Texte intégral
Je voulais me féliciter de l'unanimité avec laquelle la résolution 1636 a été adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies. C'est d'autant plus important que cette résolution prise à l'unanimité montre la détermination sans faille de la communauté internationale pour faire la lumière sur l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri. Où que soient les assassins, quels qu'ils soient, ils doivent être trouvés, jugés et punis.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a donc demandé que les suspects restent à la disposition de la justice ; c'est ainsi que leurs déplacements seront restreints et c'est ainsi que leurs avoirs seront gelés. Ce sont les mesures que le Conseil a demandées.
Cette résolution montre à quel point il est important que justice soit faite. Cette résolution est un message très clair à la Syrie. Il faut que la Syrie coopère avec M. Mehlis dont le mandat a été prolongé jusqu'au 15 décembre. Si Damas refusait de coopérer pleinement, alors le Conseil de sécurité tirerait les conséquences de ce refus.
Pour terminer, je dirai que le message du Conseil de sécurité à l'unanimité est très clair : il faut que la Syrie coopère, sinon le Conseil en tirera toutes les conséquences, et cette résolution doit aider la justice à passer.
Q - Monsieur le Ministre, est-ce que la raison de l'alliance entre la France et les Etats-Unis est uniquement la justice concernant l'assassinat de M. Hariri ou est-ce également pour servir les intérêts de la France au Liban ?
R - La seule priorité de la France a été un désir de justice. Il s'agit d'une commission d'enquête criminelle. La résolution 1595 est une résolution qui vise à faire la lumière, toute la lumière, rien que la lumière sur l'assassinat de Rafic Hariri. Et donc c'est dans ce cadre là, dans cet esprit là que nous avons souhaité deux choses : d'abord que, quels que soient les coupables, où qu'ils soient, ils soient bien sûr trouvés, jugés et punis ; et ensuite que la commission du juge Mehlis puisse faire tout simplement son travail en toute quiétude et avec beaucoup de rigueur. C'est l'occasion pour moi de saluer le travail remarquable qu'a fait le juge Mehlis.
Q - Monsieur le Ministre, une seconde résolution est-elle nécessaire pour obtenir des sanctions ?
R - Concernant les sanctions, le Conseil vient de s'exprimer clairement : s'il est établi par la Commission Mehlis que la coopération de Damas n'est toujours pas satisfaisante, alors le Conseil de sécurité décidera de mesures à l'encontre de la Syrie. Mais on ne peut pas le savoir avant ; nous demandons à la Syrie de coopérer. Nous verrons donc le 15 décembre ce que M. Mehlis nous dira. Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2005)
Le Conseil de sécurité des Nations unies a donc demandé que les suspects restent à la disposition de la justice ; c'est ainsi que leurs déplacements seront restreints et c'est ainsi que leurs avoirs seront gelés. Ce sont les mesures que le Conseil a demandées.
Cette résolution montre à quel point il est important que justice soit faite. Cette résolution est un message très clair à la Syrie. Il faut que la Syrie coopère avec M. Mehlis dont le mandat a été prolongé jusqu'au 15 décembre. Si Damas refusait de coopérer pleinement, alors le Conseil de sécurité tirerait les conséquences de ce refus.
Pour terminer, je dirai que le message du Conseil de sécurité à l'unanimité est très clair : il faut que la Syrie coopère, sinon le Conseil en tirera toutes les conséquences, et cette résolution doit aider la justice à passer.
Q - Monsieur le Ministre, est-ce que la raison de l'alliance entre la France et les Etats-Unis est uniquement la justice concernant l'assassinat de M. Hariri ou est-ce également pour servir les intérêts de la France au Liban ?
R - La seule priorité de la France a été un désir de justice. Il s'agit d'une commission d'enquête criminelle. La résolution 1595 est une résolution qui vise à faire la lumière, toute la lumière, rien que la lumière sur l'assassinat de Rafic Hariri. Et donc c'est dans ce cadre là, dans cet esprit là que nous avons souhaité deux choses : d'abord que, quels que soient les coupables, où qu'ils soient, ils soient bien sûr trouvés, jugés et punis ; et ensuite que la commission du juge Mehlis puisse faire tout simplement son travail en toute quiétude et avec beaucoup de rigueur. C'est l'occasion pour moi de saluer le travail remarquable qu'a fait le juge Mehlis.
Q - Monsieur le Ministre, une seconde résolution est-elle nécessaire pour obtenir des sanctions ?
R - Concernant les sanctions, le Conseil vient de s'exprimer clairement : s'il est établi par la Commission Mehlis que la coopération de Damas n'est toujours pas satisfaisante, alors le Conseil de sécurité décidera de mesures à l'encontre de la Syrie. Mais on ne peut pas le savoir avant ; nous demandons à la Syrie de coopérer. Nous verrons donc le 15 décembre ce que M. Mehlis nous dira. Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 novembre 2005)