Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Ici, dans cette Assemblée, qui représente le peuple français, je veux, comme vous, avoir ma première pensée pour Florence Aubenas et Hussein Hanoun. Florence nous a donné l'exemple d'une femme de liberté qui, tout au long de 157 jours de détention, n'a jamais cédé aux injonctions de ses ravisseurs, d'une femme de courage, qui n'a jamais perdu l'espoir ; une femme de tempérament et de sourire qui, au moment de retrouver le sol français, sur le tarmac de Villacoublay, a témoigné d'humour, de confiance, d'espoir devant l'avenir, et qui a su nous le faire partager en retrouvant sa famille, ses confrères, ses consurs, et l'ensemble de nos compatriotes.
Tout au long de cette épreuve, le sang-froid et le sens des responsabilités ont été au rendez-vous plutôt que l'émotion et l'inquiétude, et je tenais à en remercier tous nos compatriotes, à, bien sûr, saluer le courage de la famille de Florence, tous ses confrères, et toutes ses consurs qui ont fait preuve de tant d'esprit de responsabilité - et, en particulier, le directeur de la rédaction du journal Libération. A saluer également, comme vous, Monsieur le Président, le courage et l'action des services de l'Etat qui, dans la continuité, qu'il s'agisse des services du ministère de la Défense, qu'il s'agisse des services du ministère des Affaires étrangères, dans des conditions extraordinairement périlleuses, ont marqué leur engagement. C'est bien eux qui, jour après jour, ont mené le combat et eux seuls.
Je tiens également à saluer, sur l'ensemble de ces bancs, toutes les formations, tous les groupes politiques, quelle que soit leur sensibilité, qui, jour après jour, ont su se mobiliser, sans céder à aucun moment à la polémique ou à la division. Je veux tout particulièrement remercier les représentants du Conseil français du culte musulman qui ont multiplié les appels en vue de cette libération, et bien sûr, tous nos compatriotes, qui, jour après jour, ont multiplié les gestes, les actes, marquant leur engagement en vue de cette libération.
Je veux également saluer l'engagement de la communauté internationale, et tout particulièrement celui de la Roumanie et de ses autorités, le président Basescu. Et puis, bien sûr, à l'heure où nous saluons, où nous fêtons cette libération, je veux penser à l'avenir et à notre responsabilité. Dans les prochains jours, je recevrai les représentants de l'ensemble de la presse française pour que nous puissions conjuguer, face à des situations aussi difficiles, comme celle que nous rencontrons aujourd'hui en Irak, nous puissions, d'un même élan, témoigner à la fois de notre volonté de défendre la volonté d'informer, et en même temps, de notre souci de responsabilité vis-à-vis de l'ensemble de notre nation et de nos compatriotes.
Je crois qu'il est important de conjuguer cette responsabilité et la défense de la liberté d'informer, la défense du droit d'expression, plein et entier, de la liberté de la presse
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juin 2005)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Ici, dans cette Assemblée, qui représente le peuple français, je veux, comme vous, avoir ma première pensée pour Florence Aubenas et Hussein Hanoun. Florence nous a donné l'exemple d'une femme de liberté qui, tout au long de 157 jours de détention, n'a jamais cédé aux injonctions de ses ravisseurs, d'une femme de courage, qui n'a jamais perdu l'espoir ; une femme de tempérament et de sourire qui, au moment de retrouver le sol français, sur le tarmac de Villacoublay, a témoigné d'humour, de confiance, d'espoir devant l'avenir, et qui a su nous le faire partager en retrouvant sa famille, ses confrères, ses consurs, et l'ensemble de nos compatriotes.
Tout au long de cette épreuve, le sang-froid et le sens des responsabilités ont été au rendez-vous plutôt que l'émotion et l'inquiétude, et je tenais à en remercier tous nos compatriotes, à, bien sûr, saluer le courage de la famille de Florence, tous ses confrères, et toutes ses consurs qui ont fait preuve de tant d'esprit de responsabilité - et, en particulier, le directeur de la rédaction du journal Libération. A saluer également, comme vous, Monsieur le Président, le courage et l'action des services de l'Etat qui, dans la continuité, qu'il s'agisse des services du ministère de la Défense, qu'il s'agisse des services du ministère des Affaires étrangères, dans des conditions extraordinairement périlleuses, ont marqué leur engagement. C'est bien eux qui, jour après jour, ont mené le combat et eux seuls.
Je tiens également à saluer, sur l'ensemble de ces bancs, toutes les formations, tous les groupes politiques, quelle que soit leur sensibilité, qui, jour après jour, ont su se mobiliser, sans céder à aucun moment à la polémique ou à la division. Je veux tout particulièrement remercier les représentants du Conseil français du culte musulman qui ont multiplié les appels en vue de cette libération, et bien sûr, tous nos compatriotes, qui, jour après jour, ont multiplié les gestes, les actes, marquant leur engagement en vue de cette libération.
Je veux également saluer l'engagement de la communauté internationale, et tout particulièrement celui de la Roumanie et de ses autorités, le président Basescu. Et puis, bien sûr, à l'heure où nous saluons, où nous fêtons cette libération, je veux penser à l'avenir et à notre responsabilité. Dans les prochains jours, je recevrai les représentants de l'ensemble de la presse française pour que nous puissions conjuguer, face à des situations aussi difficiles, comme celle que nous rencontrons aujourd'hui en Irak, nous puissions, d'un même élan, témoigner à la fois de notre volonté de défendre la volonté d'informer, et en même temps, de notre souci de responsabilité vis-à-vis de l'ensemble de notre nation et de nos compatriotes.
Je crois qu'il est important de conjuguer cette responsabilité et la défense de la liberté d'informer, la défense du droit d'expression, plein et entier, de la liberté de la presse
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 juin 2005)