Texte intégral
Chers Amis,
Le débat qui nous rassemble est réconfortant.
Avec les parlementaires UMP, nombreux ici ce matin, nous savons combien il est important dans un parti, comme d'ailleurs dans un groupe parlementaire, d'échanger des idées, d'écouter les points de vue. Puis, ensemble, de construire un projet pour faire gagner nos valeurs.
Josselin de ROHAN, Président du groupe UMP au Sénat, retenu aujourd'hui en Bretagne, partage cette vision. Aussi, je remercie l'UMP et Nicolas SARKOZY de faire de notre mouvement un lieu de réflexion et de propositions.
Rarement, notre pays aura eu autant besoin d'un tel travail d'analyse et de propositions novatrices pour l'avenir.
Avec le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, la France vient de connaître un débat politique intense, même si le résultat est problématique, notre démocratie en sort renforcée.
N'ayons ni regret, ni déception.
Il n'y a pas de honte à perdre une bataille menée jusqu'au bout, en restant fidèles à nos convictions, et dans l'unité.
Comme vous tous, les députés UMP se sont mobilisés pendant cette campagne référendaire.
Et j'ai vu, dans ma fédération de Haute-Savoie, comme dans toutes les fédérations de France, les militants UMP sur le terrain, expliquant les enjeux de ce référendum.
Même si cela n'a pas suffi, au nom de mes 362 collègues députés UMP, je veux vous en en remercier.
Ensemble, nous avons fait campagne avec conviction et détermination. Sans nous diviser, sans nous déchirer, comme les socialistes.
Si quelques uns parmi nous ont défendu le non au Traité Constitutionnel, ils n'ont pas mis à mal l'unité du mouvement.
Aujourd'hui, nous sommes tous là, rassemblés, derrière Nicolas SARKOZY, pour soutenir le gouvernement.
Je tiens à te remercier Nicolas. Tu as su à la fois garder notre unité et mettre ton énergie communicative dans cette campagne pour le référendum.
Ensemble, nous avons fait campagne en tenant aux Français un langage de vérité, en leur disant clairement qu'une renégociation du Traité Constitutionnel était utopique, qu'il n'y aurait pas de session de rattrapage.
Aujourd'hui, la crise que traverse l'Union européenne nous donne hélas raison.
Les Français ont été trompé par une gauche divisée. Une gauche instrumentalisée par l'extrême gauche, manipulée par des groupuscules prétendumment apolitiques. C'est cette gauche qui a mis l'Europe en panne.
Une gauche radicale qui chante l'Internationale, place de la Bastille, tout en rêvant de repousser les ressortissants des nouveaux pays de l'Union derrière un rideau de fer, dont elle garde la secrète nostalgie.
Dans ces circonstances, pour surmonter cette crise, notre devoir, et je sais que nous pouvons compter sur vous, est le rassemblement derrière le Président de la République, Jacques CHIRAC, derrière le gouvernement de Dominique de VILLEPIN, afin de soutenir la France pour relancer la construction européenne, pour défendre nos valeurs, nos intérêts et répondre aux attentes de nos compatriotes.
L'enjeu européen, au cours de cette campagne, a souvent été occulté par des considérations de politique intérieure.
Les Français se sont souvent exprimés en fonction de leurs difficultés, de leurs préoccupations, de leurs attentes, et non de cet enjeu européen.
Il nous faut leur répondre par l'action. C'est le choix du gouvernement de Dominique de VILLEPIN.
Refusons l'immobilisme, ce poison qui a, trop longtemps, affaibli notre pays.
Nous sommes des militants, des acteurs de la vie politique. Ne nous résignons pas au fatalisme, comme si la France n'avait vocation qu'à être ballottée au gré des décisions prises à Wall Street ou dans les antichambres des palais étatiques de Pékin.
C'est d'abord en nous-mêmes que nous devons trouver les capacités du rebond national. Ce " génie du renouveau " qu'évoquait le Général De GAULLE dans ses Mémoires de Guerre.
Notre pays ne peut pas se recroqueviller sur lui-même. Tous les replis catégoriels, communautaristes, corporatistes sont à l'opposé des valeurs qui fondent notre République.
Notre pays ne peut s'accommoder de cet affrontement stérile, instrumentalisé pendant la campagne référendaire entre social et libéral.
Cela n'a pas de sens. Tous les Français sont d'accord pour que notre protection sociale soit fondée sur la solidarité entre les générations, entre tous les Français et, par conséquent, soit financée par le travail et par la création de richesses qui, seuls, peuvent assurer sa pérennité.
Voilà la réalité.
Pour mener à bien ce combat, l'unité sans faille de notre famille politique est la condition première et indispensable. Elle est plus que jamais nécessaire.
Des divisions stériles ont trop souvent nui, par le passé, aux valeurs que nous partageons et profité aux dogmes, au prêt à penser idéologique, à nos adversaires de gauche.
Soyons-en convaincus : désunis, divisés, nous serions à nouveau condamnés, demain, à laisser le champ libre à une gauche minoritaire et incapable de s'entendre. Une gauche écartelée entre révolutionnaires et réformistes, entre collectivistes et socio-démocrates, entre gauche révolutionnaire et gauche gestionnaire.
Si nous n'avions pas la capacité de garder notre propre unité, la fin du quinquennat et de la législature serait un échec, nous mettant en position périlleuse pour aborder les prochaines échéances électorales.
C'est dans cet esprit d'unité, Nicolas, que tu as répondu présent au Président de la République et au Premier ministre. Tu as fait le choix de la responsabilité, en homme de devoir.
Ce choix permettra d'assurer une unité sans faille dans l'action entre le gouvernement et le mouvement.
Tout comme nous veillons à assurer la même unité dans l'action entre le mouvement et le groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mes chers Amis,
Gouvernement, groupes parlementaires, mouvement, nous ne réussirons que si nous sommes rassemblés et unis aux côtés de Jacques CHIRAC et de Dominique de VILLEPIN, avec Nicolas SARKOZY.
C'est collectivement, dans la fidélité à notre engagement que nous garderons la confiance des Français.
Sur le socle des grandes réformes construites par Jean-Pierre RAFFARIN, nous devons réussir la législature et le quinquennat. Ainsi, nous préparerons l'avenir et les prochaines échéances.
Ensemble, nous devons convaincre qu'il n'existe qu'une seule voie pour une France, plus forte et plus solidaire.
Cette voie, c'est celle du courage et de l'action.
Cette voie, c'est celle tracée par le Président de la République, c'est celle suivie par le gouvernement de Dominique de VILLEPIN, et soutenue par l'UMP derrière son Président, Nicolas SARKOZY.
Cette voie, c'est la nôtre, car nous la savons heureuse pour les Français.
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 juin 2005)
Le débat qui nous rassemble est réconfortant.
Avec les parlementaires UMP, nombreux ici ce matin, nous savons combien il est important dans un parti, comme d'ailleurs dans un groupe parlementaire, d'échanger des idées, d'écouter les points de vue. Puis, ensemble, de construire un projet pour faire gagner nos valeurs.
Josselin de ROHAN, Président du groupe UMP au Sénat, retenu aujourd'hui en Bretagne, partage cette vision. Aussi, je remercie l'UMP et Nicolas SARKOZY de faire de notre mouvement un lieu de réflexion et de propositions.
Rarement, notre pays aura eu autant besoin d'un tel travail d'analyse et de propositions novatrices pour l'avenir.
Avec le référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, la France vient de connaître un débat politique intense, même si le résultat est problématique, notre démocratie en sort renforcée.
N'ayons ni regret, ni déception.
Il n'y a pas de honte à perdre une bataille menée jusqu'au bout, en restant fidèles à nos convictions, et dans l'unité.
Comme vous tous, les députés UMP se sont mobilisés pendant cette campagne référendaire.
Et j'ai vu, dans ma fédération de Haute-Savoie, comme dans toutes les fédérations de France, les militants UMP sur le terrain, expliquant les enjeux de ce référendum.
Même si cela n'a pas suffi, au nom de mes 362 collègues députés UMP, je veux vous en en remercier.
Ensemble, nous avons fait campagne avec conviction et détermination. Sans nous diviser, sans nous déchirer, comme les socialistes.
Si quelques uns parmi nous ont défendu le non au Traité Constitutionnel, ils n'ont pas mis à mal l'unité du mouvement.
Aujourd'hui, nous sommes tous là, rassemblés, derrière Nicolas SARKOZY, pour soutenir le gouvernement.
Je tiens à te remercier Nicolas. Tu as su à la fois garder notre unité et mettre ton énergie communicative dans cette campagne pour le référendum.
Ensemble, nous avons fait campagne en tenant aux Français un langage de vérité, en leur disant clairement qu'une renégociation du Traité Constitutionnel était utopique, qu'il n'y aurait pas de session de rattrapage.
Aujourd'hui, la crise que traverse l'Union européenne nous donne hélas raison.
Les Français ont été trompé par une gauche divisée. Une gauche instrumentalisée par l'extrême gauche, manipulée par des groupuscules prétendumment apolitiques. C'est cette gauche qui a mis l'Europe en panne.
Une gauche radicale qui chante l'Internationale, place de la Bastille, tout en rêvant de repousser les ressortissants des nouveaux pays de l'Union derrière un rideau de fer, dont elle garde la secrète nostalgie.
Dans ces circonstances, pour surmonter cette crise, notre devoir, et je sais que nous pouvons compter sur vous, est le rassemblement derrière le Président de la République, Jacques CHIRAC, derrière le gouvernement de Dominique de VILLEPIN, afin de soutenir la France pour relancer la construction européenne, pour défendre nos valeurs, nos intérêts et répondre aux attentes de nos compatriotes.
L'enjeu européen, au cours de cette campagne, a souvent été occulté par des considérations de politique intérieure.
Les Français se sont souvent exprimés en fonction de leurs difficultés, de leurs préoccupations, de leurs attentes, et non de cet enjeu européen.
Il nous faut leur répondre par l'action. C'est le choix du gouvernement de Dominique de VILLEPIN.
Refusons l'immobilisme, ce poison qui a, trop longtemps, affaibli notre pays.
Nous sommes des militants, des acteurs de la vie politique. Ne nous résignons pas au fatalisme, comme si la France n'avait vocation qu'à être ballottée au gré des décisions prises à Wall Street ou dans les antichambres des palais étatiques de Pékin.
C'est d'abord en nous-mêmes que nous devons trouver les capacités du rebond national. Ce " génie du renouveau " qu'évoquait le Général De GAULLE dans ses Mémoires de Guerre.
Notre pays ne peut pas se recroqueviller sur lui-même. Tous les replis catégoriels, communautaristes, corporatistes sont à l'opposé des valeurs qui fondent notre République.
Notre pays ne peut s'accommoder de cet affrontement stérile, instrumentalisé pendant la campagne référendaire entre social et libéral.
Cela n'a pas de sens. Tous les Français sont d'accord pour que notre protection sociale soit fondée sur la solidarité entre les générations, entre tous les Français et, par conséquent, soit financée par le travail et par la création de richesses qui, seuls, peuvent assurer sa pérennité.
Voilà la réalité.
Pour mener à bien ce combat, l'unité sans faille de notre famille politique est la condition première et indispensable. Elle est plus que jamais nécessaire.
Des divisions stériles ont trop souvent nui, par le passé, aux valeurs que nous partageons et profité aux dogmes, au prêt à penser idéologique, à nos adversaires de gauche.
Soyons-en convaincus : désunis, divisés, nous serions à nouveau condamnés, demain, à laisser le champ libre à une gauche minoritaire et incapable de s'entendre. Une gauche écartelée entre révolutionnaires et réformistes, entre collectivistes et socio-démocrates, entre gauche révolutionnaire et gauche gestionnaire.
Si nous n'avions pas la capacité de garder notre propre unité, la fin du quinquennat et de la législature serait un échec, nous mettant en position périlleuse pour aborder les prochaines échéances électorales.
C'est dans cet esprit d'unité, Nicolas, que tu as répondu présent au Président de la République et au Premier ministre. Tu as fait le choix de la responsabilité, en homme de devoir.
Ce choix permettra d'assurer une unité sans faille dans l'action entre le gouvernement et le mouvement.
Tout comme nous veillons à assurer la même unité dans l'action entre le mouvement et le groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mes chers Amis,
Gouvernement, groupes parlementaires, mouvement, nous ne réussirons que si nous sommes rassemblés et unis aux côtés de Jacques CHIRAC et de Dominique de VILLEPIN, avec Nicolas SARKOZY.
C'est collectivement, dans la fidélité à notre engagement que nous garderons la confiance des Français.
Sur le socle des grandes réformes construites par Jean-Pierre RAFFARIN, nous devons réussir la législature et le quinquennat. Ainsi, nous préparerons l'avenir et les prochaines échéances.
Ensemble, nous devons convaincre qu'il n'existe qu'une seule voie pour une France, plus forte et plus solidaire.
Cette voie, c'est celle du courage et de l'action.
Cette voie, c'est celle tracée par le Président de la République, c'est celle suivie par le gouvernement de Dominique de VILLEPIN, et soutenue par l'UMP derrière son Président, Nicolas SARKOZY.
Cette voie, c'est la nôtre, car nous la savons heureuse pour les Français.
(Source http://www.u-m-p.org, le 14 juin 2005)