Texte intégral
Q - (...) L'Europe attend maintenant de la France une suggestion, une vision. Est-ce que la France l'aura ?
R - La France a un projet pour l'Europe, qui est le projet d'une Europe politique, ambitieuse. Vous avez raison, le peuple français a rejeté le projet de traité par référendum, nous verrons, si le temps le permet, d'apporter des réponses. Même en l'absence de traité constitutionnel, il y a une Europe, il y a des institutions, il y a un budget et il y a des politiques communes - c'est cela qu'il faut relancer. Notre projet consiste en des politiques concrètes et des projets concrets. La meilleure réponse dans ces moments d'incertitude, c'est l'action, tout simplement.
Q - En ce qui concerne le budget : croyez-vous que la France fait tout son possible pour qu'il soit adopté ? Il y a la question de l'agriculture ?
R - Je souhaite que nous puissions trouver un accord sur le budget, l'Europe a besoin de savoir où elle va, et en particulier les dix nouveaux partenaires. Votre pays, et tous ceux qui nous ont rejoints il y a un an, ont besoin d'avoir des perspectives claires. C'est pour cela que l'on appelle le budget les "perspectives financières". Nous avons fait des efforts, et vous en avez faits, pour voir acceptée par le Conseil européen la proposition de la Présidence luxembourgeoise ; nous sommes toujours disposés à les faire. Il est possible, j'en suis convaincue, de parvenir à un accord sur le budget. A une condition : c'est que tout le monde fasse les mêmes efforts que vous et nous avions faits.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 octobre 2005)
R - La France a un projet pour l'Europe, qui est le projet d'une Europe politique, ambitieuse. Vous avez raison, le peuple français a rejeté le projet de traité par référendum, nous verrons, si le temps le permet, d'apporter des réponses. Même en l'absence de traité constitutionnel, il y a une Europe, il y a des institutions, il y a un budget et il y a des politiques communes - c'est cela qu'il faut relancer. Notre projet consiste en des politiques concrètes et des projets concrets. La meilleure réponse dans ces moments d'incertitude, c'est l'action, tout simplement.
Q - En ce qui concerne le budget : croyez-vous que la France fait tout son possible pour qu'il soit adopté ? Il y a la question de l'agriculture ?
R - Je souhaite que nous puissions trouver un accord sur le budget, l'Europe a besoin de savoir où elle va, et en particulier les dix nouveaux partenaires. Votre pays, et tous ceux qui nous ont rejoints il y a un an, ont besoin d'avoir des perspectives claires. C'est pour cela que l'on appelle le budget les "perspectives financières". Nous avons fait des efforts, et vous en avez faits, pour voir acceptée par le Conseil européen la proposition de la Présidence luxembourgeoise ; nous sommes toujours disposés à les faire. Il est possible, j'en suis convaincue, de parvenir à un accord sur le budget. A une condition : c'est que tout le monde fasse les mêmes efforts que vous et nous avions faits.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 octobre 2005)