Texte intégral
Ce n'est pas la première fois que je rencontre M. Yannis Valinakis, nouveau ministre des Affaires européennes de la Grèce du gouvernement de M. Costas Caramanlis. J'avais déjà eu le plaisir de le recevoir l'année dernière, avec M. Caramanlis d'ailleurs. M. Valinakis est d'autant plus un ami de la France qu'il est docteur en Droit de l'université de Paris.
Nous avons eu un entretien extrêmement nourri, à un tournant très important pour l'Europe, notamment après le drame de Madrid.
Nous avons évoqué ensemble les dossiers les plus importants et les plus urgents, en commençant évidemment par les instruments européens de lutte contre le terrorisme. Nous avons convenu qu'il fallait passer aujourd'hui à la vitesse supérieure pour renforcer ces moyens. Cela va être l'un des thèmes de discussion du Conseil Affaires générales qui se réunit lundi entre les ministres des Affaires étrangères et les ministres des Affaires européennes.
Nous avons évoqué la Conférence intergouvernementale et la reprise des négociations sur la Constitution. J'ai rappelé que la France était très attachée à ce que ces négociations puissent se finaliser cette année, le plus tôt possible. J'ai, par ailleurs, indiqué que la ligne force de notre position - qui rejoint d'ailleurs tout à fait celle de la Grèce - est que toutes les dispositions soient prises dans cette Constitution pour que l'Europe puisse décider : ceci passe par un système de double majorité et une extension du champ des décisions prises à la majorité qualifiée. Je pense tout particulièrement au domaine de la Justice et des Affaires intérieures, si utile dans la lutte contre le terrorisme. Ceci passe également par des mécanismes de coopérations renforcées plus flexibles, plus souples, plus à portée de main que ceux actuellement prévus dans les traités.
Nous avons évoqué la question chypriote. La France suit le déroulement des pourparlers qui ont lieu en ce moment. Elle espère que les négociations - qui vont s'ouvrir au-delà de la partie chypriote turque et grecque, à la Grèce et à la Turquie à partir de lundi prochain - pourront aboutir. Nous appelons à ce que tout soit fait pour un règlement global, juste, durable, comprenant un Etat viable, dans le respect des traités. Nous espérons que ces négociations pourront déboucher positivement avant, si possible, le 1er mai prochain.
Enfin nous avons abordé très brièvement la question de la Turquie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 mars 2004)
Nous avons eu un entretien extrêmement nourri, à un tournant très important pour l'Europe, notamment après le drame de Madrid.
Nous avons évoqué ensemble les dossiers les plus importants et les plus urgents, en commençant évidemment par les instruments européens de lutte contre le terrorisme. Nous avons convenu qu'il fallait passer aujourd'hui à la vitesse supérieure pour renforcer ces moyens. Cela va être l'un des thèmes de discussion du Conseil Affaires générales qui se réunit lundi entre les ministres des Affaires étrangères et les ministres des Affaires européennes.
Nous avons évoqué la Conférence intergouvernementale et la reprise des négociations sur la Constitution. J'ai rappelé que la France était très attachée à ce que ces négociations puissent se finaliser cette année, le plus tôt possible. J'ai, par ailleurs, indiqué que la ligne force de notre position - qui rejoint d'ailleurs tout à fait celle de la Grèce - est que toutes les dispositions soient prises dans cette Constitution pour que l'Europe puisse décider : ceci passe par un système de double majorité et une extension du champ des décisions prises à la majorité qualifiée. Je pense tout particulièrement au domaine de la Justice et des Affaires intérieures, si utile dans la lutte contre le terrorisme. Ceci passe également par des mécanismes de coopérations renforcées plus flexibles, plus souples, plus à portée de main que ceux actuellement prévus dans les traités.
Nous avons évoqué la question chypriote. La France suit le déroulement des pourparlers qui ont lieu en ce moment. Elle espère que les négociations - qui vont s'ouvrir au-delà de la partie chypriote turque et grecque, à la Grèce et à la Turquie à partir de lundi prochain - pourront aboutir. Nous appelons à ce que tout soit fait pour un règlement global, juste, durable, comprenant un Etat viable, dans le respect des traités. Nous espérons que ces négociations pourront déboucher positivement avant, si possible, le 1er mai prochain.
Enfin nous avons abordé très brièvement la question de la Turquie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 mars 2004)