Texte intégral
Je vous remercie d'être venus. Je voudrais vous dire préalablement que nous tiendrons une conférence de presse avec mon homologue du ministère des Affaires étrangères.
Je voudrais vous dire combien j'ai été heureux de rencontrer le président Moubarak. Cet entretien a permis de souligner l'excellence de nos relations bilatérales. J'ai remis au président Moubarak un message oral d'estime et d'amitié du président Chirac et je lui ai réaffirmé son souhait de se rendre dès que possible en Egypte. Cela montre notre volonté d'approfondir à la fois le dialogue et la coopération entre les deux pays, en particulier sur le plan économique - vous savez que nos échanges dans le domaine économique ne cessent d'augmenter - et dans le domaine culturel ; nous souhaitons notamment développer l'offre dans le domaine de l'enseignement, en particulier au niveau de l'Université française d'Egypte qui connaît des débuts prometteurs.
J'avais dit au président Moubarak l'amitié et le soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme après le terrible attentat de Charm el-Cheikh, l'été dernier. Nous sommes unis face à ce défi. Nous avons même parlé des lois anti-terroristes que nous allons présenter au Parlement en France, sachant que le président Moubarak prévoit aussi de présenter une telle loi dans son pays.
J'ai félicité le président Moubarak pour sa réélection, obtenue dans le cadre d'un contexte politique marqué par le pluralisme. Je lui ai fait part de notre souhait d'accompagner l'Egypte sur le chemin qui reste à parcourir.
Nous avons surtout fait un tour d'horizon de la situation dans la région. Nous sommes toujours particulièrement attentifs aux analyses du président Moubarak sur ces questions qu'il connaît bien.
Q - (A propos d'une conférence internationale sur l'Irak)
R - Nous tiendrons une conférence de presse avec mon homologue, tout à l'heure. Nous aborderons tous les sujets concernant la région. Je peux déjà répondre à votre question. C'est vrai que la France a proposé, vu la situation aujourd'hui en Irak, la tenue dans un avenir plus au moins proche d'une conférence internationale, sur le processus constitutionnel, qui n'est pas reconnu par tous, sur l'inclusivité de toutes les forces politiques irakiennes dans un processus politique, sur la violence et la communitarisation de plus en plus importante dans le pays. Le président Moubarak n'y voit aucun inconvénient.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 octobre 2005)
Je voudrais vous dire combien j'ai été heureux de rencontrer le président Moubarak. Cet entretien a permis de souligner l'excellence de nos relations bilatérales. J'ai remis au président Moubarak un message oral d'estime et d'amitié du président Chirac et je lui ai réaffirmé son souhait de se rendre dès que possible en Egypte. Cela montre notre volonté d'approfondir à la fois le dialogue et la coopération entre les deux pays, en particulier sur le plan économique - vous savez que nos échanges dans le domaine économique ne cessent d'augmenter - et dans le domaine culturel ; nous souhaitons notamment développer l'offre dans le domaine de l'enseignement, en particulier au niveau de l'Université française d'Egypte qui connaît des débuts prometteurs.
J'avais dit au président Moubarak l'amitié et le soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme après le terrible attentat de Charm el-Cheikh, l'été dernier. Nous sommes unis face à ce défi. Nous avons même parlé des lois anti-terroristes que nous allons présenter au Parlement en France, sachant que le président Moubarak prévoit aussi de présenter une telle loi dans son pays.
J'ai félicité le président Moubarak pour sa réélection, obtenue dans le cadre d'un contexte politique marqué par le pluralisme. Je lui ai fait part de notre souhait d'accompagner l'Egypte sur le chemin qui reste à parcourir.
Nous avons surtout fait un tour d'horizon de la situation dans la région. Nous sommes toujours particulièrement attentifs aux analyses du président Moubarak sur ces questions qu'il connaît bien.
Q - (A propos d'une conférence internationale sur l'Irak)
R - Nous tiendrons une conférence de presse avec mon homologue, tout à l'heure. Nous aborderons tous les sujets concernant la région. Je peux déjà répondre à votre question. C'est vrai que la France a proposé, vu la situation aujourd'hui en Irak, la tenue dans un avenir plus au moins proche d'une conférence internationale, sur le processus constitutionnel, qui n'est pas reconnu par tous, sur l'inclusivité de toutes les forces politiques irakiennes dans un processus politique, sur la violence et la communitarisation de plus en plus importante dans le pays. Le président Moubarak n'y voit aucun inconvénient.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 octobre 2005)