Français vont-ils supporter ces sabotages systématiques par des forces illégitimes ?
Tous les fonctionnaires ne sont pas à blâmer loin de là. Beaucoup pensent comme nous, mais par peur des représailles n'osent pas exprimer leur ras-le-bol. Les syndicats exercent sur la fonction publique une pression d'essence totalitaire qui pénalise le dynamisme de la nation. Certes le droit de grève est un droit et il doit le rester mais il ne doit pas entraver par son exercice abusif, la liberté des citoyens et des entreprises littéralement pris en otages. Il faut briser ce carcan et repenser la juste et nécessaire représentation des salariés et des patrons, ainsi que le privilège exorbitant des syndicats dits représentatifs, alors qu'ensemble, ils représentent 5 % des travailleurs.
Le Front National au pouvoir organisera un grand référendum sur les lois du travail avec une refonte complète de notre système syndical. Faisons confiance aux français et donnons leur la chance historique de renverser ce système de chantage et de privilèges par une authentique liberté démocratique et sociale.
Aujourd'hui, dans une France paralysée, il faut redonner au peuple la liberté de choisir son destin.
Mais dans cette société où le marché a pris le pas sur l'homme, ce sont les petits et les modestes qui trinquent en premier. Contrairement à la vision idyllique d'un Jack Lang ou d'un François Hollande, le socialisme n'est pas une société de loisirs, il est une société du déclin. Pour avoir des loisirs, encore faut-il avoir les moyens de se les payer et le socialisme en sapant les fondements du travail a condamné les plus humbles à subir. Les patrons des entreprises du CAC 40 s'en sortiront toujours !
Si le socialisme a abandonné son hostilité de principe à la propriété individuelle, il l'a néanmoins spoliée par l'impôt abusif, mais les grandes féodalités de l'argent demeurent et se développent surtout sous les gouvernements de gauche.
Et comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on se remémore un peu le bilan socialiste depuis 1981 ?
Ce bilan est catastrophique, électoraliste et démagogique. C'est un bilan qui économiquement mêle ultralibéralisme et socialisme. Les socialistes français et leurs alliés, en bons élèves européens ont servi scrupuleusement les intérêts des technocrates bruxellois qui par définition sont antinationaux et antisociaux. Pour faire avaler les pilules de la libéralisation d'un certain nombre de secteurs industriels ou commerciaux, ils ont pratiqué la démagogie et utilisé les peurs sociales pour mieux bloquer le système et profiter de l'affaiblissement général. D'abord avec les 35 heures qui ruinent petit à petit les entreprises mais aussi leurs salariés ; ensuite avec les emplois-jeunes, ces sous-fonctionnaires aux tâches vagues qui ont contribué à plomber les finances publiques sans assurer un avenir décent à leurs titulaires; enfin en pratiquant une fiscalité pénalisante du travail qui ruine la libre entreprise.
Les socialistes, c'est aussi la régularisation des sans-papiers et l'aide à toutes les associations qui dénigrent la France, le mariage des homosexuels et toutes les politiques antifamiliales et antinatalistes. Les socialistes ne sont plus les défenseurs des travailleurs, des faibles et de ceux qui souffrent mais des riches, des bourgeois, des immigrés clandestins, des replis communautaires et des mondialistes de tous poils. Les " bobos " ou plutôt les " bozos " bourgeois socialistes règnent en maîtres. Partout où les socialo-communistes ont gouverné ou gouvernent, la situation sociale empire, l'argent devient roi et les scandales se multiplient.
Le PS a rejoint la cohorte de l'anti-France menée par Chirac, l'UMP, l'UDF et le rabatteur Villiers. C'est la même équipe, qui au soir du 21 avril 2002 se retrouvait main dans la main pour sauver places et prébendes dans un concert de déclarations abjectes et indignes d'une démocratie.
Les socialistes, c'est enfin le terrorisme intellectuel, le délit d'opinion et le révisionnisme permanent qui tend à minimiser la responsabilité du marxisme et des communistes dans les misères humaines et sociales qui ont ensanglanté une grande partie de la planète, la dernière révision en date étant la réécriture des évènements d'Algérie.
La désagrégation du corps social, la décomposition de la famille, la désespérance de millions de Français exclus de leur propre pays, l'explosion de la barbarie moderne et le mépris pour le sort des travailleurs livrés à une concurrence prédatrice doivent nous pousser à poursuivre notre combat pour la défense des travailleurs français, d'abord.
Comme l'a reconnu Jacques Attali : " c'est sous la gauche que les inégalités se sont le plus creusées en France et que c'est sous la droite que les impôts ont le plus augmenté ".
Pour rompre avec le socialo-communisme et la décadence de notre système économique et social mis en place par la droite et la gauche, il faut avoir le courage de ses opinions. Il faut avoir le courage de défendre la nation, l'identité et la liberté. Nous sommes les seuls à proposer cette rupture indispensable à la renaissance française et à la défense des travailleurs et du peuple français.
A long terme, c'est le plus incontournable des phénomènes mondiaux qui dominera la problématique des nations et particulièrement de la notre.
L'explosion démographique du Tiers-monde conjuguée à l'implosion démographique qui touche la France et le continent boréal, constitue le phénomène principal du 20ème siècle et du 21ème siècle, un véritable séisme social et politique dont les conséquences historiques sont incommensurables.
- La population mondiale est passée en 30 ans de 1.5 milliards à 6 milliards.
- Celle de notre continent boréal est restée largement au-dessous du milliard, 10% de la population mondiale.
- La population française est passée en 60 ans de 1945 à 2005, de 40 millions à 65 millions. Mais, hélas, ce n'est pas le fruit d'une vitalité comparable à celle du reste du monde. Elle est la conséquence de 2 phénomènes - l'immigration de masse - l'allongement de la durée de vie.
Ce dernier a des conséquences négatives sur l'activité et l'équilibre de notre société. Il a été aggravé par des mesures sociales, allant à l'inverse des solutions raisonnables. Alors qu'il aurait fallu, a due concurrence, pour garder l'équilibre des régimes sociaux allonger la durée du temps de travail, on a ramené l'âge de la retraite à 60 ans, voire moins et réduit la durée hebdomadaire du travail à 35 heures !
Ce faisant, le nombre des bénéficiaires augmentant et le nombre des cotisants diminuant, les régimes sociaux se sont trouvés structurellement et conjoncturellement déficitaires, le chômage de plusieurs millions de français et l'accueil social des millions d'immigrés paralysant progressivement le pays, le rendant, à échéance, incapable d'assurer une vie digne à ses anciens et remettant même, à échéance, en cause la solidarité nationale entre les générations.
Analysant cette perspective prévisible mais non prévue par les dirigeants du Système.
Il eut fallu :
1) soutenir une grande politique familiale de natalité française
2) limiter sévèrement l'immigration, l'acquisition de la nationalité et la politique sociale égalitaire au bénéfice des étrangers, entrés illégalement en France.
C'est tout l'inverse qui a été fait, aboutissant de plus en plus rapidement à la dilution de l'identité française, à la ruine économique, au chaos social, sans compter les dérives morales et culturelles.
Initié en 1974 par Chirac, le regroupement familial a transformé l'immigration temporaire des travailleurs étrangers en immigration de peuplement.
En 1986, Chirac, devenu le premier ministre de cohabitation de François Mitterrand, trahissait son programme électoral et, en diabolisant les 35 députés du Front National, choisissait clairement la politique de collaboration avec Mitterrand et la gauche.
Depuis, la politique familiale n'a cessé de se dégrader tandis que l'immigration déferlante ne rencontra que des digues verbales, voire même des complicités actives.
Au reste, sous-tendue par la nouvelle religion de l'antiracisme à sens unique, encouragée par l'Europe à vocation fédérale, c'est-à-dire résolument anti-nationale, la politique française depuis 20 ans a été de reculs en capitulations derrière un vocabulaire en " trompe l'oreille ".
Comme les carabiniers d'Offenbach chantent " Marchons, marchons " en marquant fortement le pas, nos politiciens parlent mais n'agissent pas.
Plus les dirigeants affirment leur détermination en serrant leurs petits poings mous et leur résolution avec mâchoire serrée et mimiques viriles, moins les citoyens les prennent au sérieux.
Les élus UMP, tout récemment encore, osaient proclamer aux élections partielles leur victoire alors qu'ils étaient avec 60 à 70% d'abstention, élus par moins de 20% des électeurs et donc, démocratiquement parlant, ridiculisés.
Mais les électeurs ont leur part de responsabilité et il n'y aura pas d'espoir tant qu'ils continueront de se désintéresser du bien public, c'est-à-dire de leur propre avenir et même de leur propre survie.
Il ne suffit donc pas de promettre la réforme d'un système politiquement, intellectuellement et moralement corrompu, il faut une véritable révolution, un changement radical que seuls peuvent initier et conduire ceux qui n'ont pas été responsables du désastre annoncé :
IMMIGRATION
Oui, il faut oser s'attaquer à un système vermoulu et impuissant, à la réforme de la fonction publique, de la sécurité sociale, du fameux et suicidaire " modèle social français ". Mais aucun de ces projets, si louable soit-il, n'est viable sans un changement radical de notre politique démographique, capable d'endiguer efficacement l'immigration massive du Tiers-monde avec ses conséquences : l'appauvrissement, le chômage, l'insécurité, la peur, par la coupure nette des pompes aspirantes.
Il faut non seulement dire aux immigrants que nous ne pouvons pas les accueillir, mais qu'ils ne peuvent attendre des français que ceux-ci les logent, les nourrissent, les entretiennent, les soignent tandis qu'ils devraient, en outre, éduquer et enseigner leurs enfants.
La proposition sarkozienne de quotas est inacceptable car elle priverait les nations du Tiers-monde de leurs éléments responsables et dynamiques. Elle est la preuve irréfragable de la médiocrité de notre enseignement pourtant ruineux et pléthorique. 11 % de nos concitoyens sont illétrés !
DROIT DU SOL
Il faut mettre un terme à l'accession automatique à la nationalité française par le Droit du sol.
Celui-ci, décrété " sacro saint " par Djack Lang qui, bien que professeur, ne connaît pas son histoire de France, date des années 1880 et n'avait rien à voir avec les " Droits de l'homme ". Il consistait à ne pas permettre que les travailleurs immigrés restés étrangers, puissent avec leur famille, se soustraire aux obligations des travailleurs français et en particulier, aux obligations militaires en un temps où l'on préparait psychologiquement et matériellement la revanche du désastre de 70 sur l'Allemagne.
Ce fut donc une loi non de principe mais de conjoncture. En ce moment où sont menacés nos équilibres fondamentaux, il faut abroger le Droit du sol et dire avec nous : la nationalité française çà s'hérite ou çà se mérite : çà s'hérite par la filiation, çà se mérite par la naturalisation.
Il faut remplacer la préférence étrangère par la préférence nationale, n'en déplaise aux idéologues mondialistes, aux politiciens et aux juges félons. Il n'est même plus possible d'exprimer une simple opinion sur ces sujets sans être poursuivi et condamné. Les patriotes sont bâillonnés et ruinés, à tous les niveaux de la société, par le terrorisme intellectuel des tenants du " politiquement correct".
Il faut lutter pour notre libération car le danger n'est pas seulement démographique, il est aussi culturel et politique.
ISLAMISATION
En effet, l'immense majorité des immigrés en France est de mouvance islamique. Or l'Islam, en tous les cas celui de notre temps, ne nous met pas à l'abri de sa tentation totalitaire et de sa pratique de conquête.
C'est ainsi qu'au moment même ou l'esprit religieux recule dans nos sociétés d'essence chrétienne, on voit se développer un prosélytisme musulman qui se traduit par des constructions de mosquées, par des prêches dont certains sont de véritables appels au Djihad. Nous ne pouvons pas ignorer et le laisser ignorer à nos compatriotes que dans de très nombreux pays du monde, les chrétiens sont persécutés comme par exemple : en Irak où les communautés chrétiennes présentes depuis 20 siècles ont été acculées à la mort ou à l'exil, ou en Indonésie où les incidents criminels se multiplient, au Soudan, etc
Cette irruption du monde islamique trouve des appuis et des soutiens, bien sur chez tout ce qui est antifrançais, mais aussi dans certains milieux politiques en mal de clientèles électorales.
Au mépris de la Constitution et de la loi de séparation de l'église et de l'Etat, de 1905, donnée comme un des fondements de la République, on prétend aider à l'implantation d'une religion avec des fonds publics et en vertu de discrimination positive.
Au moment où certains mouvements subversifs se servent du vecteur islamique pour perpétrer leurs crimes terroristes, il y a lieu d'être d'une extrême vigilance et d'exiger un contrôle intransigeant.
ENTREE DE LA TURQUIE
On peut s'étonner, à ce niveau, qu'il soit encore question de l'entrée de la Turquie dans l'Europe et de l'ouverture des négociations qui doivent y conduire alors que le NON au référendum qui à mis fin au projet de la Constitution européenne était très largement inspiré par le refus d'admettre cet état, allié mais non européen, dans une structure qui exige de l'être, alors qu'un grand nombre de partisans du OUI, comme Giscard ou Sarkozy, comme le parti majoritaire UMP, se déclare contre l'entrée.
Les promoteurs de l'entrée, essentiellement les américains et leur pseudopode britannique, essaient de cacher que l'islamisation de la Turquie s'accélère (or, il faut savoir que le parti au pouvoir est de mouvance islamique), tandis que disparaissent peu à peu les généraux kémalistes, défenseurs par le coup d'état, de la laïcité officielle.
Un évènement significatif : un roman turc " Tempête de métal " décrit la guerre américano-turque et le 2ème tome, la conquête de Berlin et Paris, par l'armée turque venue au secours de ses immigrés persécutés, a dépassé les 150 000 exemplaires dans un pays où les tirages atteignent quelques milliers.
Or, sur les 25 états de l'Union, un seul s'est opposé courageusement à l'ouverture de négociations , c'est l'Autriche qui s'est souvenue qu'il n'y a pas si longtemps, les turcs ont tenté de s'emparer de Vienne, leur capitale. En Autriche, 90% des électeurs sont contre l'entrée, mais finalement, le gouvernement Schüssel a accepté d'échanger un cheval turc contre une alouette croate, sur l'injonction de Condolleeza Rice.
Au rang des 24 autres pays, il y a la France et que Chirac le veuille ou non, les français ont fait connaître leur position ou plutôt leur opposition massive, plus de 70% selon les sondages, 55% au référendum.
Va-t-on longtemps continuer à bafouer le peuple français souverain, quand il s'est solennellement exprimé ?
Nous avons été les premiers et les plus importants artisans de la victoire du NON, nonobstant les rodomontades de certains chouans médiatisés. Nous entendons que ce NON soit respecté et que le pouvoir respecte la légitimité du référendum.
L'ELECTION PRESIDENTIELLE
On peut voir que, depuis le malaise cérébral du Président, qui a fait apparaître la fragilité des destins personnels et collectifs, chacun pense à l'échéance de 2007 et qu'elle sera déterminante pour l'avenir du Peuple Français.
LA GAUCHE
Dans l'ombre portée du Grand Vaincu de 2002, M. Jospin, pullulent les candidatures des éléphanteaux du PS. Ils sont déjà plus d'une dizaine à se mettre sur les rangs de la pré-compétition et ce n'est pas fini.
Leurs turbulents alliés de l'extrême gauche verte ont eux aussi des ambitions divergentes à satisfaire.
Le Parti Communiste de Dame Buffet hésite à se faire hara-kiri au bénéfice d'un quelconque Bové, candidat rêvé des factions activistes de l'extrême-gauche. C'est vrai qu'il y aurait là une réelle opportunité de faire arriver le candidat de gauche en 3ème, voire en 4ème position, ce que je regretterais, car le 2ème tour de la prochaine élection doit permettre au peuple français de choisir clairement entre l'archéo-marxisme et le patriotisme salvateur.
LA DROITE
La droite, menacée de déroute politique après la cagade programmée des élections régionales, l'échec des européennes, la défaite cuisante du référendum, à elle aussi déjà de nombreux candidats
Pour reprendre la comparaison Vendéeglobale du divin vicomte, avec sa double coque Villepin et Sarkozy, l'UMP est le corps central du catamaran dont Bayrou est le flotteur gauche et Villiers le flotteur droit.
Mais, M. de Villepin et M. Sarkozy, à tous risques, se disputent déjà la barre du catamaran, lequel de surcroît fait eau de toute part.
Chacun suppute, consulte, sonde, extrapole et comme nous sommes en 5ème République, combine, truque et piège.
Dans cette empoignade picrocholine, M. Bayrou joue les mutins, et Villiers les supplétifs (respectueuses).
Après tout, pourquoi pas Bayrou comme candidat de la gauche, à défaut de Ségolène, renvoyée à ses fourneaux par les machos du PS mollissant.
Monsieur de Villiers, lui, prend la posture du patriote populaire, troquant sa tenue de chouan vendéen pour l'uniforme du sans-culotte républicain des colonnes infernales du baron Turreau et du marquis de Canclaux. Coiffé du bonnet phrygien qui fut, naguère, l'insigne du parti chiraquien avant qu'on ne repeigne la devanture de la boutique RPR aux couleurs de l'UMP.
Se définissant lui-même comme un " beur de Vendée ", cet ancien secrétaire d'état de Chirac en 86, poussant jusqu'à la caricature involontaire, marche depuis peu comme Le Pen, parle comme Le Pen, nage dans le tricolore, avec quelque difficulté à ne pas parler pointu comme on le fait dans les thés de bonne compagnie. Il dit même qu'il pense comme Le Pen, ce qui ne l'a pas empêché de toujours agir contre lui, au profit de la majorité chiraquienne.
Son numéro d'imitateur lui a fait donner le surnom, très tendance de, " Duplicator ", et les méchantes langues disent que la politique française avait, en la personne de Besancenot, un facteur. Avec Villiers, elle a maintenant un contrefacteur.
Comme vous le savez sans doute, je serai, une fois encore le candidat des nationaux à l'élection présidentielle, avec l'espoir toujours intact que le peuple français rejettera dans la même opprobre tous ceux qui lui ont menti, ou l'ont égaré ou trahi depuis 3 décennies, et qui, au moment où l'angoisse de l'avenir gagne l'esprit et le cur de la plupart des français, se complaisent dans des complots de harem, ou des bras de fer " d'hercucules " de foire.
LES SIGNATURES DE MAIRES
Comme on sait déjà dans le secret des officines sondagiques que le favori du 1er tour sera Le Pen, on essaie de mettre en place, comme d'habitude, les pièges qui devraient m'empêcher d'être candidat, notamment en s'efforçant d'intimider les maires dont la signature est exigée.
Premier piège, le silence. Comme vous avez pu le constater depuis plusieurs mois, aucun dirigeant du Front, ni son Président, ne sont invités dans les émissions politiques !
Peu nous chaut, puisque comme le peuple, nous connaissons l'histoire de Zorro qu'on ne voit jamais mais qui, quand même, de temps en temps, botte le derrière de ceux qui le traquent, et qui finit par gagner.
La manuvre la plus vicieuse touche aux signatures de parrainage exigées pour être candidat à la Présidence. Celles-ci n'avaient pour but, disait le législateur, que d'écarter les candidats fantaisistes et n'exigeaient que le chiffre de 100. Mais peut-on être réputé fantaisiste quand on a 3 fois obtenu plus de 15% des suffrages et même été au 2ème tour de la présidentielle.
Ce chiffre fut porté à 500 et m'empêcha en 1981 d'être candidat, ce qui eut pour conséquence, avec la trahison de Giscard par Chirac, l'élection de Mitterrand et le retour de la gauche.
Actuellement, ce système n'a plus aucun rapport avec la volonté du législateur ni même avec notre Constitution.
En effet, Constitutionnellement et légalement, le Président de la République doit être élu au suffrage universel
- direct
- secret.
Or, il n'est plus direct, puisqu'il est précédé d'un suffrage censitaire, celui du parrainage qu'on essaie d'ailleurs de gêner.
Il n'est plus secret, puisqu'au mépris des principes, c'est le Conseil Constitutionnel lui-même qui organise la publicité des signataires, aggravant ainsi cyniquement les dérives du système.
Tout le monde, sauf ceux qui espèrent en profiter, reconnaît qu'il s'est perverti et fonctionne à l'inverse de la volonté du législateur. Le dysfonctionnement naît essentiellement du fait de la publicité imposée aux parrains, lesquels sont réputés, à tort, par les médias et les adversaires politiques : avoir donné un soutien politique.
Le remède est simple, si simple que le parti majoritaire, l'UMP, l'a adopté pour la désignation de ses candidats à la Mairie de Paris, qui est copié sur le système présidentiel, à ceci près, que ses dirigeants ont organisé la confidentialité des parrainages, pour éviter qu'ils ne soient soumis à des pressions ou des représailles (sic). Bien vu ! Mais pourquoi ne pas adopter une loi qui ferait bénéficier l'élection présidentielle de l'expérience positive de l'UMP qui est, rappelons le, majoritaire au Parlement.
Ceux qui ne sont pas certains de leur victoire sur la cendrée préfèrent essayer de couper les jarrets des concurrents dangereux pour les empêcher de participer à la course.
Ce qui est certain, c'est qu'ils ne pourront pas le faire impunément, et que celui qui se manifestera contre la démocratie, comme viennent de le faire un tifosi de Sarkozy : Aeschlimann et un garde chasse du château de Villiers : Rivière. Ils le paieront cher lors des élections.
Notre force nous vient de notre foi dans les destinées de la France, notre amour pour le peuple français et le sens aigu des obligations morales qui sont celles du Parti de la Patrie.
Elle nous vient du dévouement, du courage, de l'abnégation de nos militants, de la lucidité aussi de nos électeurs qui sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que le désastre s'approche.
Pour lutter victorieusement contre ceux qui ont tout : l'argent, le pouvoir, les médias, le Système, en un mot, nous devons faire des efforts supplémentaires de recrutement, de travail politique pour construire la machine électorale des citoyens, avec l'aide des militants du Front National.
D'ores et déjà, nous préparons l'organisation de cette élection capitale, en lançant la campagne " 100 débats pour la France et l'innovation politique " et en créant un Commissariat général à la stratégie présidentielle confié au Professeur Martinez. J'assumerai personnellement la direction de la campagne à la tête de 12 directions spécialisées.
LE C.A.P. 2007
Nous devons appeler tous les français sans exclusive. C'est pourquoi, j'invite tous ceux qui mettent l'intérêt National qui est aussi le leur, bien compris au-dessus des intérêts particuliers, à rejoindre les Comités d'Action Présidentiels aux cotés des responsables et militants du Front National.
Nous lançons un appel fraternel à tous ceux qui ont le sentiment d'avoir été trompé, déçu, abandonné, à ceux qui sont découragés et même désespérés. Vous pouvez prendre votre revanche et gagner avec nous la bataille de la France.
Sept ans après la pitoyable aventure mégrétiste, il faut que ceux qui ont compris, nous rejoignent, ils seront accueillis comme le fut l'enfant prodigue. Leur participation à la campagne à nos côtés, leur permettra de réintégrer totalement le Front National après 2007.
J'appelle aussi tous ceux qui pourraient se laisser tenter par des hommes prétendument nouveaux et dont on sait qu'ils ne sont là que pour nuire au succès de la candidature nationale de Salut Public, à mesurer l'enjeu capital du scrutin. Il y va de la survie de la France et des français.
Sans esprit de revanche, ni de puéril orgueil, je demande à tous de se donner le premier moyen de redressement politique, économique, social, culturel, intellectuel et moral, en élisant un président national, respectueux des règles morales de notre civilisation chrétienne et humaniste et des principes démocratiques de la République française.
La situation du pays exige ce grand rassemblement populaire français qui, évidemment, ne peut se faire sur le nom d'aucun de ceux qui, à un titre ou à un autre, à un moment ou un autre, ont été complices ou co-responsables des politiques qui depuis 30 ans ont conduit notre pays sur la pente du déclin.
La République est le gouvernement Du Peuple Par le Peuple Pour le Peuple.
Peuple français, qui a fait tant de choses et qui peut encore en faire tant pour le bien de la France, de l'Europe et du Monde.
Lève toi et marche vers le combat pour la Victoire de la France.
(Source http://www.frontnational.com, le 10 octobre 2005)