Texte intégral
P.-L. Séguillon - Je vais vous demander de vous faire un instant professeur : quelle mention décernez-vous à votre première rentrée scolaire ? Passable, assez bien, bien, très bien ?
R - Grand un, ce n'est pas la mienne : elle a été préparée par mon prédécesseur, elle a été aussi préparée un peu par moi, mais surtout par l'ensemble de la communauté éducative. Moi, je mettrais "bien +", c'est-à-dire qu'il y a quelques petits ratés ici ou là, mais très peu. Quand on voit qu'il y a 68.000 écoles et 54 ou 55 difficultés importantes qu'on m'a signalées, cela fait moins de 1 pour 1.000, donc c'est plutôt une bonne rentrée.
Q - Est-ce que vous avez le sentiment que la réforme Fillon est aujourd'hui digérée et que la page de la contestation est tournée ?
R - On est dans un pays démocratique, il y a une loi, c'est la loi de la République, maintenant, tout le monde l'applique. Dans la façon de l'appliquer et dans les textes d'application que j'ai pris, les décrets d'application et les circulaires, j'ai essayé au maximum de tenir compte de ce que m'ont dit les organisations syndicales, les partenaires sociaux en général, de façon à pouvoir, bien sûr, avoir un minimum de souplesse, pour vraiment répondre positivement à certaines remarques tout à fait judicieuses qu'ils m'ont faites.
Q - Vous avez dit qu'il fallait passer d'une culture de l'inquiétude à une culture de la confiance... Est-ce que vous pensez que l'inquiétude des lycéens existe toujours ? Est-ce que vous redoutez des mouvements lycéens ou leur réveil ?
R - Je ne redoute rien du tout. La seule chose que je redouterais, c'est qu'il n'y ait pas de démocratie dans notre pays, qu'il y ait des manifestations violentes... Mais le dialogue, le débat, la concertation, sont les manières les plus simples et les plus naturelles de pouvoir résoudre les problèmes. Et donc, je fais tout pour écouter, je fais tout pour répondre positivement, évidemment dans toute la mesure du possible, et je pense que de cette concertation peut naître un certain consensus.
Q - Un des problèmes qui existait dans la réforme Fillon et qui a fait problème, c'était le remplacement des professeurs absents par leurs collègues. Le secrétaire général du SNES, G. Aschieri, dans un livre qui va paraître, "Réussir notre école", revient sur ce sujet. Je voudrais bien comprendre. Vous avez dit : "C'est le volontariat jusqu'au 1er janvier". Si ça marche, qu'est-ce qui se passe ? Cela reste-t-il le volontariat ?
R - C'est vraiment une demande, y compris de G. Aschieri, c'est-à-dire, "laissez-nous faire, m'a-t-il dit, et vous allez voir que ça marche". Et je dis : "Ok, eh bien, je laisse faire". Et puis, le 1er janvier on aura fait une évaluation, partout où ça marche, on laisse faire, c'est-à-dire sur la base du volontariat, les établissements s'organisent avec le proviseur, le principal, les professeurs, pour organiser les remplacements...
Q - Donc, pas d'obligation ?
R - A partir du 1er janvier, simplement là où ça ne marcherait pas, ce sera le chef d'établissement qui indiquerait le professeur ou les professeurs qui vont remplacer trois heures ici ou trois heures là. C'est donc véritablement après avoir écouté les professeurs qui sont le plus disponibles, qu'il indiquera les professeurs remplaçants.
Q - Quelques précisions sur cette rentrée. 7.000 postes supprimés dans le secondaire, 700 créés dans le primaire. Grosso modo, 50.000 élèves de moins dans le secondaire, 50.000 de plus dans le primaire. Est-ce que le compte y est, et est-ce que vous allez avoir recours à des vacataires et des contractuels dans le primaire ?
R - Il y en a toujours...
Q - Oui, mais pour combler le déficit...
R - Non, mais vous parlez du remplacement ou vous parlez des effectifs ?
Q - Je parle des effectifs...
R - Je continue sur le remplacement, parce que je voudrais quand même tordre le cou à une légende, qui ferait dire que par exemple un professeur de mathématiques absent serait remplacé par un professeur de français, pour enseigner les mathématiques. Evidemment, non ! Celui qui remplacera l'absent enseignera dans sa propre discipline. Il prendra un peu d'avance dans son programme, et quand le professeur absent reviendra, eh bien, il occupera les heures que celui qui l'a remplacé n'ont pas [inaud.]... Donc chacun enseignera sa discipline... Deuxièmement, sur les effectifs, en France, on peut avoir la tête haute : il y a un rapport de l'OCDE, un organisme complètement neutre...
Q - Non, mais ma question est précise ! Est-ce que, comme le disent les enseignants, faute d'effectifs suffisants dans le primaire, vous allez être obligés d'avoir recours, largement, aux vacataires et aux contractuels ?
R - Bien sûr qu'il y aura toujours des vacataires et toujours des contractuels. Je vais par exemple embaucher 45.000 emplois vie scolaire. Ce sont des contractuels...
Q - Oui, mais je parle des enseignants...
R - Eh bien, il y aura, s'il le faut, des contractuels embauchés par l'Education nationale, s'il y a ou s'il y avait des endroits où les enseignants manquent. Aujourd'hui, nous sommes à peu près certains qu'il y a les enseignants là où il y a des élèves et qu'il y a un peu plus d'enseignants là où il y a des difficultés et un peu moins là où les classes se passent bien. Donc, ce n'est pas la peine de raisonner en moyenne nationale. Je crois que si l'école veut réussir - et elle réussit tous les jours -, il faut mettre des enseignants en nombre là où il y a des difficultés. C'est ce que nous avons fait et c'est pour ça que l'école réussit...
Q - Est-il exact, et est-ce que vous le confirmez, qu'il y a 4.300 postes de directeurs d'écoles vacants sur 54.000, faute de candidats pour les remplir ?
R - Il y a des difficultés avec les directeurs d'écoles, sans aucun doute. Vous me dites 4.000, vous avez tiré ces chiffres je ne sais d'où, mais je sais qu'il y a des difficultés avec les directeurs d'écoles...
Q - Ce sont ceux des organisations syndicales, je ne les ai pas inventés !
R - Oui, d'accord, mais si vous voulez, les chiffres d'origine syndicale, je ne sais pas comment ils ont fait le point, comme ça, depuis trois jours de rentrée. Je sais qu'il y a des difficultés avec certains directeurs d'écoles, qui sont en grève depuis cinq ans, que l'on n'a pas encore résolus, parce qu'il y a une charge administrative de travail et qu'il faut engager le dialogue avec eux. C'est ce que je vais faire. Et l'une des façons d'alléger le travail des directeurs d'écoles, c'est de leur fournir aussi des emplois vie scolaire pour les décharger de certaines tâches administratives, de façon à ce qu'ils puissent se recentrer sur la fonction de directeur d'école.
Q - F. Fillon imaginait de continuer la réforme du baccalauréat, il n'y avait pas renoncé. Y avez-vous renoncé ?
R - Il n'y a pas de réforme du baccalauréat, rien. J'applique aujourd'hui la loi de la République et j'impulse un certain nombre de chantiers au cours de l'année scolaire, parce que ce sont des chantiers qui me tiennent à cur mais ce sont des chantiers qui sont nécessaires aussi, toujours pour optimiser l'Education nationale. Donc, pas de réforme du baccalauréat, je vous réponds. Et deuxièmement, les chantiers que je vais ouvrir, au moins deux, ce sont les zones d'éducation prioritaire, comment faire en sorte que cette belle idée, qui a bien prospéré en France, qui est utile me semble-t-il, soit bien évaluée pour pouvoir les rendre encore plus efficaces dans des milieux ou dans des quartiers un petit peu difficiles. Deuxième chantier que je veux ouvrir, c'est la place des parents dans l'éducation et la place des parents à l'école. Comment faire bénéficier de l'expérience des parents, du souhait des parents, à la communauté éducative, comment organiser le débat à l'intérieur de l'école ? Il existe déjà, je pense que l'on peut faire mieux...
Q - Est-ce que vous allez bientôt recevoir les organisations étudiantes qui déplorent le manque de moyens et l'augmentation du coût de leur participation universitaire ?
R - Bien sûr que je vais les recevoir de nouveau...
Q - Quand ?
R - Avant la rentrée universitaire. Mais je voulais vous dire que quand ils déplorent l'augmentation des coûts, ce n'est pas le coût d'entrée, d'inscription à l'université, ce sont des propositions et des offres périphériques et facultatives. Et si elles ne sont pas facultatives, il faut arrêter cela, je l'ai dit très clairement au mois de juillet et début août. C'est-à-dire que lorsqu'une université décide de faire une offre sportive, une offre culturelle ou une offre technologie de l'information et de la communication, si elle est facultative, ils peuvent proposer cela avec un droit supplémentaire, avec des frais supplémentaires, mais simplement si c'est facultatif, j'insiste là dessus...
Q - Répondez-moi par oui ou par non : êtes-vous toujours simple militant de l'UDF ?
R - Militant, de base, à l'UDF...
Q - F. Bayrou est-il toujours le candidat de votre conviction et de votre cur pour 2007 à la présidentielle ?
R - Il a deux ans pour prouver qu'il est un candidat qui ne sait pas seulement critiquer le Gouvernement systématiquement, mais qui sait faire des propositions. Et donc j'attends effectivement avec grande impatience - il a commencé la semaine dernière - le projet de l'UDF.
Q - Il a fait mieux, il peut mieux faire ?
R - Je ne sais pas s'il faut le dire comme ça, mais je crois qu'il ne peut pas faire plus en terme de critiques. Alors, il doit faire mieux maintenant en terme de propositions...
Q - Est-ce que vous pensez que l'accident de santé de J. Chirac ruine l'hypothèse d'un troisième mandat ?
R - Vraiment, ça, c'est son affaire ! Je souhaite, et nous souhaitons, tous les Français le souhaitent, quel que soit leur bord politique, qu'il se rétablisse très vite. C'est un petit accident vasculaire et des centaines de milliers de Français savent ce que c'est et sont passé par-là, on sait très bien que ça se répare en quelques jours. Il faut faire des examens, ils sont faits. Donc dans quelques jours, le président de la République, comme nous le souhaitons tous, va reprendre ses fonctions. En attendant, je vous assure, l'Etat est gouverné et nous avons un Conseil des ministres mercredi.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement ,le 7 septembre 2005)
R - Grand un, ce n'est pas la mienne : elle a été préparée par mon prédécesseur, elle a été aussi préparée un peu par moi, mais surtout par l'ensemble de la communauté éducative. Moi, je mettrais "bien +", c'est-à-dire qu'il y a quelques petits ratés ici ou là, mais très peu. Quand on voit qu'il y a 68.000 écoles et 54 ou 55 difficultés importantes qu'on m'a signalées, cela fait moins de 1 pour 1.000, donc c'est plutôt une bonne rentrée.
Q - Est-ce que vous avez le sentiment que la réforme Fillon est aujourd'hui digérée et que la page de la contestation est tournée ?
R - On est dans un pays démocratique, il y a une loi, c'est la loi de la République, maintenant, tout le monde l'applique. Dans la façon de l'appliquer et dans les textes d'application que j'ai pris, les décrets d'application et les circulaires, j'ai essayé au maximum de tenir compte de ce que m'ont dit les organisations syndicales, les partenaires sociaux en général, de façon à pouvoir, bien sûr, avoir un minimum de souplesse, pour vraiment répondre positivement à certaines remarques tout à fait judicieuses qu'ils m'ont faites.
Q - Vous avez dit qu'il fallait passer d'une culture de l'inquiétude à une culture de la confiance... Est-ce que vous pensez que l'inquiétude des lycéens existe toujours ? Est-ce que vous redoutez des mouvements lycéens ou leur réveil ?
R - Je ne redoute rien du tout. La seule chose que je redouterais, c'est qu'il n'y ait pas de démocratie dans notre pays, qu'il y ait des manifestations violentes... Mais le dialogue, le débat, la concertation, sont les manières les plus simples et les plus naturelles de pouvoir résoudre les problèmes. Et donc, je fais tout pour écouter, je fais tout pour répondre positivement, évidemment dans toute la mesure du possible, et je pense que de cette concertation peut naître un certain consensus.
Q - Un des problèmes qui existait dans la réforme Fillon et qui a fait problème, c'était le remplacement des professeurs absents par leurs collègues. Le secrétaire général du SNES, G. Aschieri, dans un livre qui va paraître, "Réussir notre école", revient sur ce sujet. Je voudrais bien comprendre. Vous avez dit : "C'est le volontariat jusqu'au 1er janvier". Si ça marche, qu'est-ce qui se passe ? Cela reste-t-il le volontariat ?
R - C'est vraiment une demande, y compris de G. Aschieri, c'est-à-dire, "laissez-nous faire, m'a-t-il dit, et vous allez voir que ça marche". Et je dis : "Ok, eh bien, je laisse faire". Et puis, le 1er janvier on aura fait une évaluation, partout où ça marche, on laisse faire, c'est-à-dire sur la base du volontariat, les établissements s'organisent avec le proviseur, le principal, les professeurs, pour organiser les remplacements...
Q - Donc, pas d'obligation ?
R - A partir du 1er janvier, simplement là où ça ne marcherait pas, ce sera le chef d'établissement qui indiquerait le professeur ou les professeurs qui vont remplacer trois heures ici ou trois heures là. C'est donc véritablement après avoir écouté les professeurs qui sont le plus disponibles, qu'il indiquera les professeurs remplaçants.
Q - Quelques précisions sur cette rentrée. 7.000 postes supprimés dans le secondaire, 700 créés dans le primaire. Grosso modo, 50.000 élèves de moins dans le secondaire, 50.000 de plus dans le primaire. Est-ce que le compte y est, et est-ce que vous allez avoir recours à des vacataires et des contractuels dans le primaire ?
R - Il y en a toujours...
Q - Oui, mais pour combler le déficit...
R - Non, mais vous parlez du remplacement ou vous parlez des effectifs ?
Q - Je parle des effectifs...
R - Je continue sur le remplacement, parce que je voudrais quand même tordre le cou à une légende, qui ferait dire que par exemple un professeur de mathématiques absent serait remplacé par un professeur de français, pour enseigner les mathématiques. Evidemment, non ! Celui qui remplacera l'absent enseignera dans sa propre discipline. Il prendra un peu d'avance dans son programme, et quand le professeur absent reviendra, eh bien, il occupera les heures que celui qui l'a remplacé n'ont pas [inaud.]... Donc chacun enseignera sa discipline... Deuxièmement, sur les effectifs, en France, on peut avoir la tête haute : il y a un rapport de l'OCDE, un organisme complètement neutre...
Q - Non, mais ma question est précise ! Est-ce que, comme le disent les enseignants, faute d'effectifs suffisants dans le primaire, vous allez être obligés d'avoir recours, largement, aux vacataires et aux contractuels ?
R - Bien sûr qu'il y aura toujours des vacataires et toujours des contractuels. Je vais par exemple embaucher 45.000 emplois vie scolaire. Ce sont des contractuels...
Q - Oui, mais je parle des enseignants...
R - Eh bien, il y aura, s'il le faut, des contractuels embauchés par l'Education nationale, s'il y a ou s'il y avait des endroits où les enseignants manquent. Aujourd'hui, nous sommes à peu près certains qu'il y a les enseignants là où il y a des élèves et qu'il y a un peu plus d'enseignants là où il y a des difficultés et un peu moins là où les classes se passent bien. Donc, ce n'est pas la peine de raisonner en moyenne nationale. Je crois que si l'école veut réussir - et elle réussit tous les jours -, il faut mettre des enseignants en nombre là où il y a des difficultés. C'est ce que nous avons fait et c'est pour ça que l'école réussit...
Q - Est-il exact, et est-ce que vous le confirmez, qu'il y a 4.300 postes de directeurs d'écoles vacants sur 54.000, faute de candidats pour les remplir ?
R - Il y a des difficultés avec les directeurs d'écoles, sans aucun doute. Vous me dites 4.000, vous avez tiré ces chiffres je ne sais d'où, mais je sais qu'il y a des difficultés avec les directeurs d'écoles...
Q - Ce sont ceux des organisations syndicales, je ne les ai pas inventés !
R - Oui, d'accord, mais si vous voulez, les chiffres d'origine syndicale, je ne sais pas comment ils ont fait le point, comme ça, depuis trois jours de rentrée. Je sais qu'il y a des difficultés avec certains directeurs d'écoles, qui sont en grève depuis cinq ans, que l'on n'a pas encore résolus, parce qu'il y a une charge administrative de travail et qu'il faut engager le dialogue avec eux. C'est ce que je vais faire. Et l'une des façons d'alléger le travail des directeurs d'écoles, c'est de leur fournir aussi des emplois vie scolaire pour les décharger de certaines tâches administratives, de façon à ce qu'ils puissent se recentrer sur la fonction de directeur d'école.
Q - F. Fillon imaginait de continuer la réforme du baccalauréat, il n'y avait pas renoncé. Y avez-vous renoncé ?
R - Il n'y a pas de réforme du baccalauréat, rien. J'applique aujourd'hui la loi de la République et j'impulse un certain nombre de chantiers au cours de l'année scolaire, parce que ce sont des chantiers qui me tiennent à cur mais ce sont des chantiers qui sont nécessaires aussi, toujours pour optimiser l'Education nationale. Donc, pas de réforme du baccalauréat, je vous réponds. Et deuxièmement, les chantiers que je vais ouvrir, au moins deux, ce sont les zones d'éducation prioritaire, comment faire en sorte que cette belle idée, qui a bien prospéré en France, qui est utile me semble-t-il, soit bien évaluée pour pouvoir les rendre encore plus efficaces dans des milieux ou dans des quartiers un petit peu difficiles. Deuxième chantier que je veux ouvrir, c'est la place des parents dans l'éducation et la place des parents à l'école. Comment faire bénéficier de l'expérience des parents, du souhait des parents, à la communauté éducative, comment organiser le débat à l'intérieur de l'école ? Il existe déjà, je pense que l'on peut faire mieux...
Q - Est-ce que vous allez bientôt recevoir les organisations étudiantes qui déplorent le manque de moyens et l'augmentation du coût de leur participation universitaire ?
R - Bien sûr que je vais les recevoir de nouveau...
Q - Quand ?
R - Avant la rentrée universitaire. Mais je voulais vous dire que quand ils déplorent l'augmentation des coûts, ce n'est pas le coût d'entrée, d'inscription à l'université, ce sont des propositions et des offres périphériques et facultatives. Et si elles ne sont pas facultatives, il faut arrêter cela, je l'ai dit très clairement au mois de juillet et début août. C'est-à-dire que lorsqu'une université décide de faire une offre sportive, une offre culturelle ou une offre technologie de l'information et de la communication, si elle est facultative, ils peuvent proposer cela avec un droit supplémentaire, avec des frais supplémentaires, mais simplement si c'est facultatif, j'insiste là dessus...
Q - Répondez-moi par oui ou par non : êtes-vous toujours simple militant de l'UDF ?
R - Militant, de base, à l'UDF...
Q - F. Bayrou est-il toujours le candidat de votre conviction et de votre cur pour 2007 à la présidentielle ?
R - Il a deux ans pour prouver qu'il est un candidat qui ne sait pas seulement critiquer le Gouvernement systématiquement, mais qui sait faire des propositions. Et donc j'attends effectivement avec grande impatience - il a commencé la semaine dernière - le projet de l'UDF.
Q - Il a fait mieux, il peut mieux faire ?
R - Je ne sais pas s'il faut le dire comme ça, mais je crois qu'il ne peut pas faire plus en terme de critiques. Alors, il doit faire mieux maintenant en terme de propositions...
Q - Est-ce que vous pensez que l'accident de santé de J. Chirac ruine l'hypothèse d'un troisième mandat ?
R - Vraiment, ça, c'est son affaire ! Je souhaite, et nous souhaitons, tous les Français le souhaitent, quel que soit leur bord politique, qu'il se rétablisse très vite. C'est un petit accident vasculaire et des centaines de milliers de Français savent ce que c'est et sont passé par-là, on sait très bien que ça se répare en quelques jours. Il faut faire des examens, ils sont faits. Donc dans quelques jours, le président de la République, comme nous le souhaitons tous, va reprendre ses fonctions. En attendant, je vous assure, l'Etat est gouverné et nous avons un Conseil des ministres mercredi.
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement ,le 7 septembre 2005)